Formations (317)

« Imprévisibles habitants » : L’ARC aux Assises de l’Habitat organisées par Leroy Merlin

Événements

« Imprévisibles habitants » : L’ARC aux Assises de l’Habitat organisées par Leroy Merlin

 
Sylvaine Le Garrec, sociologue à l’ARC, a été sollicitée pour intervenir aux deuxièmes assises de l’Habitat organisées par Leroy Merlin. Elle est intervenue aux côtés de l’ANAH et de l’architecte François Pélegrin pour rendre compte des recherches en cours menées avec l’association Planète Copropriété sur les freins et les leviers de la rénovation thermique des copropriétés.
 
Retrouvez son intervention et la présentation de l’atelier « Rénovation énergétique : du parc social aux copropriétés privées » au sein des actes des assises qui viennent d’être publiées dans un numéro de la revue Archistorm.
 
Actes des 2èmes assises de l’habitat Leroy Merlin - Imprévisibles habitants – Numéro spécial #07 Archistorm, septembre/octobre 2013. www.bookstorming.com/fr/archistorm/ Voir aussi  www.leroymerlinsource.fr
 

Ascenseurs: le rédacteur en chef adjoint de CAPITAL parle de l’ARC, de l’ARC et encore de l’ARC

Événements

Ascenseurs: le rédacteur en chef adjoint de CAPITAL parle de l’ARC, de l’ARC et encore de l’ARC

 
 
Le rédacteur en chef adjoint du Journal CAPITAL - Philippe ELIAKIN - a consacré un livre entier aux aberrations concernant les obligations « sécuritaires » en France, souvent liées à des lobbys professionnels ou à des responsables politiques appliquant sans discernement le principe de précaution, comme Gille DE ROBIEN l’a fait avec les ascenseurs.
 
Dans ce livre (« Absurdité à la Française : enquête sur ces normes qui nous tyrannisent ») un chapitre est, en effet, consacré au problème de la fameuse mise en sécurité des ascenseurs.
 
Nous en reproduisons ci-dessous certains passages et félicitons son auteur pour avoir rendu à César (en l’occurrence l’ARC) ce qui était à César… Cela fait en effet dix ans que l’ARC se bat pour tempérer les ardeurs des ascensoristes et des « pousses-aux-devis » (et surtout aux dépenses) si souvent inutiles et vient même d’obtenir un moratoire sur certaines dispositions en partie inutiles.
 
Comme notre directeur - largement cité dans ce guide - l’a néanmoins écrit au rédacteur en chef adjoint de CAPITAL - même si son chapitre (et plus généralement son guide) est excellent - il passe sous silence trois points importants :
 
  1. Le travail des hauts-fonctionnaires en charge de ces problèmes et qui - eux aussi - se battent depuis des années pour éviter les excès n’est pas assez mis en avant.
 
  1. Philippe ELIAKIN ne souligne pas assez que les VRAIS problèmes (car ils existent) viennent à 80 % des défauts de maintenance des ascenseurs (un technicien qui s’occupait de 80 appareils il y a quinze ans s’occupe aujourd’hui de 200 à 300 appareils !!!).
 
  1. Enfin, l’aide précieuse qu’ont apportée les responsables de l’USH (Union Sociale de l’Habitat) qui se sont battus avec l’ARC pour empêcher le maximum d’abus n’est pas non plus assez mise en avant.
 
Voici les extraits de ce chapitre par ailleurs, nous le rappelons, excellent :
 
 
« GASPILLAGE À TOUS LES ÉTAGES
 
Si l'accident s'était produit n'importe où ailleurs, à Nantes, à Dijon ou à Cherbourg, on n'en parlerait plus depuis longtemps. La marche du monde est assez rade pour qu'on ne s'attarde pas sur ce genre de fait divers. Seulement c'est à Amiens que, le matin du 15 juin 2002, une mère de famille de quarante et un ans s'est retrouvée coincée entre le palier et la cabine d'ascenseur de sa cité HLM. L'appareil s'était arrêté normalement au rez-de-chaussée, mais lorsque la malheureuse a commencé d'en sortir, il a repris brusquement sa course en direction des sous-sols, pour une raison inconnue. Sous les yeux horrifiés des cinq autres occupants de la cabine, elle s'est retrouvée coincée les jambes d'un côté, le tronc de l'autre, avec la colonne vertébrale à moitié écrasée, un cauchemar. Les pompiers parviendront finalement à l'en sortir vivante, mais elle est aujourd'hui tétraplégique.
 
Si l'accident s'était produit n'importe où ailleurs, Gilles de Robien n'aurait sans doute pas bougé. Mais face à l'émotion suscitée dans la capitale picarde, il ne pouvait décemment pas rester sans rien faire.
 
