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L’ARC propose aux chambres syndicales de syndics et à PLURIENCE d’ouvrir NEUF chantiers

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L’ARC propose aux chambres syndicales de syndics et à PLURIENCE d’ouvrir NEUF chantiers
 
Nous avons du mal à comprendre : alors que la loi ALUR ouvre la porte à des mesures importantes attendues de longue date par les copropriétaires comme les professionnels, ceux-ci ne voient que les deux mesures qu’ils jugent négatives (le compte bancaire séparé et le contrat « tout sauf ») et semblent ne pas s’intéresser au reste.
 
L’ARC et l’UNARC - qui pensent que le volet copropriété de la loi ALUR, en partie issue du rapport de monsieur Dominique BRAYE, Président de l’ANaH, va permettre d’améliorer sensiblement le fonctionnement des copropriétés - a donc adressé une lettre aux présidents de la FNAIM, de l’UNIS et de PLURIENCE en insistant sur les aspects positifs de la loi et en leur proposant neuf chantiers.
 
Voici le courrier adressé il y a une semaine :
 
« Paris, le 25 Novembre 2013
Monsieur le président,
 
Vous faites actuellement connaître vos réserves - parfois importantes - concernant certaines dispositions de la loi ALUR, relatives au volet copropriété.
Nous comprenons vos inquiétudes, mais nous voudrions cependant vous convaincre dans cette lettre que la loi ALUR peut constituer - à certaines conditions et pour ce qui est du secteur de la copropriété qui seul nous concerne - une formidable opportunité pour permettre - ensemble (copropriétaires et syndics) - de résoudre les difficultés actuelles indéniables de la copropriété et des copropriétaires.
 
Prenons certaines des dispositions principales de cette loi une à une.
 
I. La programmation, la gestion et le financement des gros travaux en copropriété
 
La loi ALUR instaure - enfin - des règles de gouvernance en matière de programmation et de gestion des gros travaux en s’attaquant aussi bien aux problèmes techniques qu’aux problèmes financiers (audit global, plan pluriannuel, fonds travaux).
Il s’agit là d’évolutions majeures dans la gouvernance des copropriétés pour lesquelles de nombreux acteurs de la copropriété - dont vous - se battent depuis des années et qui ne peuvent que réjouir les syndics qui souhaitent faire au mieux leur travail.
 
Il faut néanmoins maintenant :
  1. mettre en œuvre de façon concertée ces nouveaux dispositifs, sans occulter le surcroît de travail que cela pourrait entrainer, donc les honoraires – justifiés – correspondants ;
  2. agir ensemble et aller encore plus loin pour accompagner cette évolution (prêts à taux zéro, fiscalité adaptée, plan d’épargne copropriété, CEE).
 
II. Le traitement des copropriétés fragiles ou en difficulté
 
La loi ALUR met par ailleurs en place des dispositifs plus adaptés et plus performants pour s’attaquer au phénomène des copropriétés fragiles ou en difficulté auquel nous sommes tous confrontés (15 % du parc) et prévoit même une place possible pour des professionnels (dont les syndics) qui voudraient se spécialiser, ce qui nous paraît une excellente disposition pour contourner les difficultés rencontrées avec des administrateurs judiciaires coûteux et souvent peu opérants.
 
Là encore, pourquoi ne pas s’en féliciter et admettre qu’il s‘agit d’évolutions à la fois réclamées par tous, attendues et nécessaires et pourquoi ne pas agir ensemble pour les mettre en œuvre rapidement, y compris - sur ce point aussi - en n’évacuant pas le problème de l’équilibre financier ?
 
III. Amélioration de la formation des professionnels et des règles déontologiques
 
La loi ALUR instaure un conseil national des professions immobilières (que vous appeliez de vos vœux depuis longtemps) et qui sera chargé :
  • de proposer des programmes de formation continue ;
  • de définir des codes de déontologie.
 
Il faut se réjouir de ces évolutions qui vont permettre une meilleure formation des professionnels, mais aussi une meilleure définition des règles de la profession, et contribuer à restaurer un nécessaire dialogue consommateurs / professionnels.
 
IV. Amélioration de la régulation de la profession et donc de la confiance du public à l’égard des professionnels
 
Mieux en effet : la loi ALUR va permettre la création de commissions régionales de traitement des litiges. Ces commissions que certains redoutent - à tort selon nous - ne sont-elles pas d’abord un excellent moyen régulateur et un outil puissant :
  • pour écarter les professionnels qui ne respectent pas les règles ;
  • pour rétablir ainsi la confiance entre syndics et copropriétaires ?
 
Là encore, nous pensons qu’il faut admettre que la loi ALUR va permettre de faire bouger la copropriété dans le bon sens et tenter de travailler à la mise en œuvre des commissions dans de bonnes conditions, la parité étant un gage de décisions non seulement partagées mais applicables.
 
