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Communiqué de presse : Publication d’une étude indépendante : 80 à 90% des foyers n’ont pas de solution fiable pour individualiser leurs consommations de chauffage

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Communiqué de presse,  Paris, le 16 février 2017

Publication d’une étude indépendante : 80 à 90% des foyers n’ont pas de solution fiable pour individualiser leurs consommations de chauffage

 
L’individualisation des frais de chauffage à l’aide de répartiteurs n’est pas fiable : c’est ce que prouve une étude réalisée par le bureau d’étude indépendant Enertech, à la demande de l’ARC suite aux alertes répétées des copropriétaires et des locataires.
La réglementation obligeant à répartir les frais de chauffage collectif en fonction des consommations individuelles doit entrer en vigueur à partir du 1er avril 2017.
Pour répondre à cette obligation, les prestataires proposent d’installer des répartiteurs de frais de chauffage dans 80 à 90 % des immeubles. Six millions de personnes parmi les 10 millions chauffés collectivement sont concernées.
Mais l’individualisation avec des répartiteurs n’est pas fiable, comme le prouvent les deux principales révélations de cette étude :
  1. Elle présente de multiples sources d’erreurs :
    • mauvaise estimation des températures par le répartiteur ;
    • mauvais positionnement du répartiteur sur le radiateur ;
    • mauvaise identification du radiateur par le prestataire ;
    • réseau de chauffage vétuste, mal conçu ou mal purgé.
Dans les cas étudiés par Enertech, ces erreurs peuvent entraîner une surestimation des consommations allant jusqu’à 86%.
 
  1. La mesure du répartiteur peut se voir très simplement faussée (volontairement ou non) par l’usager :
    • présence d’une autre source de chaleur à proximité ;
    • simple vêtement posé sur le répartiteur.
Dans les cas étudiés par Enertech, ces erreurs peuvent entraîner une sous-estimation de la consommation allant jusqu’à 29%.
L’étude conclut qu’un répartiteur « ne peut raisonnablement pas être considéré comme un moyen fiable » de respecter la réglementation prochainement en vigueur, et confirme qu’un répartiteur ne mesure pas une consommation de chaleur au sens de l’article R. 241-7 du code de l’énergie.
Est-il normal d’inciter les copropriétaires à installer des répartiteurs pour répondre à cette obligation en les menaçant de sanction ? L’ARC appelle donc les pouvoirs publics à prendre acte des lacunes des répartiteurs, qui ne permettent pas au consommateur de payer son chauffage en fonction de ce qu’il consomme réellement.
L’ARC rappelle que d'autres solutions, mieux adaptées et plus économiques, existent pour inciter les ménages à la maîtrise de leurs consommations d’énergie.
 
L’étude « individualisation des frais de chauffage » est disponible sur le site d’Enertech ou en téléchargement ci-dessous.
Exemple de répartiteur
 
L’Association des Responsables de Copropriété est une association à but non lucratif, implantée actuellement sur plus de 14 000 immeubles en copropriété, dont certains de plus de 5 000 logements. L’ARC est une association indépendante, tant des pouvoirs publics ou collectivités territoriales que des professionnels, syndicats, partis politiques. Elle ne touche aucune subvention et vit des cotisations et services rendus à ses adhérents.
Ses objectifs :
Aider les conseils syndicaux et syndics bénévoles à mieux gérer leur immeuble (étude des charges, renégociation des contrats, mise en place d’outils de gestion économe…), à résoudre les problèmes juridiques et pratiques de leur copropriété, à contrôler les professionnels (syndics, entreprises, prestataires de services…) et à se former sur tous les problèmes de la copropriété.
Améliorer le fonctionnement général de la copropriété. L’ARC est force de propositions sur toutes les questions touchant la copropriété (évolution de la loi de 1965, textes relatifs au contrôle des syndics, à la normalisation des contrats, à la gestion de l’énergie et de l’eau, à la gestion du personnel d’immeuble, à la fiscalité des copropriétés, aux gros travaux, au traitement des copropriétés en difficulté, etc.).
Pour en savoir plus : http://arc-copro.fr/
 
 
Contact presse :
Julien ALLIX, Pôle Énergie Eau, 01 40 30 42 82 julien.allix@arc-copro.fr
Nathalie GENTAZ, Chargée de communication, 01 40 30 12 82 nathalie.gentaz@arc-copro.fr
 
 

Devenez un adhérent « super branché » grâce à la prochaine session de la Web TV de l’ARC

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Devenez un adhérent « super branché »

grâce à la prochaine session de la Web TV de l’ARC

 

Lors de la prochaine session WebTV du mardi 28 mars 2017 à 19h, vous pourrez assister à une présentation aux adhérents collectifs des outils proposés par l’ARC via Le Portail de l’Adhérent à l’adresse suivante : www.leportaildelarc.fr.

