Un syndic bénévole adhérent raconte... la différence

27/12/2012 Actions Action

Un syndic bénévole adhérent raconte... la différence

Le mail qui suit est très intéressant, car il montre comment - à l’ARC - nous arrivons à conseiller et aider nos adhérents à améliorer la gestion et faire baisser les charges en les autonomisant, grâce à nos outils et services :
  • les guides ;
  • le site de l’UNARC et ses conseils ;
  • l’aide d’une association de l’UNARC (en l’occurrence l’AGRC) ;
  • les entreprises référencées.
 
Voici la démonstration en quatorze points.
 
« AGRC-SO
À l’attention du président de l’association
473 avenue d’Eysines
33110 LE BOUSCAT
 
 
Toulouse, le 13/12/2012
 
Objet : Lettre de remerciement pour la qualité de vos conseils (un adhérent satisfait)
 
Monsieur le Président,
 
Cela fait maintenant 2 ans ½ que j’ai été élu syndic bénévole de ma résidence (depuis le 26 mars 2010). Grâce aux conseils de l’AGRC-SO, aux informations disponibles sur le site internet adhérents de l’UNARC, et à vos guides très utiles (Comptabilité pour tous, Gérer soi-même sa copropriété, Ascenseur comment éviter le pire) voici une synthèse des chantiers que nous avons pu mener et des économies obtenues :
 
  1. Au moment du changement de syndic, en recalculant au vrai prorata temporis des frais 2010 du syndic professionnel sortant, j’ai obtenu le remboursement d’un trop-perçu.
  1. J’ai obtenu le remboursement d’une facture de Cofely (notre chauffagiste) de 2009, qui correspondait à un changement de pièce alors que nous avions un contrat P3 (Renouvellement à Neuf), cette pièce avait été facturée à l’ancien syndic sans que celui-ci réalise qu’elle était prise en charge par le contrat d’entretien.
  1. Après de nombreuses lettres RAR, et suite aux conseils de l’Unarc (site internet),  j’ai obtenu le remboursement de la part de GDF de la taxe TICGN indument facturée depuis 2 ans : remboursement de 611 € obtenu dès 2010.
  1. Nous devions mettre aux normes notre ascenseur, les devis OTIS présentés par notre syndic professionnel début 2010 (Passion Immo à Castanet-Tolosan) se montaient à 26 052 € (Koné était au même niveau), grâce à la mise en concurrence d’une entreprise recommandée, nous avons fait baisser le tarif OTIS à 19 539 € : soit 6 513 € d’économie, plus 1 an de contrat d’entretien gratuit, puis encore 1 an à -25 % !
  2. Des travaux de ravalement de façade votés sous l’ancien syndic n’étaient pas terminés, suite à mes réclamations sur des malfaçons, nous avons obtenu une remise sur la tranche restant à faire (mur pignon) : soit une économie de 2 175 €.
  1. À la reprise de la comptabilité, j’ai mis en exergue un compte fournisseur jamais soldé, et ne correspondant à aucune facture en attente, nous avons donc voté en AG pour la restitution aux copropriétaires de la somme : restitution de 8 690 € aux copropriétaires … je ne croyais pas que des sommes « dormaient » comme le disait l’ARC sur des comptes d’attente, eh bien si !
  1. Avec un membre du conseil syndical, nous avons renégocié le contrat d’assurance immeuble qui nous paraissait cher. Comme le recommande l’ARC, après vérification, la surface assurée était (très) erronée, et sur recommandation d’un courtier par l’AGRC nous avons signé un nouveau contrat avec de meilleures garanties : économie de 1 292 € par an.
  1. Une cave appartenant à une entreprise disparue depuis 1998 ( !), gérée par un administrateur judiciaire depuis lors, ne payait plus ces charges depuis 12 ans. Malgré les demandes de l’administrateur, aucun syndic n’avait mis en contact les copropriétaires pour racheter cette cave. Au moment de la vente finalisée fin 2011 nous avons récupéré 342 € de charges.
  1. Nous avons ouvert un « VRAI » compte séparé à la banque et nous avons placé notre trésorerie sur un livret A. Jusqu’à présent aucun syndic n’avait placé notre trésorerie (excédentaire je le rappelle d’environ  8 690 € qui « dormaient »).
  1. Grâce à l’assistance juridique de l’AGRC et sa présence en AG, nous avons pu récupérer le local à vélo, occupé indument depuis plus de 20 ans par un propriétaire de garage, qui a en outre payé les travaux nécessaires (changement de portail et nouveau mur de séparation). Encore quelques années et il pouvait faire jouer la prescription trentenaire. Notez que malgré des réclamations d’un propriétaire depuis 2003 aucun syndic professionnel n’avait fait quoi que ce soit !
  1. Enfin les charges individuelles d’eau étaient réparties aux 1000ème par les anciens syndics, malgré la présence de compteur individuel EF et EC. Face aux nombreux occupants absents lors des relèves, nous avons fait installer des compteurs à radiofréquence (conseil de l’AGRC). Cela a permis de se rendre compte qu’un copropriétaire surconsommait énormément, nous payions tous pour lui depuis des années. À ce jour nous réclamons 4 300 € d’eau à ce copropriétaire (2009, 2010, 2011) mais cela débouche au tribunal devant son refus de payer.
Au-delà de toutes ces actions, nous avons aussi pu remettre à plat notre règlement de copropriété, notre contrat de chaufferie et faire baisser nos charges courantes par un contrôle constant des postes.
  1. Avec l’aide de l’AGRC nous avons mis en conformité notre règlement de copropriété de 1975 qui comportait des clauses illégales et avaient certaines clés de répartition totalement inapplicables car incompréhensibles.
  1. Sur les conseils de l’AGRC et d’un expert (SCE) qui nous a accompagné dans la négociation, nous avons renégocié notre contrat avec notre chauffagiste qui facturait depuis des années un contrat P3 non transparent. Résultat : pour un cout annuel identique, nous avons obtenu la rénovation complète de notre chaufferie collective (chauffage + ECS), avec une chaudière à condensation dernière génération, un contrat P3 transparent, un contrat avec objectif d’économie d’énergie (-30% de gaz !) ou nous avons 2/3 des économies et seulement 1/3 des dépassements d’objectif, et nous attendons 3 000 € de Certificats d’Économie d’Énergie.
  1. J’ai créé le carnet d’entretien (inexistant malgré son obligation déjà ancienne), ainsi que le DUER sur le modèle de l’ARC.
 
« À titre de comparaison, nous sommes passés d’un budget charges courantes de 40 226 € en 2010 à 34 500 € cette année, soit une baisse de 14%.
Je tenais par cette lettre témoigner de l’aide précieuse que l’ARC et son antenne régionale l’AGRC nous ont apporté, aide qui se ressent au niveau des charges, mais qui nous a aussi permis d’améliorer la gestion et la qualité de notre copropriété, ainsi que l’entraide et l’implication des copropriétaires.
 
Un grand merci.
 
Le Syndic
F... ».
Copie : ARC ».