V. Amélioration des règles de fonctionnement des copropriétés
 
À côté de ces dispositions de fond, la loi ALUR va, comme vous le savez, introduire diverses améliorations concernant le fonctionnement des copropriétés, par exemple :
  • allégement de certaines règles de majorité en cas de gros travaux ;
  • utilisation plus grande des relations entre syndic et copropriétaires par voie électronique et introduction de la notification électronique ;
  • élargissement du privilège spécial ;
  • introduction de la possibilité de scission en « volumes » ;
  • limitation des droits des débiteurs de charges ;
  • clarification des règles concernant la fin du mandat de syndic ;
  • etc.
 
Comme on le voit, il y a, là encore, des avancées très importantes dans différentes directions.
 
VI. Malgré nos divergences, beaucoup d’intérêts communs
 
On le voit, en effet, les améliorations évoquées apportées par la loi ALUR sont porteuses de promesses et peuvent faciliter et améliorer la qualité des relations entre syndics et copropriétaires et nous sommes prêts à examiner ensemble comment les mettre en œuvre dans le respect des intérêts des deux parties que sont les syndics et les copropriétaires.
 
Ce que nous souhaiterions est ceci :
 
  • que chacun puisse reconnaître les avancées importantes que représentent les cinq premiers points évoqués dans ce courrier ;
  • que nous puissions travailler en concertation à leur mise en œuvre (nous vous faisons ci-après des propositions concrètes à ce sujet) ;
  • que, sur les deux autres points délicats que sont celui du compte séparé et celui des honoraires de syndic, s’ouvrent des discussions pour savoir comment les mettre en œuvre à la satisfaction de tous. 
 
Nous vous adressons donc ci-dessous des propositions de travail communes sur des sujets précis. Nous espérons que vous répondrez favorablement à nos demandes, sachant que de nombreux syndics sont en attente de la mise en place d’un dialogue constructif au service de l’amélioration de la Copropriété et des relations avec les copropriétaires.
 
VII. Nos propositions de travail concerté
 
Elles sont au nombre de neuf.
 
  1. Participer à la mise au point d’une méthode permettant :
  • la réalisation d’audits « techniques globaux partagés », en concertation avec les conseils syndicaux et les copropriétaires ;
  • la mise au point de plans pluriannuels de travaux adaptés à chaque copropriété.
 
  1. Agir avec l’ARC et l’UNARC pour obtenir la mise en place d’un PEC (Plan d’Épargne Copropriété) et plus généralement des mesures et financements dédiés aux copropriétés.
 
  1. Organiser avec l’ARC et l’UNARC une rencontre nationale avec les banques concernant :
  • le compte séparé ;
  • la place des banques au service des copropriétés.
 
  1. Négocier sans attendre le décret d’application de la loi ALUR et, notamment, la liste limitative des prestations supplémentaires facturables par les syndics aux copropriétés et les modalités claires de facturation, y compris en cas de mise en place d’un audit global.
 
  1. Organiser des rencontres syndics/copropriétaires pour commencer à parler ensemble du Code de déontologie des syndics.
 
  1. Favoriser le règlement des litiges et le traitement non judiciaire des problèmes concernant la gestion des copropriétés et réfléchir à la mise en place – à titre expérimental – d’une première commission régionale, préfiguration des commissions futures.
 
  1. Agir avec les associations et les copropriétaires qui le souhaitent  pour faire baisser les charges dans toutes les copropriétés, et pour cela, par exemple :
  • favoriser la réalisation de bilans énergétiques simplifiés ;
  • favoriser la réalisation d’un bilan Eau ;
  • plus généralement, réaliser un bilan-charges pour chaque copropriété.
 
  1. Agir plus efficacement en faveur des copropriétés fragiles ou en difficulté et, pour cela, participer au groupe de travail multipartenaires qui est en train d’élaborer un référentiel de syndics de redressement.
 
  1. Réfléchir - en concertation avec les opérateurs - aux moyens les plus adaptés pour développer la notification électronique dans le respect des copropriétaires et le souci d’évoluer sans attendre sur ces problèmes.
 
Enfin, nous pourrions profiter de nos rencontres pour faire des propositions communes d’adaptations des dispositions prévues en matière d’immatriculation des copropriétés ou de recueil des attestations d’assurance propriétaires occupants et non occupants, deux problèmes auxquels nous serons tous confrontés rapidement.
 
*
 
Nous espérons que vous répondrez favorablement à nos propositions.
 
C’est pourquoi, restant en attente d’une rencontre qui nous permettra d’une part d’aborder ces différents sujets et ces différentes propositions, d’autre part de déterminer un calendrier et des modalités de travail, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de nos salutations distinguées.
 