Connectez-vous pour surfer en même temps que l’animateur de cette séance, M. POUEY, Directeur de Copropriété Services, sur les différents sites :

  • en commençant par
    • COPRO-SYNDIC, le site permettant de générer un contrat type de syndic ou d’évaluer la performance d’un contrat proposé par un syndic professionnel ;
    • COPRO-DEVIS, la plateforme de lancement d’appel d’offres ou de consultation des entreprises référencées par Copropriété Services ;
    • COPRO-GAZELEC, la plateforme de lancement des appels d’offres pour le gaz ou l’électricité ;
  • - en continuant par :
    • OSCAR et OSCARVILLE : les observatoires des charges de copropriété permettant d’évaluer la performance de la gestion de sa résidence
    • COPRO-GESTION et COPRO-PAIE : les sites d’aide à la gestion comptable (COPRO-GESTION) ou à la gestion de la paie (COPRO-PAIE) des copropriétés gérées par un syndic bénévole ;
  • en poursuivant par :
    • COPRO-NET : l’extranet permettant de mettre à la disposition des différents acteurs de la copropriété (syndic, conseil syndical, copropriétaire) un espace d’échanges et d’informations ;
    • COPRO-FORUM (Nouvelle version), le site permettant d’animer des forums sur les pratiques des syndics ou sur les abus ou dysfonctionnements supportés par les copropriétés ;
  • en finissant par :
    • EVENEMENTS DE L’ARC : le site d’accès aux supports de présentation des salons, des colloques et des mardis techniques de l’ARC
    • OUTILS WEB : le site d’accès à une dizaine de sites Web mis à disposition par les entreprises ou associations partenaires : VIGIK, QUALITEL, PRIMES ENERGIE…

Et bien évidemment, nous irons faire un petit tour sur le site d’informations de l’ARC accessible via l’adresse www.arc-copro

 

LIEN D ACCES A LA PAGE D INSCRIPTION  A UTILISER IMPERATIVEMENT  POUR VOUS ENREGISTRER ET POUVOIR ACCEDER A LA FORMATION LE 28 MARS 2017

 

https://arc-copro.learnybox.com/inscription-9/

 

Nouveau Gouvernement : l’ARC en marche pour une nouvelle mobilisation

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Nouveau gouvernement :

l’ARC en marche pour une nouvelle mobilisation

 
 
Mercredi dernier a été présenté le nouveau gouvernement de M. Edouard Philippe. Première surprise de taille : il n’existe plus de ministère dédié au logement, thème qui est à présent inclus dans celui du Ministère de la Cohésion des territoires dirigé par Monsieur Richard Ferrand.
 
Bonne ou mauvaise nouvelle ? Trop tôt pour le dire...
 
Néanmoins, on peut estimer que la question du logement doit être considérée de manière plus large, justifiant qu’elle soit intégrée dans un ministère qui aura pour but de promouvoir la cohésion entre les différents acteurs de l’immobilier dans le cadre d’une politique territoriale cohérente.
 
En effet, bien souvent, les gouvernements successifs ont mis de côté le volet « copropriété » pour laisser place aux difficultés liées au logement social ou à des questions qui relèvent de la construction et la transaction immobilières.
 
Il est donc nécessaire de rappeler aux différents ministères que la copropriété représente au bas mot 700 000 immeubles et 8 millions de copropriétaires, justifiant que l’on prenne en considération les problématiques rencontrées.
 
Et pour cause, il existe depuis de longue date un malaise profond au sein des copropriétés, notamment entre les conseillers syndicaux vis-à-vis de leur syndic, se traduisant par une méfiance réciproque.
 
Notre action imminente va donc consister à nous mettre en relation avec l’ensemble des ministères qui ont la possibilité de faire évoluer l’administration des copropriétés et la rénovation, y compris énergétique, des immeubles.
 
Pour cela, il est tout d’abord nécessaire de faire un bilan sur les avancées et les échecs des lois ALUR et de transition énergétique, afin d’être en mesure de leur présenter nos analyses et préconisations.
 
C’est dans ce cadre que nous avons d’ores et déjà envoyé à ces ministères un courrier pour leur faire part de notre approche en vue de réunions de travail d’urgence.
 
À travers cet article, nous allons donc présenter les grandes lignes de nos différents courriers.
  1. Monsieur Edouard Philippe : Premier ministre

Notre premier courrier a été envoyé au Premier ministre pour l’interroger sur ses motivations à ne pas avoir nommé un ministère spécifique au logement, ce qui rompt avec un usage qui a été pratiqué tout au long de la Ve République. 
 
Cette interrogation nous paraît fondamentale pour s’assurer que le nouveau gouvernement ne considère pas les questions liées au logement et plus précisément à la copropriété comme accessoires.
 
Par ailleurs, nous l’avons sollicité pour savoir si les éventuelles réformes sur ce volet seront bien prises en concertation avec les représentants des syndicats de copropriétaires que nous sommes.
 
Il s’agit donc de nous assurer que le Premier ministre sera garant d’une parité entre les professionnels de l’immobilier et les représentants des syndicats de copropriétaires lors des négociations sur les évolutions légales et réglementaires concernant le domaine de la copropriété.
  1. Monsieur Richard Ferrand : ministre de la Cohésion des territoires

En parallèle du courrier envoyé au Premier ministre, nous avons saisi le ministre M. Richard Ferrand afin de savoir comment il compte traiter les questions liées à la copropriété, notamment en lui suggérant de nommer une personne dédiée aux questions relatives au logement et à l’habitation.
 
Ce point est capital, car il permet d’identifier un interlocuteur pour aborder toutes les mesures de la loi ALUR non-encore entrées en vigueur du fait du défaut de publication des textes réglementaires, ainsi que les futures réformes dont la mise en place pour améliorer la gestion des copropriétés est nécessaire.
 
Le sujet brûlant reste la mise en place de la commission de contrôle qui a pour objet de sanctionner les syndics en cas de manquement aux dispositions prévues dans les textes légaux, réglementaires et déontologiques.
 
En effet, en catastrophe, l’ancienne ministre du logement a publié le 10 mai dernier le décret sur le fonctionnement du CNTGI et de la commission de contrôle, sans pour autant en définir ses membres. Et pour cause, ces deux instances présentent deux lacunes flagrantes.
 
