Formations (339)

Formation des gardiens à la maîtrise du poste chauffage : faites de votre gardien un acteur de la maîtrise des charges

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I.                   Prise en charge totale du coût de la formation grâce à un partenariat ARC – Agefos/PME

Comment les gardiens peuvent-ils efficacement participer à la réalisation d’économies d’énergie ? Comment peuvent-ils à la fois renforcer leur fonction, et valoriser leur poste ?

Pour répondre à ces questions, l’ARC développe un partenariat avec les AGEFOS pour la formation de vos gardiens d’immeubles sur le thème du Grenelle de l’environnement et de la maîtrise du poste chauffage en copropriété.

L’ARC a donc négocié, pour les copropriétés adhérentes à l’ARC, avec les Agefos-PME une formation de deux jours, dont le coût est entièrement pris en charge par les Agefos-PME. Cette formation - est organisée par notre institut formation professionnelle Copropriété Formation - aura lieu les mardi 22 mai et mardi 5 juin.

II.                 Ce que cette formation destinée aux gardiens apportera aux copropriétés

Après ces deux jours de formation (non consécutifs), votre gardien :

  1. saura faciliter les relations entre les occupants : on sait en effet que celles-ci sont souvent conflictuelles dès qu’il s’agit de températures des logements ou de dates des périodes de chauffage ;
  2. saura vous aider à maintenir un bon niveau de performance de vos installations : il saura en effet repérer et alerter la présence de certaines anomalies, il pourra aider à suivre et contrôler l’entretien et les travaux réalisés par le chauffagiste ;
  3. sera capable d’être un vrai relai du Conseil Syndical auprès des copropriétaires vis-à-vis des nouvelles dispositions, issues du Grenelle de l’Environnement, applicables aux copropriétés.

Cette formation pratique comprendra une visite approfondie d’une chaufferie (ou sous-station de chauffage urbain), et abordera les thèmes suivants :

ü      fonctionnement des installations,

ü      chauffage collectif : rôle du gardien,

ü      suivi des consommations (Bilan énergétique simplifié),

ü      nouvelles dispositions issues du Grenelle de l’Environnement applicables aux copropriétés,

ü      améliorations possibles (avec et sans travaux).

III.              Organisation pratique

-          Sur inscription

-          Mardi 22 mai et mardi 5 juin

-          Lieu : Copropriété Services 25 rue Joseph Python 75020 Paris

-          Horaires :

o       accueil 9h15

o       début de formation 9h30

o       fin de formation 17h00

-          Restauration : non prise en charge, plusieurs possibilités à proximité

IV.             Comment inscrire votre gardien

Pour inscrire votre gardien et si vous êtes adhérent collectif, il faut que vous complétiez le bulletin d’inscription ci-dessous.

 

Bulletin d’inscription : Formation Gardien – Grenelle – Chauffage collectif

 

N° d’adhérent :

Adresse :

Nombre de lots principaux :

Contact dans la copropriété

Nom

Téléphone                                         E-mail

      Fonction :      ¨ Président du Conseil Syndical  ¨ Membre du Conseil Syndical

¨ Syndic bénévole

Nom du syndic professionnel :

Nombre de gardiens de la copropriété à former :

Installations de chauffage :

Energie :        ¨ gaz             ¨ fioul            ¨ chauffage urbain

Production d’eau chaude : ¨ collective    ¨ individuelle

Demande particulière :

Comment nous retourner votre bulletin d’inscription :

·        par mail à contact@copropriete-services.fr

·        par fax au 01 40 30 07 57

·        ou par courrier :

Copropriété Services

25 rue Joseph Python

75020 PARIS

 

ABUS N° 3289 : Ascenseurs : l’intox de la fédération des Ascenseurs

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ABUS N° 3289 : Ascenseurs : l’intox de la fédération des Ascenseurs

 
La fédération des Ascenseurs continue à diffuser ses communiqués de Presse « intox » concernant le parc d’ascenseurs français qui - d’après elle - serait le plus « vétuste » (de quoi : d’Europe ? du monde ?).
 