Fernand CHAMPAVIER,                                                              Marie-Noëlle AMBLES,
Président de l’ARC.                                                                                   Présidente de l’UNARC ».
 
 
 
 
 
 
 

Les 11 « Comment faire ? » de 2013, gratuits pour nos adhérents collectifs. Le Numéro 5

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Les 11 « Comment faire ? » de 2013,

 gratuits pour nos adhérents collectifs.

Le Numéro 5

 

 

Les 11 « Comment faire ? » de l’année 2013. Voici la liste des 11 guides :

 

 

  • N°1 : « Vrai compte bancaire séparé, transparence financière et placement des fonds en copropriété ».

 

  • N°2 : « Les étiquettes charges et gestion patrimoniale ».

 

  • N°3 : « Savoir lire le grand-livre comptable ».

 

  • N° 4 : « Le prêt collectif à adhésion individuelle en copropriété : savoir le négocier… ».

 

  • N° 5 : « La rénovation (énergétique ou non) de sa copropriété en 10 étapes ».

 

  • N°6 : « Savoir mettre à jour son règlement de copropriété ».

 

  • N° 7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-mettre en conformité ses statuts ».

 

  • N) 8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale ».

 

  • N° 9 : « Syndic bénévole : bien préparer l’assemblée générale ».

 

  • N° 10 !: « Savoir gérer un sinistre de A à Z ».

 

  • N° 11 : « Ré-négociation des contrats les accords et contrats-cadres négociés par l’ARC ».

 

Nous allons - semaine après semaine – faire le tour de ces 11 premiers guides gratuits de notre collection « Comment faire ? » (2013),  en donnant chaque semaine le détail d’un guide :

 

 

www.unarc.fr/tbbx

 

Le N°5

 

 

 

 

Sommaire du guide N°5 :

 

  1. Gros travaux : retour sur les blocages qui affectent les copropriétés

 

  1. Pourquoi faut-il que les copropriétaires prennent en « main » les gros travaux et comment peuvent-ils le faire ?

 

  1. Les dix étapes d’une rénovation contrôlée par les copropriétaires

 

  1. Des guides, des articles et des sites pour vous aider

 

  1. Qui peut vous aider ?

 

 

 

Rappelons que ces guides sont téléchargeables gratuitement pour nos adhérents collectifs

 

 

 

 

 

Loi ALUR : l’ARC dépose non pas 13 mais 14 propositions d’amendements

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Loi ALUR : l’ARC dépose non pas 13 mais 14 propositions d’amendements
 
 
I. Treize points qui deviennent 14
 
  • Dans notre dossier du mois de décembre 2013 nous avions abordé en un premier temps les 13 problèmes principaux « résiduels » concernant - selon nous - le volet copropriété de la loi ALUR.
  • Nous avons rajouté un quatorzième point très symbolique, très sensible et très important concernant les syndics bénévoles.
 
II. Les 14 propositions d’amendements
 
  • En consultant ce dossier, vous pourrez ainsi plus facilement :
 
  1. savoir ce dont nous demandons  la modification ou l’ajout ;
  2. mais aussi transmettre par un simple clic ces propositions à votre député.
 
En effet, la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale (qui pilote la loi ALUR) se réunit dès la mi-décembre pour examiner toutes les propositions d’amendements de ses membres, sachant que l’Assemblée Nationale, elle, va examiner la loi ALUR en deuxième lecture à la mi-janvier 2014.
 
Si vous voulez savoir si votre député fait partie de cette commission si importante, voici un lien pour en avoir la liste :
 