La première est la composition déséquilibrée de cette instance, avec une hégémonie des professionnels de l’immobilier au détriment de la représentation des consommateurs, qui se retrouvent sous représentés et en incapacité flagrante de bénéficier d’une défense impartiale.
 
La seconde est que les intérêts des syndicats de copropriétaires ne sont tout simplement pas représentés au sein de cette commission, sachant qu'ils ne sont pas légalement considérés comme des consommateurs.
 
Par conséquent, les associations de consommateurs ne sont pas légitimes pour représenter les syndicats des copropriétaires.
 
C’est pour cela que nous réclamons un rééquilibrage des pouvoirs et des représentations au sein de ces deux instances en demandant que l’ARC siège à ces commissions et d’autant plus que nous étions membres de l’ancienne commission relative à la copropriété (CRC).
  1. Monsieur François Bayrou : Ministre d'État, garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Le volet « copropriété » a la particularité d’être géré par deux ministères qui sont celui du Logement (à présent assuré par celui de la Cohésion des territoires) et celui de la Justice.
 
Un panachage qui est d’ailleurs souvent difficile à comprendre, bloquant les réformes nécessaires. Néanmoins, il semble que la nomination des membres de la future commission de contrôle dépende du ministère de la Justice.
 
Nous allons donc expliquer à M. Bayrou que dans son approche centriste renforcée par un gouvernement qui revendique la parité et l’équilibre des pouvoirs, il est indispensable que des représentants des syndicats de copropriétaires et des copropriétaires puissent faire partie de cette commission.
 
Par ailleurs, le domaine de la copropriété souffre d’une difficulté qu’il est important d’aborder, sachant qu’elle crée un nœud dans la bonne gestion des immeubles et dans les relations entre le syndic et le conseil syndical. Il s’agit de la quasi-impunité des syndics professionnels.
 
En effet, la loi du 10 juillet 1965, modifiée à plusieurs reprises et encore dernièrement par la loi ALUR, liste plusieurs obligations à l’égard du syndic sans pour autant prévoir des sanctions en cas de manquement.

Ainsi, les syndics professionnels dérogent régulièrement à leurs obligations sans être inquiétés par une sanction administrative ou judiciaire. Cette situation crée donc les abus et les dérives que l’on connaît, intensifiant la méfiance des copropriétaires et conseillers syndicaux à l’égard de leurs syndics.
 
C’est dans ce cadre que nous demandons une réflexion globale sur le métier de syndic, qui doit prévoir des mesures coercitives en cas d’agissement illégal. L’objectif est double : assainir la profession et permettre une meilleure collaboration entre le conseil syndical et son syndic.
  1. Monsieur Nicolas Hulot : Ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire

Dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, Mme Ségolène Royal a introduit une obligation d’individualisation des frais de chaleur. Ce dispositif est présenté comme un moyen efficace pour réduire les consommations énergétiques des immeubles.
 
Une mesure séduisante s’il existait un moyen technique fiable et rentable qui permettrait de calculer avec précision les consommations individuelles pour chaque logement.
 
Or, l’ensemble des rapports réalisés par des bureaux d’études indépendants ont pu démontrer que les répartiteurs de frais de chaleur présentaient des dysfonctionnements importants, ne pouvant pas être retenus comme une solution crédible exempte de tout risque d’erreur dans la répartition des consommations de chauffage.
 
Pire, les réductions énergétiques annoncées par les installateurs ne sont pas au rendez-vous, expliquant pourquoi ces derniers ne souhaitent pas s’engager contractuellement sur des performances.
 
Ainsi, le constat actuel est alarmant puisque non seulement les consommations énergétiques ne baissent pas mais en plus, les copropriétaires considèrent à tort que cet équipement est suffisant et qu’il n’est donc pas nécessaire d’engager des travaux ambitieux de rénovation.
 
Malgré cette réalité, Mme Royal s’est entêté à vouloir imposer cet équipement sachant qu’à présent, elle souhaite créer une entreprise dédiée à la « croissance et à la finance vertes »...
 
C’est dans ce cadre nébuleux que nous demandons à M. Hulot de prononcer un moratoire sur l’obligation de l’individualisation des frais de chaleur, le temps qu’il se fasse sa propre idée sur la pertinence de cet équipement, loin des lobbies des grands groupes.
  1. Monsieur Bruno Lemaire : Ministre de l’Économie

La loi ALUR a prévu la publication d’un décret sur le déplafonnement du livret A dont le titulaire est le syndicat de copropriétaires. Cette mesure qui devait être prise avant le 1er janvier 2016 a pour objectif de permettre aux copropriétés d’épargner des sommes importantes en vue de pouvoir entreprendre une politique pluriannuelle de travaux de rénovation.
 
Nous regrettons que ce texte réglementaire n’ait pas été publié, malgré les engagements successifs des ministres précédents qui avaient évoqué un déplafonnement graduel en fonction du nombre de lots que compose la copropriété. Le plafond maximal devait atteindre jusqu’à 900 000 euros.
 
Il est donc indispensable que ce décret entre rapidement en vigueur afin de ne pas décourager les copropriétaires à épargner. D’autant plus que depuis le 1er janvier 2017, les copropriétés ont l’obligation de constituer un fonds travaux.
 
D’ailleurs, de manière plus générale, nous demandons un véritable régime fiscal dédié aux syndicats de copropriétaires avec notamment la création d’un Plan d’Épargne Copropriété (PEC) qui permettrait de répondre aux difficultés liées à la transparence fiscale des copropriétés.
  1. Madame Muriel Penicaud : Ministre du Travail

En tant que représentant des syndicats de copropriétaires, l’ARC fait partie de la commission relative aux gardiens et employés d'immeubles, dans le collège « employeurs ».
 