Les chiffres et données de la fédération ne sont évidemment vérifiés par personne et relèvent de toute façon de la tromperie intellectuelle la plus regrettable comme on va le voir :
 
  1. certains pays ayant un parc immobilier récent beaucoup plus important que celui de la France (exemple : Espagne ou Allemagne ou Corée du sud) le parc d’ascenseurs de ces pays est lui aussi de ce fait en moyenne plus récent ;
  2. cela ne veut  cependant pas dire pour autant que le parc français soit plus vétuste, car un ascenseur de cinquante ans d’un immeuble situé à Paris peut avoir été entièrement rénové il y a dix ans et sera donc moins « vétuste » qu’un ascenseur espagnol de vingt ans non rénové!
 
Or, JAMAIS, les chiffres de la Fédération des Ascenseurs ne tiennent compte de cette réalité. Voici pourquoi nous parlons de tromperie, avec évidemment un objectif « commercial ».
 
En effet, la Fédération des Ascenseurs - constatant une baisse des commandes de travaux - nous refait tous les six mois le coup du parc le « plus vétuste du monde », tout cela pour dramatiser la situation et empêcher les Pouvoirs publics d’assouplir - comme nous le demandons - les délais de réalisation des travaux de mise en conformité.
 
Il est bien regrettable que certains journaux reprennent ces informations sans recul.
 
De notre côté nous avons relancé récemment Madame Cécile DUFLOT dans une lettre dont nous donnerons le texte la semaine prochaine dans un article intitulé : « Travaux d’ascenseurs : l’ARC remonte au créneau (à pieds) et fait des propositions à Madame Cécile DUFLOT ».
 
 

ABUS N° 3293 : Après les sites pour syndics qui exercent SANS carte, voici les sites pour syndics AVEC carte qui n’exercent pas...

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ABUS N° 3293 : Après les sites pour syndics qui exercent SANS carte, voici les sites pour syndics AVEC carte qui n’exercent pas...

 
I. Retour en arrière
 
Il y a quelques semaines nous avons épinglé un site hors la loi (abus numéro 3224) qui permettait à des « syndics » sans carte d’exercer leur noble métier... au détriment des copropriétaires.
 
 
II. De mieux en mieux
 
Aujourd’hui nous nous sommes aperçus qu’il y avait aussi des officines qui s’adressaient à des syndics qui sont bien détenteurs de la carte professionnelle (ce n’est pas très difficile) mais qui sont incapables de gérer leurs copropriétés (pour cause d’absence de personnel ou de matériel informatique, par exemple) ces officines font de la sous-traitance pour tout (comptabilité, convocations, suivi de l’immeuble, etc.).
 
En gros, vous élisez un syndic et c’est quelqu’un d’autre qui fait le travail. Plus préoccupant : ces syndics « sans bras et sans jambe » (peut-être « sans tête », aussi...) pratiquent des prix très bas pour mieux attirer les clients. Mais comme ils « sous-traitent » (c’est le cas de le dire) tout le travail et que les sous-traitants sont forcément moins payés que le donneur d’ordre, le résultat est également forcément catastrophique.
 
Un exemple ?
Nous vous invitons à vous rendre sur le site : http://www.gerer-ma-copro.fr/Default.aspx dans lequel on peut lire  « Externalisez la gestion de vos copropriétés.  Nous prenons en charge la mise en place de vos copropriétés, leur reprise et leur suivi comptable, et la réalisation de vos envois postaux ».
III. Délégation interdite
 
Indépendamment du fait que ce dispositif est calamiteux, il faut savoir - et c’est heureux - que le contrat de syndic est personnel (on dit : intuitu personae) et qu’il est interdit à un syndic de déléguer ses missions (encore heureux...).
 
IV. Des services proposés aussi aux syndics bénévoles
 
Faute de se contenter de proposer leurs services aux syndics professionnels, ces officines offrent aussi leur prestation aux syndics bénévoles. De prime abord, on pourrait penser que cela est une excellente solution !
D’un côté, un prestataire qui se charge de l’administratif et de la comptabilité ; de l’autre  le syndic bénévole qui s’occupe de la gestion courante !
 
Mais en réalité ce vieux modèle qui pourrait sembler innovant est un véritable  « attrape-nigaud »!
 