'kmesquida@assemblee-nationale.fr'; 'ymoreau@assemblee-nationale.fr'; 'gpeiro@assemblee-nationale.fr'; 'hpellois@assemblee-nationale.fr'; 'jpons@assemblee-nationale.fr'; 'dpotier@assemblee-nationale.fr'; 'paprat@assemblee-nationale.fr'; 'fpupponi@assemblee-nationale.fr'; 'breynes@assemblee-nationale.fr'; 'freynier@assemblee-nationale.fr'; 'froig@assemblee-nationale.fr'; 'bsantais@assemblee-nationale.fr'; 'msordi@assemblee-nationale.fr'; 'estraumann@assemblee-nationale.fr'; 'asuguenot@assemblee-nationale.fr'; 'ltardy@assemblee-nationale.fr'; 'jctaugourdeau.depute@wanadoo.fr'; 'ctroallic@assemblee-nationale.fr'; 'jptuaiva@assemblee-nationale.fr'; 'cvalter@assemblee-nationale.fr'; 'cvautrin@assemblee-nationale.fr'; 'fverdier@assemblee-nationale.fr'; 'fbrottes@assemblee-nationale.fr'; 'bazerot@assemblee-nationale.fr'; 'dfasquelle@assemblee-nationale.fr'; 'hjibrayel@assemblee-nationale.fr'; 'fmassat@assemblee-nationale.fr'; 'jgiraud@assemblee-nationale.fr'; 'ldelaraudiere@assemblee-nationale.fr'; 'aleloch@assemblee-nationale.fr'; 'dabad@assemblee-nationale.fr'; 'ballain@assemblee-nationale.fr'; 'fbarbier@assemblee-nationale.fr'; 'ebareigts@assemblee-nationale.fr'; 'dbatho@assemblee-nationale.fr'; 'mnbattistel@assemblee-nationale.fr'; 'tbenoit@assemblee-nationale.fr'; 'yblein@assemblee-nationale.fr'; 'mbonneton@assemblee-nationale.fr'; 'cborgel@assemblee-nationale.fr'; 'jcbouchet@jcbouchet.fr'; 'achassaigne@assemblee-nationale.fr'; 'dcinieri@assemblee-nationale.fr'; 'jmcouve@assemblee-nationale.fr'; 'fdombrecoste@assemblee-nationale.fr'; 'jdubie@assemblee-nationale.fr'; 'cerhel@assemblee-nationale.fr'; 'mhfabre@assemblee-nationale.fr'; 'cfranqueville@assemblee-nationale.fr'; 'efritch@assemblee-nationale.fr'; 'fgilard@assemblee-nationale.fr'; 'gginesta@assemblee-nationale.fr'; 'jgrellier@orange.fr'; 'agrommerch@assemblee-nationale.fr'; 'rhammadi@assemblee-nationale.fr'; 'aherth@assemblee-nationale.fr'; 'pkemel@assemblee-nationale.fr'; 'jllaurent@assemblee-nationale.fr'; 'tlazaro@assemblee-nationale.fr'; 'mlefait@assemblee-nationale.fr'; 'alepetit@assemblee-nationale.fr'; 'pleray@assemblee-nationale.fr'; 'sletchimy@assemblee-nationale.fr'; 'alinkenheld@assemblee-nationale.fr'; 'jmaquet@assemblee-nationale.fr'; 'amarc@assemblee-nationale.fr'; 'mlmarcel@assemblee-nationale.fr'; 'pamartin@assemblee-nationale.fr'; 'jcmathis@wanadoo.fr'
 
 
 
 

Un projet d’arrêté sur la dématérialisation des convocations des procès-verbaux des assemblées générales qui risque de provoquer de graves abus irréversibles

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Un projet d’arrêté sur la dématérialisation des convocations des procès-verbaux des assemblées générales qui risque de provoquer de graves abus irréversibles  
 
Voici maintenant plus de deux ans que les opérateurs essayent de faire passer un décret permettant la notification électronique des convocations et procès verbaux des assemblées générales. Bien que l’ARC soit favorable à un tel dispositif, elle a dû dénoncer plusieurs abus potentiels que prévoyaient les premières moutures du projet, ajournant ainsi leur publication.
 
Dernièrement, les opérateurs ont fait une nouvelle tentative en excluant les associations de copropriétaires comme l’ARC des négociations. Malheureusement pour eux, l’association « grandes oreilles » qu’est l’ARC, a tout de même intercepté le nouveau projet de décret et d’arrêté sur ce thème. Nous avons donc alerté immédiatement le ministère de la justice de cette situation inacceptable en lui précisant que le projet d’arrêté tel que rédigé pouvait entraîner, encore une fois, de graves préjudices irréversibles pour les copropriétaires ainsi qu’une captation des copropriétés « dans les mains » de leur syndic.
 
Voici  donc le courrier :
 
                                   « Ministère de la Justice
                                                                                              Direction des Affaires Civiles
                                                                                              et du Sceaux - DACS
                                                                                              Madame C. CHAMPALAUNE  Directrice
                   5,  boulevard de la Madeleine                                          75001 PARIS
 
                                                                                                          Paris,  9 Décembre 2013
Madame la Directrice,
 
En tant qu’association membre de la Commission Relative à la Copropriété, nous sommes très surpris d’apprendre par un « opérateur » qu’un décret et un arrêté concernant la notification électronique en copropriété ont été finalisés et que le décret lui-même a déjà été adressé au Conseil d’État qui a donné un avis favorable.
 
Nous avons donc, dans l’urgence, organisé une réunion avec l’ensemble des acteurs concernés par ce projet (syndics, opérateurs, directeurs informatiques de grands groupes) afin de  connaître leur position et surtout savoir si le dispositif tel que présenté était réalisable. Malheureusement, votre direction n’a pas pu être présente nous proposant de vous faire un compte-rendu sur cette réunion, ce que nous faisons.
 