Dernièrement, le ministère du Travail a réclamé une étude pour vérifier la représentativité des personnes siégeant à cette commission.
 
C’est ainsi que depuis huit mois, un audit a été diligenté nous permettant de démontrer haut la main notre représentativité à défendre les intérêts des syndicats de copropriétaires, avec plus de 14 000 copropriétés adhérentes.
 
Nous demandons donc à la ministre du Travail que notre place au sein de cette commission soit définitivement confirmée dans le cadre de la publication d’un arrêté.
  1. Monsieur Christophe Castaner : secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole de gouvernement

M. Castaner a été un des députés qui s’est mobilisé au cours des derniers mois pour que la commission de contrôle puisse être rapidement mise en place avec des garanties d’équilibre et surtout la possibilité pour le conseil syndical de pouvoir saisir cette instance en cas de difficulté avec son syndic.
 
C’est ainsi que nous avons obtenu, grâce à son intervention, des engagements de l’ancienne ministre du Logement (voir : Les derniers engagements de Madame Cosse au sujet de la commission de contrôle )  que nous souhaitons voir écrits noir sur blanc sur le prochain arrêté qui aura pour objet de nommer les membres qui siégeront au sein de cette commission.
 
Nous allons donc le saisir cette fois-ci en tant que secrétaire d’État pour qu’il appuie notre demande afin que cette commission ne soit pas reportée aux calendes grecques, et qu’elle garantisse un équilibre des pouvoirs.
  1. Monsieur Mounir MAHJOUBI, Secrétaire d'état chargé du Numérique

La loi ALUR a imposé aux syndics professionnels la mise en place d’un espace sécurisé dématérialisé appelé communément « extranet » dans toutes les copropriétés.
 
Cette évolution numérique était censée permettre une meilleure transparence dans la gestion des copropriétés et dans les échanges entre le syndic et les copropriétaires et conseillers syndicaux.
 
Deux ans et demi après son entrée en vigueur, on s’aperçoit que les effets escomptés ne sont pas au rendez-vous et que la plupart du temps, il s’agit d’une coquille vide qui est avant tout utilisée au profit du syndic.
 
La raison de cet échec est que la loi ALUR n’a pas eu le courage de renvoyer à un décret pour préciser les documents et options minimum que doit contenir cet extranet, aussi bien dans l’espace dédié aux copropriétaires que sur celui du conseil syndical
 
Pour pallier à cette insuffisance, l’ARC a élaboré un projet de décret qui a été soumis à M. Mahjoubi. 
 
Comme nous le voyons, les chantiers pour uniquement résorber les difficultés de l’ancien gouvernement sont énormes, sachant qu’en parallèle il est nécessaire de penser déjà à de nouvelles mesures, compte tenu des inquiétantes évolutions des copropriétés qui  basculent en fragilité, voire dans la difficulté.
 
 

La justice donne raison au Président de l’ARC et à notre association

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La justice donne raison au Président de l’ARC et à notre association

 

Depuis deux ans, l’ARC doit faire face à une cabale organisée par trois anciens membres du Conseil d’Administration (dont nous préservons les identités) qui, d’ailleurs, n’ont pas voulu se représenter lors de la dernière assemblée générale, évitant ainsi d’obtenir un score humiliant.

 

Au lieu de faire profil bas, ils ont préféré engager plusieurs actions judiciaires à l’encontre non seulement du Conseil d’administration actuel et en premier lieu de son président, mais aussi à l’égard de l’ARC. Le seul but recherché : nuire à la réputation et au sérieux de notre association.

 

La première procédure a été engagée devant le Tribunal de Police et visait le président actuel, Monsieur Gérard Andrieux, à titre individuel parce qu’il a qualifié ces trois « dissidents » de « voleurs » suite à leur utilisation du fichier des adhérents de l’ARC aux fins de leur envoyer des mails de « propagande ».

 

À cet égard, ils sollicitaient d’une part la condamnation de Monsieur Gérard Andrieux pour avoir tenu des propos diffamatoires et d’autre part des dommages et intérêts.

 

La seconde action concerne une procédure en référé devant le Tribunal de Grande Instance, en réclamant ni plus ni moins que la mise sous administration judiciaire de l’ARC.

Reprenons donc les deux décisions qui comme nous allons le constater, sont plus savoureuse l’une plus que l’autre.

  1. Une confirmation des propos tenus par le président

Le juge du tribunal de police semble avoir donné une leçon de droit et surtout de morale à ces trois protagonistes.

 

En effet, non seulement il a considéré que le président de l’ARC (Monsieur Gérard Andrieux) était non coupable, mais de surcroît, les demandes de dommages et intérêts réclamés par la partie adverse ont été rejetées.

 

Cette décision est très importante, car elle permet de confirmer que le fichier des adhérents est bien la totale propriété de l’ARC et que nul ne peut l’utiliser pour d’autres objets que ceux défendus par l’association, quand bien même il a été obtenu de manière licite.

 

C’est donc une première leçon donnée à ces trois personnes, mais ce n’est pas tout…le pire arrive pour eux qui est … le meilleur pour nous.

  1. Une juge des référées qui fait l’éloge de l’ARC

La présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris a considéré qu’il n’y avait pas lieu de mettre  sous administration l’ARC. Mais le plus jubilatoire, c’est qu’elle ne s’est pas arrêtée là.

 

En effet, elle a présenté sur plusieurs lignes le sérieux et l’investissement de notre association, condamnant au final les trois dissidents à payer 3000 euros au profit de l’ARC.