Reprenons le raisonnement :
 
Une copropriété est déçue de son syndic professionnel et n’arrive pas à trouver un syndic qui lui convient.
Le conseil syndical décide alors de se gérer en gestion directe et désigne pour cela un syndic non professionnel. Ce dernier ne veut pas trop perdre de temps avec la partie administrative (envoi des appels de fonds, convocations d’assemblée générale) ou la partie comptable et la délègue entièrement à « l’officine miracle » pour un prix quasi équivalent à un syndic professionnel.
Les premiers temps, cela se passe bien. Mais au fur et à mesure, cette officine absorbe de plus en plus de copropriétés ne pouvant plus les gérer aussi bien et recréant les mêmes problèmes que pose la gestion avec un syndic professionnel. La prestation alors rendue aux copropriétés se détériore laissant le syndic bénévole face à ses obligations sans lui donner les moyens et les outils pour les accomplir :
 
  • Impossible pour lui de faire des appels de fonds, puisqu’il n’a pas appris à le faire.
  • Impossible de saisir des informations dans la comptabilité de la copropriété.
  • Impossible de produire une convocation d’assemblée générale, etc.
 
Mais il y a encore pire, le syndic bénévole devient un véritable « homme de paille » dépouillé de toutes ses compétences :
 
  • Impossible de s’expliquer sur la comptabilité et les affectations des comptes.
  • Impossible d’expliquer comment a été calculée la régularisation des charges.
  • Impossible d’expliquer pourquoi le ravalement a été voté à la majorité simple et non absolue.
  • Impossible d’expliquer au notaire comment a été rempli l’état daté.
 
Le plus grave, c’est que cette solution « menotte » au vrai sens du terme la copropriété.
 
En effet, du fait que le syndic bénévole s’est dessaisi de la gestion de la copropriété il est impossible pour lui de la récupérer ou même de la transférer simplement à un syndic professionnel qui va demander des comptes au syndic bénévole.
 
Voila pourquoi l’ARC dénonce avec la plus grande fermeté ces « pseudo » solutions  et préfère donner aux syndics bénévoles les moyens pour gérer eux-mêmes leur copropriété plutôt que de les rendre dépendants.
 
 
V. Action de l’ARC
 
Nous avons donc décidé, pour régler les problèmes concernant les syndics professionnels :
 
  • d’alerter la FNAIM et l’UNIS ;
  • d’alerter la Préfecture de Police de Paris et les caisses de garantie.
 

Le communiqué de Presse (démarche commune de l’UFC Que Choisir et de l’ARC concernant les contrats de syndic) largement repris par la Presse

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La démarche commune de l’UFC Que Choisir (la principale organisation de consommateurs) et de l’ARC (la principale association de conseils syndicaux) auprès du Ministre de la Consommation, démarche dont nous avons déjà parlé dans notre article : « ARC/ Les Actions 08.11.12 :  Contrat de syndic. L’UFC Que  Choisir et l’ARC saisissent ensemble le Ministre Benoit HAMON », a donné lieu à un communiqué de Presse qui a été très repris.
 
Comme le dit ce communiqué (que nous reproduisons ci-dessous), il semble que le ministre Benoist HAMON ait entendu nos deux organisations et que la situation pourrait bouger. La Commission Relative à la Copropriété a d’ailleurs été saisie la semaine dernière d’une demande d’avis concernant la Recommandation de la Commission des Clauses Abusives (parue en octobre 2011... ! Il était temps) relatif à l’arrêté NOVELLI du 19 mars 2010.
 
Nous allons donc tenter de faire passer auprès des ministères l’idée d’un contrat : dit « tout, sauf ». Tout est dans la gestion courante, sauf ce qui est listé de façon limitative (liste des prestations particulières et privatives).
 
Nous y revendrons bientôt ; en attendant voici le Communiqué de Presse :
 
Communiqué de Presse
L’UFC Que Choisir et l’ARC saisissent ensemble Benoist HAMON, Ministre de la Consommation pour une réforme immédiate de l’arrêté du 19 mars 2010
 
Paris, le 16 novembre 2012
 
Mesdames, Messieurs,
 
La plus grande association de consommateurs (L’UFC Que Choisir) et la plus grande association de conseils syndicaux et de copropriétaires (l’ARC), viennent de saisir ENSEMBLE dans une lettre commune  le Ministre de la Consommation, M. Benoist HAMON, au sujet de l’arrêté du 19 mars 2010 sur les contrats de mandat de syndic. Il semble d’ailleurs, que M. Benoist HAMON ait déjà pris en compte cette demande commune et, que ses services se soient mis en relation avec le Ministère de la Justice à ce propos.
 