 
Depuis le temps que les Amiénois et les Amiénoises lui faisaient confiance pour défendre leurs intérêts à la mairie et à l'Assemblée nationale, ne se devait-il pas d'être toujours à leurs côtés, dans les joies comme dans les peines? Et si possible, en prenant des mesures concrètes, susceptibles d'alléger leurs soucis ? Ça tombait bien, quelques jours plus tôt, il avait troqué son fauteuil de maire contre celui de ministre du Logement et des Transports du gouvernement Raffarin, cela lui laissait toute latitude pour montrer à ses fidèles électeurs de quel bois il se chauffait. «Je vais prendre des mesures très sévères, parfois coûteuses, mais indispensables, compte tenu de la gravité et des conséquences des pannes et de certains dysfonctionnements», s'est-il exclamé l'après-midi même du drame, en fronçant ses sourcils aristocratiques pour bien montrer qu'il ne plaisantait pas. C'était déjà assez stressant de vivre dans les quartiers populaires d'Amiens avec un ascenseur social en panne, on n'allait pas en plus se laisser sectionner la moelle épinière par de vulgaires monte-charges...
 
D'ordinaire, ce genre de promesse, prononcée sous le coup de l'émotion, ne débouche sur rien de concret. La République dispose d'un service d'enterrement de première classe avec fossoyeurs en grande tenue, et elle est parfaitement organisée pour laisser moisir les projets urgents au fond des tiroirs pendant des décennies, surtout lorsqu'ils ne ressemblent à rien. Mais cette fois, c'était devant ses propres électeurs que Gilles de Robien s'était engagé à agir, et il n'était pas question pour lui de se dédire. D'autant qu'un autre accident s'était produit quelques semaines plus tôt, dans une HLM de Strasbourg, cette fois : Bilal un petit garçon de quatre ans avait fait une chute mortelle de 18 mètres dans une cage d'ascenseur dont la grille avait été mal condamnée par un technicien, et la France entière s'en était émue. Il était grand temps d'en finir avec ces horreurs. Toutes affaires cessantes, les services du nouveau ministre ont donc été priés de se plonger dans les machineries d'immeubles et les boutons d'arrêt des élévateurs, d'organiser des réunions avec les professionnels du secteur, et de mettre au point au plus vite une réglementation de nature à éviter que les Amiénoises de quarante et un ans ne se retrouvent coupées en deux en descendant faire leurs courses.
 
Vite fait, mal fait... Un an plus tard, le Parlement adoptait dans l'enthousiasme un amendement sur la sécurité des ascenseurs existants (SAE), imposant à toutes les copropriétés un plan de modernisation et d'entretien de leurs appareils comme on n'en trouve nulle part au monde. Verrouillage des portes palières, précision d'arrêt à l'étage, encloisonnement total des cages, dispositifs de protection pour les ouvriers de maintenance, pose de nouveaux éclairages, réfection des locaux des machineries... L'arrêté du 18 septembre 2004, qui a fixé les détails des réjouissances, a placé la barre tellement haute que les pouvoirs publics ont préféré étaler les dépenses sur une longue période, afin de n'étrangler que progressivement les familles. La troisième et dernière tranche de travaux devait initialement se terminer au 1er janvier 2018, mais elle a été repoussée de trois ans, nous allons comprendre pourquoi.
 
Dans l'étrange univers des normes, on le voit assez dans ces pages, le non-sens et la démesure sont souvent la norme. Mais cette réglementation-là est tellement déconnectée de la réalité, et ses conséquences économiques si pesantes pour les Français, qu'elle mérite de figurer aux plus hauts étages du palmarès de l'absurde. Ou plus exactement de celui des bonnes affaires, car les fortunes dépensées par les copropriétaires dans la mise en conformité de leurs 500000 cabines élévatrices ne sont pas perdues pour tout le monde. Voilà près d'une décennie que nos amis les ascensoristes - et spécialement les quatre géants du secteur, l'Américain Otis, le Suisse Schindler, le Suédois Koné et l'Allemand ThyssenKrupp, qui tiennent 85 % du marché - se payent des cravates en soie avec, en rigolant bien du bon tour qu'ils nous jouent.
 
 
Et ils n'ont pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin, car la plupart des immeubles n'ont pas encore attaqué les travaux les plus lourds. «C'est le hold-up du siècle», s'énerve Bruno Dhont, le directeur de l'Association des responsables de copropriété (Arc), qui a ferraillé pendant des mois dans les commissions Théodule du gouvernement pour essayer d'adoucir la rédaction de cette folle réglementation1.
 