 

Nous ne résistons pas à présenter un extrait de la décision de la présidente du Tribunal de Grande Instance qui, il faut le reconnaitre, est tout simplement plaisant :

 

« (...) Les demandes d’annulation des conseils d’administration et assemblées générales se heurtent à une contestation sérieuse et nécessitent un examen au fond. L’ARC jouit d’un conseil d’administration, d’un président et de deux vice-présidents, d’un trésorier et enfin d’un directeur. Elle fonctionne normalement, le nombre des adhésions est croissant, le site Internet de l’ARC est très fréquenté et démontre la vitalité de l’association. Celle-ci publie également de la documentation « papier », notamment une revue trimestrielle, des ouvrages pratiques, organise des manifestations, a des services dédiés aux adhérents. Elle justifie de sa bonne santé financière. La volonté de nuire à l’association et à ses 45 salariés justifie la demande de provision sur la réparation du préjudice ainsi causé dirigée contre les demandeurs ».

 

Au-delà de ces décisions judiciaires qui nous réjouissent, nous sommes fiers de constater que la justice française reconnaît le travail entrepris par notre association, la forte implication de notre équipe au service des adhérents,  et profitons de cet article pour remercier tous ceux, adhérents, professionnels, et amis qui nous ont soutenus.

 

Nous espérons que la leçon est comprise pour ces trois ex-membres si conflictuels, dont nous espérons qu’ils passeront enfin leur chemin, pour que 100% de notre temps soit consacré à nos seuls adhérents.

 

Comptabilité de copropriété : à la portée de tous grâce à la formation comptabilité de 3 jours (1er semestre 2018)

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Comptabilité de copropriété : à la portée de tous grâce à la formation comptabilité de 3 jours

(1er semestre 2018)

 

Pour reprendre les différentes étapes de la gestion comptable et mieux appréhender les fondements de la comptabilité, les principales opérations comptables spécifiques à la copropriété et les méthodes d’organisation et de suivi de gestion.

 

Syndic bénévole, pour une gestion efficace de votre copropriété, il est indispensable de maîtriser les règles de la tenue de la comptabilité et c’est ce que vous apportera cette formation sur 3 jours.

   

Lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 février 2018

De 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00

Lieu : ARC – 75 020 PARIS

 

 

  1. Journées 1 et 2, Patrice MANILEVE, contrôleur aux comptes
  1. Les fondements de la comptabilité et la traduction des principales opérations,
  • Les bases de la comptabilité
    • Nature des opérations suivies en comptabilité,
    • Comptabilité d'engagement,
    • Compte, débit, crédit, partie double,
    • Exercice comptable et date de clôture,
    • Résultat (charges et produits) et bilan (dettes et créances, trésorerie),
    • Non compensation des comptes, rattachement des charges aux exercices,
    • Editions comptables : journal, balance, grand livre, documents de synthèse.
  • Adaptation au contexte de la Copropriété
    • Textes fondateurs : décret et arrêté comptables du 14 mars 2005 (+ impacts loi ALUR 2014)
    • Régime dérogatoire (art 14-3 loi du 10 juillet 1965) pour petites copropriétés,
    • Charges courantes, vs travaux et opérations exceptionnelles,
    • Travaux en cours,
    • Relevé des dépenses,
    • Regroupements de charges (clés de répartition),
    • Journaux comptables,
    • répartition,
    • Plan de comptes et « classes comptables »,
    • Annexes comptables.
  1. La comptabilité en pratique
  • Traduction comptable des principales opérations récurrentes
  • Traduction comptable des opérations de fin d’exercice
  1. Journée 3 : Laurence VILSALMON, Comptable spécialisée dans la gestion bénévole, Virginie GUIHARD, Responsable du Pôle Syndics Bénévoles
  1. Les conséquences juridiques et comptables des décisions d’assemblées générales
  • L’approbation des comptes, répartition et régularisation des charges
  • Le vote des budgets prévisionnels pour charges courantes et pour travaux ou opérations exceptionnelles et leur modalité de financement
  • La constitution d’une avance de trésorerie
  • La constitution d’un fonds travaux
  • La constitution d’une avance travaux
  • L’apurement de comptes d’attente
  • La réaffectation de comptes
  1. Bien réussir la transition
  • La reprise de la comptabilité du syndic sortant
  • L’utilisation d’un logiciel de comptabilité adapté à la tenue de la comptabilité de votre copropriété : réalisation d’une comptabilité de « A à Z » sur le logiciel de comptabilité Simply Syndic (version d’essai  téléchargeable ici : WWW.LOGIA.FR/LOGIA_WEB/FR/SIMPLYSYNDIC.EXE )

 

N.B. L’article 14-3 de la loi du 10 juillet 1965 prévoit un régime simplifié pour les copropriétés ayant moins de 10 lots principaux et un budget moyen sur les trois derniers exercices de 15 000 €. La comptabilité peut alors être tenue « en trésorerie » : enregistrement des encaissements et des règlements. Les engagements peuvent être constatés en fin d’exercice. Notons cependant que l’édition des annexes comptables obligatoires pour l’approbation des comptes de TOUTES LES COPROPRETES est difficilement réalisable sans tenue d’une comptabilité d’engagement

 

 

Frais d’inscription : 300 €, les trois jours

Inscription par mail à contact@arc-copro.fr en précisant : « Formation comptabilité sur 3 jours syndic bénévole Février 2018»

Règlement par courrier ou sur place pour confirmation de l’inscription avant le 15 janvier 2018 :

ARC, Formation, 27 rue Joseph Python, 75020 Paris

 