Que disent les deux associations ?
 
  1. Que cet arrêté - censé empêcher les clauses abusives ou illicites dans les contrats de syndic - s’avère inefficace et laisse prospérer de très nombreux abus tarifaires et clauses illicites.
  2. Que cet arrêté est non seulement imprécis et incomplet mais qu’il est, en plus, en contradiction avec d’autres textes réglementaires plus importants (décret ou loi).
  3. Que ce ne sont pas seulement les enquêtes lancées par les associations et par les médias qui le démontrent, mais la Commission des Clauses Abusives en 2011 et la Cour d’Appel de Grenoble en 2012.
  4. Qu’il est urgent d’améliorer sans attendre le texte de cet arrêté pour sortir de la situation actuelle où 95 % des contrats de syndic renferment des clauses - tarifaires et non tarifaires - illégales ou abusives.
 
Nul besoin de légiférer pour cela : il suffit de réformer l’arrêté, ce que le Ministre peut faire sans attendre et de sa seule autorité, tout simplement en prenant en compte :
 
  1. l’avis de la Commission des Clauses Abusives ;
  2. l’avis des juges ;
  3. les enquêtes répétées et accablantes des deux associations sur le sujet.
 
Nous restons à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Recevez, Mesdames, Messieurs, l’assurance de mes salutations distinguées.
 
 
M. Fernand Champavier
                                                                                                          Le président de l’ARC »
 
 
                                              
 

Audit global partagé : il faut faire son B.I.C. avant tout. Attention aux professionnels « indélicats »

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Incroyable : alors que notre démarche sur l’audit global partagé est à peine en place, certains syndics s’y référent déjà. Les uns le font en ayant adhéré totalement à la démarche, ce qui nous réjouit ; mais d’autres ont, sans doute, vu là un moyen de « pousser à la consommation » tout en utilisant l’ARC... Voyons cela et ouvrons les yeux.

 

I. La démarche d’audit global partagé : rappel

 

Comme nous l’expliquons dans notre dossier numéro 1 du mois de septembre 2012 et comme Planète Copropriété l’explique très bien aussi sur son site, la démarche de l’audit global partagé se fonde sur les constats suivants :

 

  1. Les audits « partiels » (thermiques, bâti, réseaux, etc.) ne servent pas à grand-chose, car il faut une vision globale du bâtiment. D’où l’idée d’audit global.
  2. Les audits qui ne sont pas faits suite à une demande de la copropriété (et du conseil syndical) et sont peu, voire très peu efficace. D’où l’idée d’audit global partagé (c’est-à-dire réalisé en concertation) plus efficace et aussi moins cher.
  3. Enfin, les audits - même globaux et partagés - qui sont réalisés dans des copropriétés qui ne sont pas « à niveau » sur certains aspects importants de la gestion (niveau des charges ; niveau des impayés, niveau d’implication des copropriétaires, etc.) - resteront également inefficaces.

 

Voilà pourquoi - avant de se lancer, dans un audit global partagé - il est impératif que le conseil syndical remplisse son B.I.C. (Bilan Initial de Copropriété), et mette en place, si nécessaire, les moyens pour mettre la copropriété « à niveau ».

 

À défaut, là encore, la copropriété perdra son temps et son argent.

 

II. Méfiez-vous de ceux qui chercheront à éviter le B.I.C.

 

Si vous avez bien compris ce qui précède, vous comprendrez aussi pourquoi il faut se méfier de ceux qui, soit ne parleront pas du B.I.C., soit en feront une simple formalité.

 

Ceux-là ne seront préoccupés ni de vous aider ni d’aider votre copropriété, mais de placer des « audits globaux » puis des travaux.

 

Non seulement le B.I.C. est une étape indispensable, mais surtout la « mise à niveau » qui en découle est, elle aussi, incontournable. C’est la clef du succès.

 

Et si vous devez reporter de un ou deux ans le lancement d’un audit pour faire cette mise à niveau, non seulement ce ne sera pas du temps perdu, mais ce sera du temps et de l’efficacité gagnés pour après.

 

Résumons :

 

audit global partagé 

=

B.I.C. PUIS mise à niveau PUIS audit global partagé au sens strict.