Son premier défaut est qu'elle ne sert à rien.
La Fédération des ascensoristes (FA), qui a refusé de répondre à nos questions, l'a elle-même indirectement reconnu le 19 février 2013 dans une conférence de presse. Après avoir rappelé que l'unique objectif des sociétés liftières était «de sauver des vies», et pas du tout de gagner beaucoup d'argent comme l'insinuent les esprits pervers, ses responsables ont dévoilé l'éclatant bilan de la loi SAE. En une décennie d'application, se sont-ils rengorgés, elle a permis de diviser par cinq le nombre d'accidents graves dans les ascenseurs, nous disons bien diviser par cinq, les faisant passer de sept par an en moyenne entre 2001 et 2006 à environ 1,3 par an en moyenne au cours des cinq années suivantes. Grâce aux lourds efforts que les Français devront encore fournir dans les huit prochaines années pour se conformer à leurs obligations, on pourra sans doute faire encore mieux, a-t-il laissé saliver son auditoire.
 
Rien ne dit que ces chiffres soient justes. L'État ayant cessé depuis longtemps de comptabiliser ce genre de décès, ce sont les ascensoristes eux-mêmes qui établissent les bilans mortuaires. Mais ces statistiques donnent quand même une idée des effroyables ravages que provoquaient les machines à tuer de nos immeubles avant qu'on ne se décide à les mettre au pas. Sept accidents graves par an, dont un ou deux mortels ! Et encore, en comptant les actes de délinquance fatals (forçage délibéré des portes palières, destruction des cloisons de protection...) qu'aucun arrêté ministériel ne pourra jamais empêcher ! Bien sûr, un décès est toujours un décès de trop, et la souffrance suscitée chez les proches du disparu ne peut être soupesée sur aucune balance. Mais enfin, rapporté aux 65 millions d'habitants de l'Hexagone, et aux 36 milliards de personnes hissées tous les ans dans les étages par les élévateurs tricolores, deux morts par an, ça ne fait quand même pas beaucoup.
 
À titre de comparaison, 15 personnes (7 fois plus, donc) décèdent chaque année en France d'une piqûre de guêpe, 20 (10 fois plus) perdent la vie en chutant d'une falaise, 23 périssent en tombant sur les rails du métro, 27 sont ensevelies par une avalanche avec piolets et snowboard, 28 (14 fois plus) décèdent après avoir ingéré des champignons vénéneux, 35 (17 fois plus) en étant frappées par la foudre, 105 (52 fois plus) disparaissent noyées en mer, 300 (150 fois plus) en respirant les émanations d'un chauffage défectueux, 1350 (675 fois plus) en avalant leur steak ou leurs cacahuètes de travers, et plusieurs centaines (des dizaines et des dizaines de fois plus) en chutant... dans un escalier. En fait, si l'on voulait trouver un facteur de risque à peu près équivalent à celui que présentaient les ascenseurs avant leur enrégimentement dans les normes Robien, il faudrait aller chercher des causes un peu plus exotiques, comme les crashs en deltaplane (on en déplore 5 ou 6 par an) ou - on ne galèje pas - les chutes de noix de coco sur la tête des Monsieurs Pas-de-chance, qui tuent à peu près au même rythme dans les Dom-Tom. Et la délinquance n'y est pour rien, cette fois.
 
Imagine-t-on un instant ce que serait l'état du pays si le gouvernement imposait des plans de sécurisation drastiques pour nous prémunir de tous ces dangers, incluant le cloisonnement immédiat des falaises d'Étretat, la saisie conservatoire de tous les appareils de chauffage un peu limite, l'interdiction de nager dans la mer quand il y a trop de vagues, et l'obligation da port de combinaisons d'apiculteur pour tous les enfants de moins de douze ans domiciliés dans les communes rurales ou suburbaines abritant au moins une ruche de catégorie C (une reine, 30000 alvéoles, 65000 bourdonneuses)? Ce serait pourtant bien plus justifié que de nous assommer avec une réglementation démentielle sur les ascenseurs, puisque cela sauverait beaucoup plus de vies.
 
Et que cela coûterait nettement moins cher.
 
Car les 17 mesures imposées par l'arrêté SAE sont un véritable gouffre financier. Le croira-t-on? Depuis le début de l'opération, les copropriétaires ont dû engloutir 5 milliards d'euros en travaux de réfection et de maintenance pour répondre aux préconisations de la loi. Et une fois qu'ils auront réalisé la totalité de la mise en conformité de leurs appareils, leur douloureuse frisera le montant faramineux de 8 milliards d'euros. Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec les gros chiffres, 8 milliards d'euros, c'est l'équivalent du prix d'achat d'un million de Renault Twingo, ou, si l'on préfère, de 30000 maisons individuelles de 100 mètres carrés flambant neuves avec leur petit terrain - une ville de 75 000 habitants construite à zéro, en somme. Avoir l'idée de dépenser un pareil montant pour sauver deux vies par an est déjà une aberration intellectuelle. Mais décider de passer aux actes relève purement et simplement de la démence. Car enfin, si le gouvernement voulait absolument nous faire flamber des fortunes pour clouer le bec à la grande faux, pourquoi ne nous a-t-il pas demandé de les offrir à nos laboratoires de recherche médicale, qui crient famine ? Ou de les investir dans la sécurisation de notre réseau routier, dont certaines portions restent très accidento-gènes? L'Amiénois Gilles de Robien n'y aurait peut-être pas trouvé son compte électoral, mais cela aurait permis d'éviter des centaines et peut-être même des milliers de décès par an. Au lieu de quoi, les pouvoirs publics ont préféré se limiter à deux.
 