Le plus de l’ARC : Télécharger notre guide gratuit de la collection « Etre syndic bénévole en toute sérénité », ici : http://arc-copro.fr/librairie/etre-syndic-benevole-ndeg4-la-comptabilite-de-sa-copropriete-tenue-et-production-des

 

 

Et si vous souhaitez allez plus loin, notre manuel « La comptabilité pour tous », édition 2017, bon de commande ici : http://arc-copro.fr/librairie/la-comptabilite-pour-tous

 

 

 

 

 

Nouveau service d’aide à la comptabilité destiné au syndic bénévole : le coaching Simply syndic « FORMULE A LA CARTE »

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Nouveau service d’aide à la comptabilité destiné au syndic bénévole :

le coaching Simply syndic « FORMULE A LA CARTE »

Dans un souci de toujours mieux répondre aux besoins de nos adhérents, Copropriété-Services  propose  aux utilisateurs  de Simply Syndic un  nouveau service : le « Coaching Simply Syndic ».

Sur une session de plusieurs journées, des spécialistes de la tenue de la comptabilité de copropriété sur Simply Syndic accompagneront les syndics bénévoles à l’utilisation du logiciel mais également répondront à toutes leurs questions techniques comptables. 

Ce coaching se fera par groupes de niveaux, de 3 à 4 personnes, afin de faciliter les échanges et pratiques entre les participants.

Le niveau de chacun sera au préalable estimé dans le cadre d'un entretien avec la responsable comptabilité du Pôle Syndics Bénévoles. 

I. Trois sessions sont proposées

Ce coaching se déroule sur plusieurs sessions d’une journée.

Session N° 1 : Prise en main du logiciel 

Paramétrage de Simply Syndic : inscription des copropriétaires, enregistrement des lots, enregistrement des millièmes et des clés de répartitions,  aide à la constitution des budgets prévisionnels, reprise des « à nouveaux », etc.

Session N°2 : Tenue de la comptabilité au fil de l’exercice comptable

Les appels de provisions pour charges courantes ou opérations exceptionnelles, le fonds travaux, le suivi des avances et provisions diverses, le suivi des comptes copropriétaires et fournisseurs, les comptes d‘attente, l’analyse du grand-livre etc.

Session N° 3 : Clôture des comptes en fin d’exercice comptable

Rapprochement bancaire, répartition des charges courantes et des charges travaux ou exceptionnelles, régularisation des charges individuelles d’eau, réalisation et vérification des annexes comptables, etc.

1. Deux formules aux choix

La formule « complète » : de la prise en main du logiciel à la clôture des comptes en fin d’exercice, sur 3 jours,

au coût de 350 €uros.

La formule « essentielle » : tenue de la comptabilité au fil de l’exercice et clôture des comptes en fin d’exercice, sur 2 jours,  

au coût de 250 €uros.

La session supplémentaire de 4 h sera facturée 75 €.

2. Modalités pratiques

Les sessions de coaching se dérouleront de 9h à 13 h et de 14h à 18 h, en semaine à Copropriété-Services au 25, rue Joseph Python, 75020 PARIS.

Les jours de coaching seront programmés selon le niveau des participants et leurs disponibilités.

Les participants devront ABSOLUMENT venir avec :

  • Un ordinateur portable où Simply Syndic est prêt à utilisation ;
  • Le règlement de copropriété, l’état descriptif de division et le listing à jour des copropriétaires ;
  • les deux derniers procès-verbaux d’assemblée générale ;
  • l’ensemble des justificatifs comptables (factures, contrats de la copropriété, justificatifs de règlements des copropriétaires, relevés bancaires, etc.)
  • le grand livre comptable du syndic sortant le cas échéant.

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Pré-Inscription par mail à contact@copropriete-services.fr en précisant : «Coaching simply syndic» et en complétant le bulletin ci-dessous :

Nom/Prénom :

Adresse :

Téléphone :

Mail :

Numéro adhérent :

o Formule « complète », 350 €uros.

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L’OBSERVATOIRE DES CHARGES DE COPROPRIETE DU GRAND PARIS PUBLIE PAR LA FNAIM LA CONFIRMATION QUE LES SYNDICS ONT GAGNE AU GRATTAGE ET AU TIRAGE !

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L’OBSERVATOIRE DES CHARGES DE COPROPRIETE DU GRAND PARIS

PUBLIE PAR LA FNAIM

LA CONFIRMATION QUE LES SYNDICS ONT GAGNE

AU GRATTAGE ET AU TIRAGE !

 
La FNAIM du Grand Paris vient de publier les résultats de son observatoire portant sur l’exercice 2016. Consternant comme le montrent les éléments d’analyse ci-après !
 
LES HONORAIRES DES SYNDICS
 
Le résultat le plus édifiant concerne le bilan de l’évolution respective depuis 2013 des honoraires de base et des prestations particulières. La FNAIM explique que :
 
- les honoraires de base ont faiblement augmenté (+1%) de 2015 à 2016 mais elle ne relève surtout pas qu’ils ont augmenté de +19,2% de 2013 à 2016 du fait, de la mise en œuvre de la loi ALUR et de la mise en place des contrats types de syndic, alors que cette augmentation aurait dû être inférieure à 10%, du fait des prestations particulières intégrées dans les honoraires de base ;
 
- les prestations particulières, qui auraient dû diminuer à hauteur de l’augmentation des honoraires de base entre 2014 et 2015, sont restées quasiment stables (+1,2%). Elles ont par contre augmenté sans raison de +12,8% entre 2015 et encore plus fort de 20,13% depuis 2013.
 