 

 

Rappelons que vous pouvez trouver le B.I.C. sur ce site :

 

ou celui de Planète Copropriété :

http://planete-copropriete.com/index.php/fr/blog/179-bic-tous-les-documents

 

Le cadeaux de Noël de l’ARC

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  • Vous avez un syndic bénévole qui se dévoue pour gérer votre copropriété.
  • Vous ne savez pas quoi lui faire comme cadeau pour Noël ?
  • Ne cherchez plus et offrez-lui - pour 2 €, seulement - ce petit guide très savoureux

 

 

 

2 €, à venir chercher à l’ARC ou à commander (+ 2 € de frais de port).

ARC : 25-31, rue Joseph Python - 75020 PARIS

Vous pouvez aussi offrir avec les autres guides de l’ARC... Voir :

http://arc-copro.fr/site/guides/guides.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ABUS N° 3305 Syndics sans carte : la Presse fait écho à l’action de l’ARC et la FNAIM réécrit le Tartuffe

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ABUS N° 3305 Syndics sans carte : la Presse fait écho à l’action de l’ARC et la FNAIM réécrit le Tartuffe

 
La Presse a largement repris nos communiqués sur les syndics sans carte (voir abus numéro : 3287 et 3293), ce qui est encourageant.
 
 
À titre d’exemple, voici un article du FIGARO qui fait état des problèmes. La fin de l’article est cependant assez cocasse. D’ici une semaine, la FNAIM dira que c’est elle qui a fait fermer le site. Ô misère !
 
Voici l’article Le Figaro le 29/11/2012
 

« Agence immobilière un site internet frauduleux fermé grâce à l’ARC

 
« L'entreprise qui promettait d'offrir la possibilité de créer ou reprendre une agence immobilière sans même en avoir les compétences a été fermée suite à une enquête du ministère de la Justice, [après la plainte de l’ARC].
« Devenir agent immobilier [transactionnaire ou syndic de copropriété] pour 500 euros par mois ne sera plus possible. La société « Carte-agent-immobilier », qui proposait ce service, a en effet été fermée ce jeudi, selon l'Association des responsables de copropriété (Arc). Sur son site internet, l'entreprise permettait à ses clients de créer ou reprendre une agence immobilière [donc un cabinet de syndic] même sans disposer «de l'aptitude professionnelle» adéquate. Elle promettait d'«amener une solution qui vous permettra d'ouvrir votre agence grâce à la mise en place d'un gérant qui vous amènera toutes les autorisations professionnelles». D'après une annonce publicitaire postée sur un site spécialisé en avril dernier, la rémunération du gérant se faisait à prix fixe de 500 euros net par mois «sans intéressement au chiffre d'affaires». La société assurait pouvoir «rédiger vos statuts de sociétés en 24h pour créer votre agence».
Dès hier après-midi, le site internet en question ne fonctionnait plus et le téléphone était sur répondeur. [Scandalisée] par les pratiques douteuses de cette société, l'ARC avait été la première à tirer la sonnette d'alarme.
 D'après elle, « Carte- agent-immobilier » proposait clairement de contourner la loi Hoguet de 1970 qui fixe les conditions d'exercice de la profession d'agents immobiliers. «Les syndics créés auraient été illégaux car sans carte professionnelle. De plus, la démarche était sournoise: on ne sait pas qui exactement était désigné comme gérant. En cas d'action en justice des futurs co-propriétaires, vers qui ces derniers pouvaient-ils se tourner ?», s'interrogeait-on chez l'ARC.
 