Il faut dire qu'ils se sont fait avoir dans les grandes hauteurs par les ascensoristes. Pendant toute la préparation de la loi de 2003 et de l'arrêté qui s'en est suivi, les avant-gardes de ces derniers ont, en effet, mené une formidable opération de lobbying dans les commissions qui se réunissaient au ministère du Logement. Elles y étaient chez elles !
 
En plus des pompiers - des alliés objectifs toujours prêts à en demander le maximum pour assurer la sécurité -, de quelques fonctionnaires qui n'y connaissaient pas grand-chose et d'eux-mêmes, ces instances réunissaient des scientifiques, des experts judiciaires, des techniciens des bureaux de contrôle, et des spécialistes de cabinets d'études indépendants, dont la plupart étaient... issus de leurs propres rangs. Comme les associations de consommateurs, pas tellement chaudes pour se mouiller dans ce dossier piège, avaient préféré passer leur tour, les pilules étaient faciles à faire avaler, même lorsqu'elles étaient énormes. «J'étais tout seul pour représenter les intérêts des copropriétaires, c'est-à-dire de ceux qui allaient devoir payer la note», témoigne Bruno Dhont, le chevalier blanc de l'Arc1.
 
Grâce à quoi, aux côtés des quelques dispositifs réellement utiles, comme le renforcement des serrures sur les portes palières, ou l'installation d'un bouton d'arrêt pour les ouvriers qui travaillent dans la fosse, les pros des ascenseurs sont parvenus à imposer aux Français toute une série de travaux qui n'avaient pas grand-chose à voir avec la sécurité. Certes, ils n'ont pas obtenu la pose de rambardes obligatoires sur le toit des cabines comme ils le demandaient avec insistance, il ne faut quand même pas exagérer. Et le gouvernement n'a pas cédé non plus à leur exigence de protection renforcée pour les appareils des quartiers défavorisés, cela aurait été perçu comme une discrimination. Mais ils ont réussi à imposer la mise en place d'un éclairage à 200 lumens dans les machineries, le renforcement du verre des petites fenêtres des portes palières, l'encloisonnement complet de la cage avec du grillage ou des plaques de métal, et surtout, l'installation de dispositifs électroniques garantissant la précision d'arrêt aux étages.
 
Quel combat ils ont mené pour obtenir cette obligation-là ! Pendant des semaines, ils ont fait donner leurs meilleurs experts, présenté des données statistiques en pagaille, dépensé des litres de salive afin d'essayer de démontrer qu'au-delà d'un centimètre de dénivelé entre la cabine et le palier, les risques d'accidents étaient considérables. Les enfants pouvaient tomber en sortant de l'ascenseur. Les personnes âgées se casser le col du fémur. Les poussettes se prendre la roue dans l'interstice.
 
Bref, c'étaient des catastrophes en perspective, des blessés graves, peut-être même des morts, et après il ne faudrait pas venir se plaindre, hein, ils auraient prévenu le ministre. «Lors de la dernière séance, on a négocié pied à pied pendant huit heures sur ce seul point, se souvient Bruno Dhont. Face à vingt experts unanimes, je vous assure que ce n'était pas facile, je me suis fait traiter de radin, d'irresponsable, pratiquement d'assassin. Ça, pour vous culpabiliser, ils savent y faire1.» Au bout du compte, le représentant de l'État, qui devait quand même sentir lui aussi un peu le coup fourré, a transigé à 2 centimètres, et les fabricants ne sont sortis qu'à demi satisfaits.
 
Pour atteindre ce degré de précision, il n'est en effet pas toujours indispensable d'installer un variateur de fréquence, un système de freinage automatique par coupure de courant. Or, l'objectif des constructeurs était d'imposer à toutes les copropriétés sans exception la pose de ce boîtier électronique absolument hors de prix - il coûte entre 19 000 et 40 000 euros. Ils se sont cependant rattrapés en obtenant de le rendre obligatoire dès que la vitesse d'approche de la cabine est supérieure ou égale à  0,25 mètre par seconde, ce qui est très souvent le cas. Chapeau bas, les liftiers! Restait à passer aux actes, ce que lès redoutables commerciaux des Otis et autres Schindler se sont empressés de faire. À peine l'arrêté de 2004 publié, et bien que ce texte accorde un délai de neuf ans, ils se sont précipités pour convaincre les copropriétés de procéder sans attendre à l'installation de ces boîtiers magiques - «quitte à entreprendre des travaux, autant tout faire d'un coup, ça vous reviendra moins cher».
 