 Comme vous le savez, le décret prévoit deux modes de dématérialisation : la lettre recommandée électronique ou l’envoi de documents dans une plateforme internet fondée sur l’utilisation d’un « coffre fort ».
 
Comme nous allons vous le montrer, la seconde alternative ne présente non seulement aucun intérêt pour les copropriétaires mais risque en plus de provoquer de graves problèmes irréversibles avec même un danger de captation des copropriétés par les gros syndics.
 
 
 
 
En effet :
 
  1. L’arrêté prévoit dans son article 7 deuxième alinéa de déposer les convocations d’assemblée et les procès verbaux dans  l’espace sécurisé  du copropriétaire. Ceci implique que chaque copropriétaire devra payer en plus du service de dématérialisation un coût pour disposer de son propre coffre fort. Ce module complémentaire (coffre fort) est inutile du fait que la convocation et le procès verbal n’ont pas d’intérêt à être conservés sur de longues périodes. Seul le syndic a besoin de garder la preuve de l’envoi et du dépôt électronique, ce qui ne justifie en rien l’obligation de coffre fort individualisé. Bien sûr, les opérateurs vous diront que le coût supplémentaire du coffre fort sera toujours moins élevé que la convocation « papier » mais cela n’est pas une raison suffisante pour imposer un coût supplémentaire qui, en soi, n’apporte aucun intérêt.
 
  1. Chaque syndic va négocier avec son opérateur des solutions de coffre fort. Les copropriétaires vont donc se retrouver contraints d’utiliser l’espace sécurisé proposé par leur syndic sans pouvoir imposer celui dont ils disposent déjà (coffre fort mis à la disposition par l’opérateur téléphonique, la banque, l’employeur….). En effet, l’arrêté ne précise pas la possibilité pour le copropriétaire d’imposer à son syndic son coffre fort. Cela implique qu’un copropriétaire qui a, au cours de la vie de la copropriété, plusieurs syndics va se retrouver à avoir plusieurs coffres fort. Cette solution, à la longue, n’est donc pas envisageable. A cela, il est important de rajouter  qu’actuellement les opérateurs ne sont pas en mesure de déposer des documents sur un coffre fort autre que celui qu’ils ont eux-mêmes développé. En effet chaque opérateur dispose de son propre langage informatique ce qui ne permet pas l’interopérabilité entre coffres forts.
 
  1. Certains syndics vont proposer de mettre à la disposition des copropriétaires des coffres forts individualisés. Cela va entrainer une captation des copropriétaires qui ne pourront plus changer de syndic du fait que les données déposées y compris personnelles (bulletins de paye et déclarations d’impôt numériques …) seront inaccessibles si la copropriété se sépare de son syndic. Ce type de procédé est donc très dangereux pour les copropriétés qui perdront leur indépendance vis-à-vis de leur syndic.  Une explication plus approfondie de vive voix sur ce point est nécessaire.
 
  1. La loi ALUR prévoit l’obligation pour les syndics de mettre à disposition pour chaque copropriété qu’ils gèrent un site intranet. Cette disposition a pour objet de donner aux copropriétaires la possibilité d’avoir accès numériquement à des documents internes à la copropriété ainsi que des informations personnelles dans un espace sécurisé (appels de fonds, lettres de relance, mises en demeure etc.…). En donnant la possibilité au syndic de faire payer aux copropriétaires un coffre fort, certains syndics vont opter pour cette solution afin de ne pas investir dans un développement informatique spécifique.  En effet, les syndics se contenteront de déposer l’ensemble des documents dans les coffres forts payés par les copropriétaires, économisant ainsi un développement informatique. Selon les syndics interrogés, le coût serait entre 50 000 et 100 000 €. Les copropriétaires vont donc, encore une fois,  se retrouver avec les « restes à charge ».
 
Pour finir, il est important d’être pragmatique en précisant  que les syndics opteront pour la solution d’envoi numérique qui est, pour eux, la plus bénéfique (et non la plus économique). Les copropriétaires ne pourront pas imposer à leur syndic le type d’envoi.
 
Deux scénarios sont alors envisageables : soit ils seront contraints d’utiliser la solution optée par leur syndic, soit, scénario plus grave, ils boycotteront le dispositif continuant ainsi à recevoir les documents au format papier, ce qui n’est souhaitable pour personne.
 
Il est donc indispensable d’organiser au plus vite, une réunion au sein de votre ministère avec l’ensemble des acteurs y compris les associations pour que ces points soient explicités et abordés en toute transparence.
 
Nous adressons copie de la présente aux deux ministres concernées ainsi qu’au Conseil d’État.
 