C’est pour cela que l’on peut dire que les syndics ont gagné au GRATTAGE (augmentation des honoraires de 19,16% depuis 2013) et au TIRAGE (augmentation des prestations particulières de 20,13% depuis 2013). Nous avions signalé à juste raison cette dérive lors de la dernière communication de presse réalisée avec l’UFC Que Choisir accessible en cliquant sur le lien suivant http://arc-copro.com/p275
 
LE CHAUFFAGE
 
La FNAIM affiche un coût annuel de 270,23 € pour un appartement de 55 m2!
 
Quelle crédibilité peut-on accorder à ce résultat qui est du même niveau de montant que celui de la consommation en eau ?
 
Si on prend comme référence la consommation moyenne annuelle (12,5 MWh) d’un appartement chauffé au gaz (la ressource la moins chère actuellement), on obtient sur la base d’un tarif moyen de 50 € TTC le MWh un montant de 625 €.
 
Et que dire des baisses affichées pour le chauffage alors que l’hiver 2016 a été plus rigoureux que celui de 2015 (+13,3% de besoins en calories en plus) et de 2014 (+22% de calories en plus).
 
LES CHARGES TOTALES
 
Du fait de l’anomalie constatée ci-dessus par rapport aux dépenses moyennes  de chauffage, l’annonce de la stabilisation des charges totales pour l’évolution 2015-2016 ne peut qu’être erronée. Rappelons que notre observatoire des charges de copropriété, qui a fait l’objet d’une communication aux médias le 15 juin 2017, fait ressortir une augmentation d’environ 4% plus en rapport avec l’évolution effective des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
 
De façon plus générale, les ratios de charges par m2 fournis par cet observatoire ne représentent pas la réalité des charges supportées et sont inexploitables par les copropriétaires parce que la référence est la surface assurée, alors que ces derniers ne connaissent que la surface habitable de leur appartement. Comme on l’a maintes fois signalé, cette méthode de calcul ne sert aux syndics qu’à minorer les ratios de coûts au m2 et ainsi d’avoir un affichage moins dissuasif lors d’une transaction de vente.
 
Pour en savoir plus sur les résultats de l’observatoire des charges de copropriété de l’ARC, consultez le communiqué de presse accessible à l’adresse suivante http://arc-copro.com/hiw3 .
 

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ALERTE : SOCIETE DE COPROPRIETES – SOCOP à AVON (77) a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

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ALERTE :

SOCIETE DE COPROPRIETES – SOCOP

 à AVON (77)

a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

 
 
 
Nous avons été informés que :
le cabinet « SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP » à Avon, en activité depuis 31 ans, a été placé en redressement judiciaire par jugement en date du 19 juin 2017.
 
Cette situation risque d’entraîner de lourdes conséquences pour les copropriétés administrées par ces syndics,
 
Nous vous expliquons pourquoi, et comment réagir.

I. Que signifie une mesure de mise en redressement judiciaire ?

Au plan comptable, être en redressement judiciaire signifie pour une société qu’elle est incapable de couvrir son passif (l’argent qu’elle doit) avec son actif (l’argent qu’elle gagne).
 
Lorsqu’elle se trouve en situation de cessation de paiements, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus faire face au paiement des factures liées à son activité (le loyer de ses locaux professionnels, les salaires de ses employés, ses cotisations Urssaf, etc.).
 
Pour le cabinet SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP, la date de cessation des paiements est fixée par le juge au 8 septembre 2016.
 
Au plan juridique pour ce dossier, cela signifie :
 
- que le dirigeant est maintenu en fonction, un administrateur judiciaire n’ayant pas été désigné,
 
- qu’un mandataire judiciaire est désigné par le tribunal. Il a pour mission d’établir la liste et le montant des dettes de la société, donc du syndic, au jour de l’ouverture de la procédure (donc au jour du jugement). Ce sont les créanciers, chacun pour les factures qui le concernent, qui doivent déclarer au mandataire les sommes qui sont encore à la charge du syndic. Cette déclaration doit être faite dans un délai de 2 mois à compter de la publication au BODACC, qui est un journal officiel.
 
Par nature, le syndicat de copropriétaires n’est pas un créancier du syndic, mais un client.
Le placement en redressement ouvre une phase d’observation à l’issue de laquelle le tribunal devra décider du devenir de la société. Trois conséquences sont possibles :
  • soit la société parvient à surmonter cette mauvaise passe (augmentation de capital, renégociation de prêts, réduction des charges, nouveaux clients) et dans ce cas, elle s’en sort et continuera son activité.
  • Soit l’activité est cédée à un tiers repreneur. La cession d’éléments du fonds de commerce sera alors suivie d’une liquidation du cabinet. Il faut savoir que dès l’ouverture de la procédure, le tribunal peut chercher un repreneur sans informer les clients, donc sans informer les syndicats de copropriétaires ;
  • soit la société est purement liquidée et ferme définitivement, ce qui correspond hélas aux cas les plus couramment observés.
Attention : tant qu’il n’y a pas de liquidation judiciaire, la procédure de redressement judiciaire ne met pas fin au mandat du syndic : son contrat se poursuit jusqu’à son échéance ou jusqu’à la liquidation du cabinet.

II. Les mesures de précaution à prendre pour préserver vos intérêts

II est nécessaire que le conseil syndical récupère auprès du syndic ou de l’administrateur judiciaire quand l’un est désigné, dans les plus brefs délais, copie de tous les documents comptables de la copropriété concernant les deux derniers exercices et l’année en cours : grand livre, journaux (entre autres le journal de banque), les relevés bancaires avec les bordereaux de dépôts et les ordres de virement, les factures, les contrats, etc.
 