Les milliers d'entre elles qui se sont laissé avoir peuvent aujourd'hui le regretter. Car, en réalité, il est très possible de garantir une précision d'arrêt de 2 centimètres avec une vitesse d'approche de 0,25 mètre par seconde sans variateur de fréquence. Il suffit de prendre le temps d'effectuer les bons réglages. On sait, tout cela est un peu technique.
Mais c'est dans ces replis-là que se cachent les normes les plus vicieuses, il faut bien accepter d'y descendre quelques instants avec sa lampe de mineur si l'on veut les apercevoir. Et éviter de payer des dizaines de milliers d'euros pour rien.
 
Au reste, les fonctionnaires du ministère du Logement eux-mêmes ont fini par le faire, il y a quelques mois. Et ils ont découvert eux aussi que cette histoire de variateur n'était pas très nette. Leur ministre, Cécile Duflot, a donc décidé de stopper les machines et de regarder tout ça d'un peu plus près. Dans un communiqué fracassant publié le 10 mai dernier, cette empêcheuse de faire du business en rond a annoncé l'institution d'un «moratoire concernant l'installation des dispositifs de précision d'arrêt des cabines» (sauf pour les établissements recevant du public) et indiqué qu'un nouveau groupe de travail serait mis en place afin de «réexaminer la pertinence» de cette réglementation, et «le cas échéant, de proposer des solutions moins onéreuses». Fous de rage contre cette décision «démagogique et politique», qui «offre un bon prétexte aux copropriétaires pour surseoir à leurs obligations », les ascensoristes ont immédiatement répliqué que 40 % des accidents étaient dus à un défaut de précision à l'étage, et que tout ce temps perdu allait se payer très cher en cols du fémur fracturés et polytraumatismes invalidants. Mais, cette fois, leur mise en scène alarmiste n'a pas effrayé grand monde.
Allez, allez ! Même si on les prive de cet os à ronger, les pros du secteur seront malvenus de se plaindre. Depuis que la loi SAE a été promulguée, c'est peu de dire qu'ils ont bien profité de la situation. Certes, beaucoup d'entre eux ont travaillé avec honnêteté, en respectant scrupuleusement les préconisations officielles. Mais bien d'autres n'ont pas hésité à imposer des travaux inutiles, en laissant croire qu'ils étaient obligatoires. Face à des copropriétés perdues dans le maquis des textes, ce n'était vraiment pas difficile. D'autant qu'ils bénéficiaient du soutien de certains syndics, qui, rappelons-le, sont payés,-au pourcentage des chantiers (2% à 5%).
 
 
 
Dans cet immeuble de Massy-Palaiseau doté d'une petite cage élévatrice, par exemple, il a fallu toute la vigilance d'un copropriétaire adhérent à l’ARC pour éviter que ne soit installé à grands frais un parachute de montée (un mécanisme qui freine la cabine en cas d'emballement). La loi rend cet équipement obligatoire, c'est vrai, mais seulement pour les grosses cabines. Encore fallait-il le savoir...
 
Des histoires comme ça, il y en a plein la France. Là, c'est le local à machinerie qui a été entièrement refait alors que rien ne le commandait; ici, ce sont des systèmes de verrouillage électroniques inutilement sophistiqués qui ont été fourgués à une copropriété populaire du XXe arrondissement de Paris ; ailleurs on a posé pour rien des rambardes sur les toits des cabines et refait entièrement le grillage d'encloisonnement, dont les mailles étaient soi-disant trop larges pour être aux normes. Quand ils se mettent à jouer du pipeau, les ascensoristes forment un sacré orchestre.
 
Et quand ils gonflent les factures, c'est encore pire. Pour se faire une idée des pratiques de certaines entreprises liftières, le mensuel Que choisir a épluché il y a quelques années 450 devis relevés dans toutes les régions de France. Les conclusions de son étude3 ont de quoi faire frémir. En moyenne, la note supportée par les copropriétés pour la seule première tranche de rénovation atteint 22000 euros. Et ce chiffre ahurissant masque d'énormes disparités, puisque les prix demandés pour une prestation exactement semblable peuvent varier de 82%. Pour un même nombre d'étages et une même charge d'appareils, relève Que choisir, le coût de remplacement de l'armoire de commande oscille par exemple entre 7.800 et 12500 euros. Et celui de la pose d'une serrure de porte palière peut aller de 25 à... 1275 euros, en fonction de la sophistication retenue - ou plutôt imposée de facto par le professionnel, sous couvert de mise en conformité obligatoire. Quant aux détecteurs de présence destinés à éviter que la porte de la cabine ne se referme sur ses occupants, leurs prix tiennent carrément du délire : ils oscillent entre 240 et... 19 040 euros, là encore en fonction de la technicité du matériel choisi.
 