Vous remerciant par avance de l’attention portée à notre démarche, nous vous prions de recevoir, Madame la Directrice, l’assurance de nos salutations distinguées.
 
 
Fernand CHAMPAVIER                                                               Bruno DHONT
Le Président de l’ARC                                                                  Directeur de l’ARC.
 
Copie :                                                    
  • Madame Christiane TAUBIRA, ministre de la Justice
  • Madame Cécile DUFLOT, ministre du Logement
  • Monsieur Jean-Marc SAUVÉ, président du Conseil d’État ».
 
 

Les 11 « Comment faire ? » de 2013, gratuits pour nos adhérents collectifs. Le Numéro 6

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Les 11 « Comment faire ? » de 2013,

 gratuits pour nos adhérents collectifs.

Le Numéro 6

 

 

Les 11 « Comment faire ? » de l’année 2013. Voici la liste des 11 guides :

 

 

  • N°1 : « Vrai compte bancaire séparé, transparence financière et placement des fonds en copropriété ».

 

  • N°2 : « Les étiquettes charges et gestion patrimoniale ».

 

  • N°3 : « Savoir lire le grand-livre comptable ».

 

  • N° 4 : « Le prêt collectif à adhésion individuelle en copropriété : savoir le négocier… ».

 

  • N° 5 : « La rénovation (énergétique ou non) de sa copropriété en 10 étapes ».

 

  • N°6 : « Savoir mettre à jour son règlement de copropriété ».

 

  • N° 7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-mettre en conformité ses statuts ».

 

  • N) 8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale ».

 

  • N° 9 : « Syndic bénévole : bien préparer l’assemblée générale ».

 

  • N° 10 !: « Savoir gérer un sinistre de A à Z ».

 

  • N° 11 : « Ré-négociation des contrats les accords et contrats-cadres négociés par l’ARC ».

 

Nous allons - semaine après semaine – faire le tour de ces 11 premiers guides gratuits de notre collection « Comment faire ? » (2013),  en donnant chaque semaine le détail d’un guide :

 

  

 

Savoir mettre à jour son règlement de copropriété

 

 

 

Sommaire du guide N°6 :

 

Introduction


I. Le règlement de copropriété : quelques précisions

 

II. Les clauses illicites dans un règlement de copropriété

 1. La classification des clauses du règlement

2. Les dispositions d’ordre public

3. Exemples de clauses contraires aux dispositions d’ordre public

 
III. Adaptation du règlement de copropriété : article 49 de la loi du 10 juillet 1965

 1. L’adaptation : le mécanisme

2. Les autres modifications ou ajouts possibles aux clauses du règlement


IV. Que faire en cas de refus de l’assemblée d’adapter son règlement de copropriété : l’action individuelle

 
V. Comment procéder à la mise à jour de son règlement ; avec qui le faire et à quel coût ?

 
1. Qui ?

2. Attention

3. Les coûts de mise à jour

4. Les modalités du travail de mise à jour 15

 

 

Rappelons que ces guides sont téléchargeables gratuitement pour nos adhérents collectifs

 

 

 

Les 11 « Comment faire ? » de 2013, gratuits pour nos adhérents collectifs. Le petit guide de l’ARC « Comment faire » 2013 N°7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-même en conformité ses statuts »

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Les 11 « Comment faire ? » de 2013,

 gratuits pour nos adhérents collectifs.

Le petit guide de l’ARC « Comment faire » 2013 N°7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-même en conformité ses statuts »

 

Nous poursuivons la présentation de nos 11 nouveaux guides gratuits téléchargeables par nos adhérents collectifs.

Nous rappelons que ces 11 « Comment faire ? » de l’année 2013 sont les suivants :

  • N°1 : « Vrai compte bancaire séparé, transparence financière et placement des fonds en copropriété ».
  • N°2 : « Les étiquettes charges et gestion patrimoniale ».
  • N°3 : « Savoir lire le grand-livre comptable ».
  • N° 4 : « Le prêt collectif à adhésion individuelle en copropriété : savoir le négocier… ».
  • N° 5 : « La rénovation (énergétique ou non) de sa copropriété en 10 étapes ».
  • N°6 : « Savoir mettre à jour son règlement de copropriété ».
  • N° 7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-mettre en conformité ses statuts ».
  • N) 8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale ».
  • N° 9 : « Syndic bénévole : bien préparer l’assemblée générale ».
  • N° 10 : « Savoir gérer un sinistre de A à Z ».
  • N° 11 : « Ré-négociation des contrats les accords et contrats-cadres négociés par l’ARC ».

