ABUS 3486 FONCIA et sa « puissance » de négociation (suite)

11/07/2013 Abus Abus

ABUS 3486  FONCIA et sa « puissance » de négociation (suite)

 
La gestionnaire du cabinet FONCIA DOMITIA mis en cause par notre abus numéro 3463 www.unarc.fr/1ytv rédigé par ARC-Languedoc a souhaité répondre à ARC-Languedoc.
 
Nous publions donc cette réponse ainsi que la réponse d’ARC-Languedoc.
 
I. La réponse de FONCIA 
 
 «  Réaction sur l’article de l’ARC sauvagement classé dans la rubrique des « Abus »
Les termes de cet article sont superficiels et inappropriés, résultant d’un manque de communication et d’une mauvaise analyse de la situation par son auteur.
 
1/ Sur le document de convocation de l’assemblée générale
- Pour le contrat de maintenance des ascenseurs : compte tenu de la date limite d’envoi de la convocation et des devis non encore reçus à cette date, un seul devis a effectivement été présenté à la convocation. Le syndic a bien informé les copropriétaires en assemblée générale lors du compte-rendu de sa gestion préliminaire que d’autres devis seraient présentés, que le choix de tous les contrats serait effectué lors d’une très prochaine réunion du conseil syndical, et que le devis OTIS fera bien entendu l’objet d’une négociation plus appuyée.
 
2/ Sur le contrat proposé par OTIS
OTIS a souhaité établir un contrat de type Etendu afin de proposer ses meilleures prestations sur des appareils OTIS. Cependant, il était convenu qu’un contrat simple serait également proposé lors de la négociation avec les copropriétaires.
 
3/ Sur le résultat
La négociation de FONCIA est bien là : ce qui a été obtenu et qui va être proposé au conseil syndical : au choix, le contrat Etendu ou le contrat Simple chez OTIS avec gratuité entre 6 mois et 1 an ou le contrat simple chez ***.
 
4/ Sur « ce qu’il reste à faire aux copropriétaires »
Le syndic et les copropriétaires d’*** sont en parfaite collaboration, la relation est saine et claire. Nous déciderons ensemble des choix.
 
5/ Le contrat de syndic FONCIA DOMITIA
- Le contrat proposé était d’une durée de 3 ans (j’assume personnellement l’erreur commise sur la durée qui est bien de 3 ans et non 3,5 ans). Il n’y a là aucun vice ou abus, il s’agit simplement d’une erreur d’écriture en ajoutant automatiquement six mois.
 
  • Lors de l’assemblée générale, notre contrat de syndic a été négocié pour une durée de 18 mois et établi selon le souhait des copropriétaires qui, je le précise, l’ont voté à la grande majorité (1 abstention sur 45 voix).
  • Pour le contrat d’assurance multirisques immeuble, ASSURIMO est le 1er courtier à avoir répondu à notre appel d’offres, GAN a répondu tardivement, leur proposition a d’ailleurs été proposée lors de l’assemblée générale et retenue. Il n’ y a donc aucune pression de la part de FONCIA à passer par ASSURIMO plutôt qu’un autre.
  • Pour l’assistance à la livraison des parties communes, comme pour le contrat de maintenance des ascenseurs, à la date limite d’envoi de la convocation, une seule proposition a été reçue, la seconde a été proposée lors de l’AG mais n’a pas été retenue.
  • Pour le contrat de nettoyage des parties communes, même chose, les devis concurrents ont été présentés lors de l’AG, l’entreprise retenue n’est d’ailleurs pas celle dont le devis figurait à la convocation. 
 
Mes salutations.
Madame XXX, gestionnaire»
 
II. La réponse d’ARC-Languedoc
 
« Le préambule nous a, avouons-le, fait largement sourire : l’article aurait été « sauvagement classé dans la rubrique des « Abus » »… Mais non madame, on n’est pas des sauvages, « m’enfin »…
 
Les sauvages, ce sont les sociétés qui assignent les personnes qui « osent » dire les choses… Suivez notre regard… Car pour rappel, SYNDIC+ (PLUS), qui a pour actionnaire principal le GROUPE FONCIA, a assigné l’ARC en diffamation au lieu de s’expliquer en détail et échanger. On repassera donc pour le « manque de communication » !
 
Bref. Nous remercions la gestionnaire de la résidence d’avoir pris la peine de répondre. D’autres syndics ne s’en seraient pas souciés et cela mérite d’être souligné.
Néanmoins, ces réponses ne peuvent être globalement jugées satisfaisantes.
 
Pourquoi ?
 
  1. Une convocation d’AG se prépare bien en amont de l’envoi, et le syndic ne doit pas se contenter d’avoir envoyé des demandes de devis. Il doit veiller à relancer les prestataires et à obtenir les pièces requises pour que la convocation soit complète, et que les copropriétaires soient satisfaits.
 
  1. « OTIS a souhaité établir un contrat de type Etendu »… Mais depuis quand est-ce l’ascensoriste qui choisit ce qu’il doit proposer ? Il ne s’agit pas des « meilleures prestations sur des appareils OTIS », mais des « meilleures facturations » ! En effet, les pièces sont garanties et le contrat Etendu est absolument INUTILE dans un premier temps ! Et cela, tout bon gestionnaire le sait… Cette réponse est donc non seulement non satisfaisante, mais choquante.
 
  1. On peut tout à fait convenir que la durée du mandat dépassant les 3 ans soit une coquille. Mais il s’agit d’une coquille détectable au 1er coup d’œil à la relecture…
    Le contrat a donc été négocié en AG : l’a-t-il été parfaitement, les copropriétaires n’ayant d’autres choix que d’arriver à conclure le contrat avec le syndic ? Aucune précision n’a été donnée sur les tarifs négociés. L’ont-ils été un peu, beaucoup ? Quel pourcentage de baisse ?
 
Assurance : sauf que l’AG ne peut ne prendre de décision que sur les devis et contrats joints à la convocation, et que le Conseil Syndical ne peut normalement pas recevoir de mandat pour choisir la compagnie d’assurance (c’est sot mais c’est ainsi…). Donc 1ère AG = 1ère entorse à la loi…
Assistance à la livraison : il est aisé d’obtenir des propositions tarifaires, en sollicitant des offres en amont de la convocation, assez précocement…
Nettoyage : il a donc à priori été donné mandat au conseil syndical de choisir l’entreprise, dont acte.
 
On peut dire en conclusion que d’autres devis sont ainsi souvent présentés en AG mais pas joints à la convocation. Ceci est signe que les demandes sont parfois faites trop tardivement.
Les copropriétaires ont échappé au contrat de 3 ans : dont acte, mais ils ont quand même bien failli se voir imposer un tel contrat aussi long ».
 
 
*
 
A suivre (sans doute).