Si les ascensoristes font valser aussi facilement les tarifs, c'est que la concurrence n'est pas vraiment redoutable dans leur secteur. D'abord parce que les délais de réponse très courts imposés par la réglementation pour les appels d'offre ne permet pas vraiment aux PME d'entrer dans le jeu. Et puis parce que les quatre grands n'ont pas pour habitude de se mordre les jarrets. «Ils s'entendent à merveille pour se partager le marché», grince Bruno Dhont. À preuve, le 21 février 2007, la Commission européenne les a condamnées conjointement (avec la filiale néerlandaise de Mitsubishi Electric) à 992 millions d'euros d'amende pour entente illicite en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne. Et leurs filiales françaises avaient déjà été épinglées par la justice en 1986, pour «action concertée ayant pour objet et ayant eu pour effet de fausser le jeu de la concurrence».
 
Pas étonnant que les pouvoirs publics soient un peu gênés aux entournures. Et que, depuis le vote de leur loi démentielle, ils n'aient cessé de reporter les dates limites des travaux qu'ils avaient eux-mêmes fixées, au grand dam des pros de la cabine. La phase I, qui devait initialement se terminer en 2008, a ainsi été allongée jusqu'en 2010, la phase II, qui devait se clore en juillet 2013, a été reportée d'un an, et la troisième, censée se terminer en 2018, court désormais jusqu'en 2021. Mais elle court toujours... ».
 
 

Planète Copropriété et la rénovation énergétique : un développement continu

Événements
Planète Copropriété et la rénovation énergétique : un développement continu
 
  1. Planète copropriété à Bruxelles
 
Divers médias, et notamment le site mon-immeuble.com : https://www.google.fr/#q=mon-immeuble.com , se font l’écho du SALON ENERGIE 2013 organisé à Bruxelles qui a été l’occasion pour l’association Planète Copropriété (co-fondée par l’ARC) de lancer son « observatoire des copropriétés exemplaires ».
 
Cet observatoire doit permettre de mettre en avant les réalisations exemplaires de rénovation en copropriété identifiées en France, mais aussi au Québec et en Belgique.
 
Cet Observatoire va ainsi continuer d’alimenter l’ensemble des travaux de l’association Planète Copropriété qui a pour objet de favoriser la rénovation énergétique des copropriétés et de diffuser les bonnes pratiques et les bonnes méthodes auprès des professionnels, des acteurs de la copropriété, etc.
 
  1. Retour sur Planète Copropriété
 
Rappelons en effet que l'association Planète Copropriété est une association particulièrement intéressante, première association transversale en copropriété, qui regroupe aussi bien des professionnels (syndics, bureaux d’études, architectes, thermiciens)  mais que des associations représentatives (dont l’ARC), des opérateurs, des collectivités locales, des EIE et ALEC ; etc.).
 
Planète Copropriété a été co-fondée par l’ARC en 2009 pour agir en faveur de l'amélioration de la rénovation énergétique des copropriétés (très en retard par rapports au monde HLM ou aux bâtiments tertiaires). Voir le site de Planète Copropriété : http://www.planete-copropriete.fr/index.php/en
 
  1. Les outils développés par Planète Copropriété pour favoriser les projets de rénovation
 
L'association Planète Copropriété a été à l'origine avec l’ARC du développement d'outils très importants pour favoriser la rénovation énergétique en copropriété :
  • le BIC : bilan Initial de Copropriété ;
  • le Guide "Comment réaliser un audit efficace" qui développe notamment la méthode de l'audit global partagé mise en œuvre par l'association (qui favorise la création de binômes architectes / thermiciens spécialisés dans la rénovation des copropriétés). 
Nous vous renvoyons vers les articles de l'ARC qui présentent ces différents outils et plus particulièrement : www.unarc.fr/kr3f
 
Tous ces éléments sont par ailleurs repris dans le dernier guide de l'ARC "Manuel de la rénovation Energétique en Copropriété" écrit avec le réseau FLAME (fédération des ALEC) : www.unarc.fr/wb2h
 
 

Audit global partagé et BIC (Bilan Initial de Copropriété) : deux outils plébiscités

Événements
Audit global partagé et BIC (Bilan Initial de Copropriété) : deux outils plébiscités
 
 
Divers articles récents sur la rénovation énergétique des copropriétés (Le Moniteur, Le Particulier, les Echos, Capital, Le monde etc…) mettent tous en avant les « outils » indispensables que sont :
 
 
  • le Bilan Initial de Copropriété ou BIC (comme déclencheur) ;
  • l’audit global partagé.
 
Il se trouve que ces deux outils ont été mis au point par l’ARC et l’association Planète Copropriété, dont l’ARC est un co-fondateur et un animateur.
 
Nous sommes à la fois très fiers du fait qu’aujourd’hui ces outils se répandent et se diffusent largement.
 
Voici à titre d’exemple et d’illustration des extraits d’un de ces nombreux articles (universimmo) qui décrivent les outils et méthodes.
 