 

Voici le sommaire du N°7 « Les étiquettes charges et gestion patrimoniale »

 

www.unarc.unarc.fr/d5er

 

 

SOMMAIRE
Introduction
I. Pourquoi est-il impératif et vital de mettre ses statuts d’ASL ou d’AFUL « en conformité » ?
II. Quel doit être le contenu minimum de base obligatoire des statuts dans le cadre d’une mise en conformité ?
1. Le nom
2. L’objet
3. Le siège
4. Les règles de fonctionnement
5. La liste des immeubles compris dans son périmètre
6. Les modalités de financement
7. Le mode de recouvrement des cotisations
8. Les modalités de sa représentation à l’égard des tiers
9. Les modalités de distraction [mot qui veut dire « retrait »] d’un de ses immeubles
10. Les modalités de modification des statuts 1
11. Les modalités de dissolution


III. Trois obligations supplémentaires concernant les organes représentatifs pouvant ou devant aussi figurer dans les statuts
1 : Le Président tient à jour l’état nominatif des immeubles
2 : Le syndicat [organe dirigeant] est composé de membres élus parmi les  copropriétaires ou leur représentant dans les conditions fixées par les statuts
3 : Le syndicat règle par ses délibérations les affaires de l’association


IV. Quels sont les droits spéciaux de l’ASL ou de l’AFUL en cas d’impayés ?
V. Comment procéder à la publication des statuts une fois ceux-ci mis en conformité
VI. Aller plus loin avec l’ARC et l’UNARC 19
Annexe
: imprimé CERFA 21

 

 

Les 11 « Comment faire ? » de 2013, gratuits pour nos adhérents collectifs. Le petit guide de l’ARC « Comment faire ? » 2013 N°8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale»

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Les 11 « Comment faire ? » de 2013,

 gratuits pour nos adhérents collectifs.

Le petit guide de l’ARC « Comment faire ? » 2013 N°8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale»

 

Nous poursuivons la présentation de nos 11 nouveaux guides gratuits téléchargeables par nos adhérents collectifs.

Nous rappelons que ces 11 « Comment faire ? » de l’année 2013 sont les suivants :

  • N°1 : « Vrai compte bancaire séparé, transparence financière et placement des fonds en copropriété ».
  • N°2 : « Les étiquettes charges et gestion patrimoniale ».
  • N°3 : « Savoir lire le grand-livre comptable ».
  • N° 4 : « Le prêt collectif à adhésion individuelle en copropriété : savoir le négocier… ».
  • N° 5 : « La rénovation (énergétique ou non) de sa copropriété en 10 étapes ».
  • N°6 : « Savoir mettre à jour son règlement de copropriété ».
  • N° 7 : « ASL ou AFUL : comment mettre soi-même en conformité ses statuts ».
  • N° 8 : « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale ».
  • N° 9 : « Syndic bénévole : bien préparer l’assemblée générale ».
  • N° 10 : « Savoir gérer un sinistre de A à Z ».
  • N° 11 : « Re-négociation des contrats : les accords et contrats-cadres négociés par l’ARC ».

 

Voici le sommaire du N°8 « Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale»

 

 

 

www.unarc.fr/8dh8.

 

SOMMAIRE
Chapitre 1 : Pourquoi faut-il bien préparer son assemblée générale, et pourquoi est-ce si difficile ?
Chapitre 2 : Pourquoi et comment élaborer en concertation le budget prévisionnel ?
Chapitre 3 : Recueillir les « questions » des copropriétaires
Chapitre 4 : Devis de travaux, contrats renégociés : s’y prendre suffisamment à l’avance
Chapitre 5 : La réunion d’élaboration conjointe de l’ordre du jour avec le syndic
Chapitre 6 : Les précautions à prendre si vous voulez changer de syndic
Chapitre 7 : Les précautions à prendre si vous voulez passer en syndic bénévole
Chapitre 8 : Le compte-rendu de mandat du conseil syndical : quand et comment l’envoyer ?
Chapitre 9 : Ce qu’il faut préparer en cas de vote de saisie immobilière
Chapitre 10 : Ce qu’il faut prévoir en cas de procédure judiciaire en cours (hors impayés)
Chapitre 11 : Mobiliser les copropriétaires, notamment les bailleurs, et recueillir les pouvoirs
Chapitre 12 : Dans quels cas est-il préférable de faire une réunion préalable à l’AG ou d’adresser des documents en dehors de la convocation ?
Chapitre 13 : Et internet dans tout ça ?
Chapitre 14 : Délais de convocation ou d’émargement : faire attention
Chapitre 15 : Résumé, le calendrier de préparation

 

 

Loi ALUR : les reculades de madame DUFLOT. Si vous avez déjà saisi une première fois votre député, n’hésitez pas à revenir vers lui, en lui envoyant ce deuxième texte : « Les 9 erreurs et les 9 cadeaux (aux professionnels) de madame DUFLOT »

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Loi ALUR : les reculades de madame DUFLOT.