Il faut bien entendu contrôler les factures émises par votre syndic à votre copropriété afin de vous assurer qu’elles sont toutes justifiées, et n’ont pas servi à le « renflouer » financièrement.
 
Il faut ensuite vous rapprocher des entreprises de maintenance et des fournisseurs d’énergie de votre copropriété afin de savoir s’ils ont été payés de leur facture à échéance.
 
Si votre comptabilité n’a pas été correctement tenue les derniers mois, il faut essayer de la reconstituer.
 
Si votre copropriété est concernée par l’obligation de disposer d’un compte bancaire séparé (>15 lots): il faut demander par courrier AR à l’administrateur judiciaire rapidement si ce compte est réellement séparé.
 
Si c’est le cas, votre syndic ne pourra pas utiliser les fonds de votre syndicat pour les besoins de son cabinet. Mais il vaut mieux s’en assurer.
 
Si votre copropriété n’a pas de compte bancaire séparé : vous devrez contrôler les relevés de votre sous compte. Il est fort probable que le solde ne soit pas celui que vous attendiez…
 
Bien entendu il est nécessaire de s’assurer que les appels de charges payés par les copropriétaires ont bien été crédités sur le compte ou sous compte du syndicat.

III.  L’issue du redressement judiciaire.

Si votre syndic bénéficie d’un plan de redressement, son activité se poursuit comme donc tous ses mandats de syndic.
 
S’il y a cession d’activité : il n’y a pas transfert du contrat de syndic, on vous proposera un repreneur. Nous avons déjà traité cette question dans l’article suivant : www.arc-copro.com/r9y1.
 
S’il y a liquidation judiciaire : le contrat de syndic est caduc.
 
Nous vous conseillons donc d’anticiper cette possibilité et :
  • de rechercher un nouveau syndic ;
  • tout en contrôlant et reconstituant vos comptes surtout si vous avez un administrateur judiciaire à votre disposition, qui rend des comptes au juge commissaire…
Si l’issue vous est défavorable (cession ou liquidation) et que vous constatez qu’il manque des fonds à votre syndicat, vous pourrez alors produire votre créance auprès du garant financier de votre syndic avec tous les justificatifs nécessaires.
 
Face à cette situation concernant SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP  et à une issue sur laquelle nous n’avons pas de visibilité,  il est nécessaire que le conseil syndical prenne des mesures immédiates, afin d’éviter tous désagréments, qui pourraient être préjudiciables aux copropriétaires :
  1. Conformément à l’article 18 de la loi du  10 juillet 1965, réclamer les derniers relevés bancaires et contrôler l’ensemble des opérations portées au débit.
  2. Réclamez au syndic la feuille de présence des copropriétaires afin d’être en mesure, si cela s’avère nécessaire, de convoquer une assemblée générale « extraordinaire ».
  3. Alertez-vous en cas de changement/ départs de personnel (gestionnaires, assistants, comptables).
  4. Demandez copie du grand livre de la copropriété afin de vérifier si la comptabilité est toujours tenue à jour.
  5. Demandez le livre des fournisseurs et le livre de banque pour voir où en est le traitement des opérations
  6. Dans l’hypothèse possible d’un redressement se terminant par une liquidation, ou une cession, et si vous voulez choisir vous-même qui va vous administrer, commencez à prospecter pour trouver un nouveau syndic ou envisagez de passer en syndic bénévole.
  7.  Suivez de manière assidue le site de l’ARC afin d’être informé sur l’évolution de la situation…
 
 Une copropriété avertie en vaut deux …
 
Jugement d'ouverture
Bodacc A n°20170123 publié le 29/06/2017
Annonce n° 2412
Date : 2017-06-19
Jugement d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire
n°RCS : 334 571 387 RCS Melun
Dénomination :
SOCIETE DE COPROPRIETES
Sigle :
SOCOP
Forme :
Société par actions simplifiée
Activité :
Exploitation d'un cabinet de syndic de copropriété.
Adresse du siège social :
42 rue Bernard Palissy 77210 Avon
Complément Jugement :
Jugement prononçant l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire, date de cessation des paiements le 8 septembre 2016 désignant mandataire judiciaire SCP Christophe Ancel représentée par Me Christophe Ancel 13 Avenue Thiers 77000 Melun. Les créances sont à déclarer, dans les deux mois de la présente publication, auprès du Mandataire Judiciaire ou sur le portail électronique à l'adresse https://www.creditors-services.com.
 
 

La revue de l’ARC du troisième trimestre 2017 disponible en format électronique ou sur papier

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La revue de l’ARC du troisième trimestre 2017 disponible en format électronique ou sur papier

Depuis le 1er juillet 2017, l’ensemble de nos adhérents a reçu la revue trimestrielle de l’ARC qui comme toujours aborde les sujets d’actualité liés à la copropriété de manière la plus pédagogique possible et sans compromis.

 

A travers cette revue, seront notamment abordés le contrôle des honoraires de syndic qui devient plus jamais indispensable compte tenu de l’entrée en vigueur du contrat type ou bien encore la hausse des charges de copropriété et les postes sur lesquels il convient d’exercer un suivi attentif

 

Par ailleurs, cette revue fait un focus sur les dispositions règlementaires issues de la loi ALUR que le nouveau gouvernement devra publier ou amender.

 

Voici le sommaire qui vous attend:

 

Pour les adhérents qui souhaitent consulter l’intégralité de la revue en format électronique, le téléchargement est possible à partir du lien suivant : https://arc-copro.fr/librairie/les-revues-bulletins-de-larc

 

Les non adhérents peuvent se le procurer auprès de l’accueil de l’ARC au tarif de 6 €.