 Audits énergétiques : les risques du "low cost"
« Le législateur a rendu obligatoire, au moins dans les copropriétés dotées d'un chauffage collectif, la réalisation avant le 31 décembre 2016 d'un diagnostic de performance énergétique ou, pour celles comptant 50 lots ou plus (caves et pakings inclus) d’un audit énergétique.
Comment faire le tri entre le bon grain des bureaux d’études sérieux et qualifiés, et l’ivraie !
Comment aussi faire en sorte que ceux qui seront chargés de l'audit ne se découragent devant la difficulté de recueillir les données préalables nécessaires sur l'immeuble, puis à l'indifférence plus ou moins hostile des copropriétaires peu réceptifs à l'exposé des scénarios de rénovation que l'audit doit proposer ?
 
Du BIC à l’audit global partagé
L'association Planète Copropriété, issue du "Chantier Copropriété" (à cette époque animée par Bruno DHONT, directeur de l’ARC) du Plan Bâtiment Grenelle (rebaptisé Plan Bâtiment durable), et dont l'objet est de favoriser par tous moyens la mise en mouvement des copropriétés vers une rénovation énergétique à la fois ambitieuse et réussie, a mis au point avec l’ARC et distribue gratuitement deux outils méthodologiques destinés aux conseils syndicaux des copropriétés qui se posent la question de l'état de leurs immeubles et qui veulent aborder leur rénovation énergétique sans trop savoir comment s'y prendre : le Bilan initial de copropriété www.unarc.fr/5q8b  (BIC), et l' "Audit global partagé".
La mise au point de ces outils a été motivée par la constatation qu'un grand nombre de copropriétés restent bloquées quand il s'agit d'envisager les gros travaux en général et ceux de l'amélioration de leur performance énergétique en particulier. Et ce parce qu'elles cumulent plusieurs handicaps : le manque de compétence, le manque de cohésion et d'intérêts communs entre copropriétaires, le manque d'argent, et la méfiance à l'égard de tous les professionnels : le syndic, les architectes, les bureaux d'études, etc.
 
● Le BIC est un outil d'autoévaluation qui permet à un conseil syndical, aidé s'il y a lieu par son syndic ou une association, de se prendre en mains, faire le point des problèmes de sa copropriété (état de l'immeuble, situation financière, qualité de la gouvernance), et collecter les informations nécessaires à l'audit préalable à toute décision de travaux ultérieurs. C’est un outil fédérateur et "dynamiseur" permettant d'instaurer le climat de confiance nécessaire au passage à l'acte. Il doit aussi aider les éventuels accompagnateurs de la copropriété - espaces Info énergie (EIE), agences locales de l'énergie (ALE), associations Pact, etc. - à mieux la comprendre et à la conseiller plus utilement.
 
● L' "Audit global partagé" est une méthodologie de mise en œuvre d'un audit global de l'immeuble, associant le plus possible de copropriétaires et bien entendu le conseil syndical. Il résulte du constat que sans cette implication, les copropriétés ne s’approprient pas les conclusions des audits et ceux-ci restent lettre morte. L'association Planète copropriété qui l'a mis au point avec l’ARC, développe aussi le cahier des charges à proposer aux auditeurs, et a entrepris de labelliser et former des "trinômes" architectes-bureaux d'études thermiques et planificateurs financier - le meilleur "mix" de compétences pour cette mission - à proposer aux copropriétés qui ne savent pas à priori à qui s’adresser…
 
Voir aussi le guide : « Comment obtenir un audit efficace ? » qui précise la méthode : www.unarc.fr/u5fy
 Voilà. Et vous ? Avez-vous fait votre BIC et votre « audit partagé ? ».
 
 

Novembre - décembre : un cadeau de bienvenue pour tout nouvel adhérent collectif

Événements

Novembre - décembre : un cadeau de bienvenue pour tout nouvel adhérent collectif

 
 
  1. Si vous fréquentez notre site,  c’est que vous vous êtes forcément concernés par le bon entretien de votre copropriété (le gros entretien et la rénovation) et plus particulièrement par la rénovation énergétique.
 
  1. C’est pourquoi le Conseil d’Administration vient de proposer d’offrir le guide le plus complet et le plus « collégial » sur le sujet à tout adhérent et ceci en novembre-décembre. Il s’agit du guide :
 
 
 
 ABC : amélioration des Bâtiments Collectifs » :
 
 
  1. Rappelons que l’ARC non seulement a été associée à l’équipe qui a réalisé ce guide unique (et excellent) mais a été membre du comité de pilotage et d’édition de l’ouvrage.
 
C’est la raison pour laquelle nous disposons encore d’un certain nombre d’exemplaires et que nous avons décidé d’offrir ce guide à tout nouvel adhérent collectif dans la limite de notre stock : premier arrivé, premier servi (à noter : le prix public et de tout de même de 49 €.
 