 
 « Inquiète, l'association avait demandé à la ministre de la Justice Christiane Taubira de se pencher sur le sujet pour «faire engager les poursuites nécessaires immédiates tant à l'encontre des responsables du site internet, que des syndics qui utilisent le dispositif illégal mis en place».
« Cette dernière avait répondu à cet appel en ouvrant une enquête sur ce site internet. «J'ai demandé aux services compétents de la direction des affaires civiles de transmettre la publicité en cause au procureur général de la Cour d'Appel de Paris auquel il reviendra de rechercher si cette entreprise a participé à la commission d'une infraction», écrivait la ministre dans un courrier adressé à l'Association des responsables de copropriété. Selon Christiane Taubira, «l'objectif visant à assurer la protection des consommateurs est essentiel et il convient à cet égard de veiller à ce que les règles régissant les conditions d'accès aux activités soumises à la loi Hoguet, édictées dans ce but, soient respectées».
« L'argument est aujourd'hui repris par la Fnaim. «Face à l'exercice illégal de la profession par des personnes ne disposant pas des aptitudes exigées par la loi», cette dernière a mis en place «une cellule de veille pour identifier et dénoncer les pratiques illicites sur l'ensemble du territoire». La principale fédération d'agents immobiliers attend beaucoup de la réforme de la loi Hoguet qui aura lieu dans la prochaine loi-cadre pour le logement. Elle espère que les changements apporteront «une sécurisation encore plus importante du consommateur avec notamment une refonte des conditions d'accès, d'exercice et de contrôle de la profession, mais aussi des mesures significatives à l'égard des abus constatés ».
 
Entre nous, la FNAIM ne manque pas d’air :
 
  1. D’abord elle indique qu’elle a mis en place une « cellule de veille ». Quand ? Avant la saisine de l’ARC ? Si, c’est le cas, c’est inquiétant, car cette cellule n’a rien vu. Après ? C’est encore plus inquiétant, car cela veut dire que la FNAIM ne faisait RIEN.
 
  1. Ensuite elle appelle de ses vœux des « mesures significatives à l’égard des abus constatés », alors qu’au bout de deux ans sa Commission de déontologie a refusé l’exclusion d’un gros syndics qui pratiquait la « ristourne en gros » !!! (voir nos abus sur ASC-Groupe)
 
On peut conseiller à la FNAIM de relire l’excellent TARTUFFE de Molière, puis le « Ils ne manquent de culot » du non moins excellent Sacha GUITRY...
 
 
 

ABUS N° 3311 Le Salon « dépendant » de la Copropriété (Porte de Versailles) ne se moquerait-il pas des copropriétaires ?

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ABUS N° 3311 Le Salon « dépendant » de la Copropriété (Porte de Versailles) ne se moquerait-il pas des copropriétaires ?

 
Un salon  "be to be"

Il y a quatre ans les organisateurs du “Salon de la Copropriété” nous ont déclaré qui nous ne pourrions plus être présent à leur salon, car ce salon était désormais un salon (ne rigolez pas) « be to be » (business to business ; professionnels pour les professionnels).
 
En fait les professionnels trouvaient que l’ARC tenait trop de place dans ce salon et leur faisait de l’ombre, d’où notre éviction.  
Comme on sait, nous n’avons pas gémi et avons décidé non seulement de ne pas insister pour être présent dans ce salon, mais en plus de créer notre propre salon dit : « Salon indépendant des copropriétaires ».  
Chacun a ainsi pu le constater en 2012 : la quatrième édition de notre salon a été un incroyable succès. Non seulement un salon plein pendant deux jours, mais un salon très apprécié par les professionnels eux-mêmes.
Un seul chiffre : alors que le salon de la Porte de Versailles dispose de moyens considérables et d’une « aide » de plusieurs fédérations professionnelles influentes (FNAIM, UNIS, fédération des Ascenseurs, etc.), le salon « versaillais » n’a accueilli que 150 exposants (certains stands ayant d’ailleurs été bradés dans les derniers jours comme on nous l’a rapporté), alors que notre modeste salon a lui accueilli 100 exposants (et aurait pu en accueillir plus si nous n’avions pas manqué de place).
 
Pour plus d’informations, voir le site : http://www.salon-copropriete-arc.fr 
 
Quand le gros syndic SERGIC tient un stand concernant une filiale dédiée aux...syndics bénévoles
Oui, vous avez bien lu : le cinquième syndic français tenait dans ce salon « dépendant » un stand uniquement destiné à vanter les mérites de sa filiale d’assistance aux syndics bénévoles !   Ça se passe de commentaire, sauf que SERGIC n’a visiblement pas bien compris ce qu’était un syndic bénévole comme nous le montrons dans un article spécial.  
En attendant, rions : l’ARC a été interdite de salon parce que celui-ci était (soi-disant) réservé aux professionnels et quatre ans après on y retrouve un gros syndic professionnel qui cherche à attraper les syndics bénévoles NON professionnels au lasso. Et on dira après qu’on exagère. Ô misère !