Si vous avez déjà saisi une première fois votre député, n’hésitez pas à revenir vers lui, en lui envoyant  ce deuxième texte : « Les 9 erreurs et les 9 cadeaux (aux professionnels) de madame DUFLOT »

 
 
Voici la liste des 9 erreurs et les 9 cadeaux faits par madame DUFLOT (aux professionnels) :
 
 
  1. Première erreur : donner la majorité aux professionnels au sein du Conseil national de l’immobilier
 
  1.  Deuxième erreur : donner le pouvoir de désigner les représentants des professionnels dans ce conseil aux seuls syndicats professionnels (FNAIM - UNIS)
 
  1. Troisième erreur : écarter du Conseil national de l’immobilier les associations spécialisées en matière de logement
 
  1. Quatrième erreur : supprimer les commissions régionales de contrôle et de discipline
 
  1. Cinquième erreur : rétablir la possibilité de dispenser le syndic d’ouvrir un compte bancaire ou postal séparé dans les copropriétés de moins de 15 lots principaux
 
  1. Sixième erreur : permettre que la dispense d’ouverture d’un compte bancaire ou postal séparé soit accordée à la majorité simple des présents et représentés.
 
  1.  Septième erreur : ne permettre aux copropriétés de choisir leur banquier qu’à la majorité stricte de l’article 25
 
  1.  Huitième erreur : laisser les syndics appliquer des honoraires supplémentaires, si la copropriété décide de garder son banquier et que celui-ci n’est pas LE banquier DU syndic
 
  1. Neuvième erreur : permettre aux syndics de passer un contrat de sous-traitance des archives au nom et aux frais des syndicats de copropriétaires
 
Comme indiqué plus haut, n’hésitez pas à envoyer le texte complet  à votre député.
 
 

Adhérents collectifs de l’ARC et de l’UNARC : vous êtes formidables

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Adhérents collectifs de l’ARC et de l’UNARC : vous êtes formidables

 
Le dimanche 29 décembre chaque adhérent recevait une « Lettre d’information » sur les reculades de madame DUFLOT (ministre du Logement). Voici cette lettre :
 
 
 
 
 
Les reculades de Madame DUFLOT : agissons !
 
 

À tous les adhérents de l’ARC ou d’une association de l’UNARC,
Madame DUFLOT a cédé à toutes les demandes des professionnels.
Merci à tous de lire, de faire circuler la présente « lettre » et d’agir pour modifier la situation.
 
 
La ministre du Logement, Cécile DUFLOT, vient d’accorder aux chambres professionnelles de syndics ce qu’elles demandaient (en vain) depuis plus de quatre ans :
- la création d’un Ordre contrôlé par les professionnels, qui y seront majoritaires;
- la mise à l’écart des associations de copropriétaires (dont l’ARC et l’UNARC) au profit d’une ou deux associations de consommateurs généralistes et minoritaires;
- la renonciation à la création des commissions régionales disciplinaires dont nous avions obtenu à grand-peine le principe et qui représentent le seul dispositif efficace pour réguler et contrôler les professionnels de l’immobilier, dont les syndics.
Par ailleurs alors que Madame DUFLOT avait promis la suppression de la dérogation au compte séparé depuis plus d‘un an, la ministre vient de revenir totalement en arrière : la dérogation sera maintenue pour les copropriétés de moins de 15 lots, soit près de 70 % des copropriétés.
Il faut réagir.
 
 
Merci de saisir votre député - Comment faire?
1 - Allez sur Internet pour connaître son adresse mail.
2 - Transférez-lui le communiqué de Presse (télécharger préalablement le lien).
3 - Allez le voir à sa permanence pour lui demander de voter contre les amendements de Madame DUFLOT.
4 - Consultez le site Internet de l’ARC et de l’UNARC régulièrement dans les jours qui viennent pour être au courant des évolutions de cette affaire.
Tenez-nous informés de toutes vos actions et contacts
 
 
Bien cordialement,
 Fernand CHAMPAVIER                  Marie Noëlle AMBLES
Président de l’ARC                           Présidente de l’UNARC
 
 
L’objectif de cette lettre était d’inciter nos adhérents à alerter les députés sur les reculades de madame DUFLOT concernant le volet copropriété de la loi ALUR.
Or, en deux jours, ce sont près de 300 députés qui ont été saisis. Nos adhérents sont formidables.
Il faut continuer, se faire connaître, saisir de nouveaux députés. Si vous n’avez pas encore saisi votre député, merci de le faire dès que possible. Si vous l’avez déjà saisi, vous pouvez envoyer notre nouvel argumentaire. 
:
 
Merci d’avance à tous ceux qui agiront dans ce sens.