 
Pour adhérer c’est simple :
 
Vous êtes conseil syndical : www.unarc.fr/k9u3
 
Vous êtes syndic bénévole : www.unarc.fr/r97h
 
 

Les formateurs et formatrices de l’ARC à l’honneur

Événements

Les formateurs et formatrices de l’ARC à l’honneur

 

  1. Une lettre chaleureuse

 

De nombreuses villes ou communes font appel à l’ARC pour nous confier la mission d’assurer un programme de formations gratuites et pratiques sur les problèmes de la copropriété :

 

voir le dossier ci-dessous à télécharger

 

La revue de l’ARC et de l’UNARC 1er trimestre 2014

Événements

La revue de l’ARC et de l’UNARC 1er trimestre 2014

 

 

Notre revue est désormais (depuis trois numéros) entièrement en couleur et fait presque 52 pages.

 

Vous pouvez adhérer rapidement pour profiter du numéro 103.

 

Voir l'article ci-dessous à télécharger

 

Bonne Année 2014

Événements

Bonne Année 2014

 
 
Oui, Bonne Année, chers adhérents et chers futurs adhérents.
 
Voici un peu plus bas  notre carte de vœux 2014 que nous avons le plaisir de vous adresser.
 
Elle est réalisée sous le signe du travail important à faire en 2014 au service des copropriétés et des copropriétaires.
 
Travail ? Plus exactement : « travaux » et même « Les 12 travaux » de ce bon Hercule… Mais on y arrivera.
 
Et puis n’oubliez pas le cadeau qui va avec la carte : www.unarc.fr/ju3m
 
Bonne AnnÉe 2014 à tous !
 

 
 
 

L’ARC participe à « La Quotidienne » de France 5 : tous à vos postes AUJOURD'HUI 14 Janvier à 12h

Événements

L’ARC participe à « La Quotidienne » de France 5 : tous à vos postes AUJOURD'HUI 14 Janvier à 12h

Dernière minute : On l'avait annoncé hier, mais pour mieux coller à l'actualité (la loi ALUR est discutée cet après-midi en deuxième lecture à l'assemblée nationale), l'émission sera diffusée aujourd'hui, 14 janvier.
 
La Quotidienne est un programme proposé par France 5 qui met en lumière initiatives et expériences de façon interactive et contributive.
 
Alors évidemment, quand il s’agit de donner des conseils aux téléspectateurs concernant la copropriété, c’est l’ARC qui est invitée à parler dans le poste.
 
Estelle BARON, Responsable des chargés de mission à l’ARC a été interviewée a pu notamment répondre aux questions suivantes :
  • A quoi faut-il faire attention quand on achète en copropriété ?
  • Comment peut-on agir sur les charges communes ?
  • En cas de problème, faut-il changer de syndic ?
  • Comment faire pour mieux anticiper les grosses dépenses en copropriété ?
 
Pour en savoir plus, il suffit de regarder France 5 lundi à partir de 12h. Et si vous êtes au bureau, profitez de votre pause déjeuner pour vous connecter sur le site de du direct de France 5 : http://www.france5.fr/direct.
 
 

Formation de l'ARC à TAVERNY sur les ASL (et les AFUL) le Lundi 20 janvier 2014 de 18 heures 30 à 20 heures 30

Événements

La ville de TAVERNY organise son 5ème Atelier Logement sous forme de conférence  d'information sur le sujet 

  • des statuts et la gestion des équipements communs
  • des Associations Syndicale Libre (A.S.L.)
  • Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.)

 

 

Cette conférence se tiendra :

le Lundi 20 janvier 2014 de 18 heures 30 à 20 heures 30

Dans la salle du forum en rez-de-jardin, Place du Marché Neuf, Hotel de ville, 95150 TAVERNY

Lien vers le site de la Ville : http://www.ville-taverny.fr/fr/vie-quotidienne/se-loger-%C3%A0-taverny/permanence-dinformation-sur-le-logement-0

 

Marc DUBOIS, Juriste à l'ARC 95-78  interviendra pour animer cette cofnérence, et apporter des réponses aux présidents, directeurs, conseillers syndicaux ou copropriétaires pour mieux comprendre l'environnement  des ASL ou des AFUL.

 

Ci-après un extrait de la présentation de cette formation : 

 

1° Rappel des conditions juridiques nécessaires à l'établissement d'un plan de travaux..... 

 

2° Les  obligations à opérer pour la mise en conformité des statuts d'ASL et d'AFUL , au regard de l'obligation légale impartie par l'article 60 de l'ordonnance du 1er juillet 2004, et des conséquences pratiques et pénalisantes, de  la jurisprudence de la Cour de Cassation ( arrêt de la 3éme chambre Civile du 5 juillet 2011)

 

3° Etc...

 

Cet atelier est ouvert à tous, venez nombreux poser vos questions pour mieux comprendre.

 

Au plaisir de vous y rencontrer,

L'équipe de l'ARC