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Lettre ouverte aux braves et aux moins braves syndics ou : pourquoi il ne faut pas jouer au loup

- Les syndics ont profité de la sortie de la loi ALUR et des assemblées générales 2014 pour tenter de mettre les copropriétaires devant le fait accompli : « Nos honoraires DOIVENT augmenter de 20 % en raison du surtravail imposé par la loi ALUR et l’arrivée des comptes bancaires séparés ».
- Or, en pratiquant ainsi les syndics abusent triplement de la situation :
- le vrai surtravail lié à la loi ALUR aura lieu (au mieux) dans un, deux ou même trois ans !
- de son côté, le compte bancaire séparé (copropriété de plus de 15 lots) ne se mettra en place que très progressivement ;
- si les syndics augmentent les honoraires de base sans baisser les honoraires supplémentaires (dont le coût abusif et souvent illégal devra être maîtrisé par un décret spécial) ils trompent les copropriétaires, puisque la loi ALUR a prévu une régulation des honoraires supplémentaires.
- En gros, chers syndics, vous prenez à la fois les copropriétaires pour des billes (ça, on savait), mais en plus vous les prenez en otage de la loi ALUR, ceci dans un seul sens.
- Nous savons que leur vie n’est pas toujours facile ni la rentabilité de leurs entreprises excessive.
- Nous savons aussi que si les syndics (à 80 %) n’avaient pas joué (depuis des années) à baisser leur tarif de base pour mieux se concurrencer et ainsi mieux « attraper » les copropriétaires, nous n’en serions pas là.
- Nous savons, par ailleurs, que si les syndics - au lieu de compter sur les intérêts générés par la trésorerie des copropriétés - avaient affiché (comme les syndics autrichiens, comme les syndics allemands) des prix normaux et des frais normaux - nous n’en serions pas là.
- Nous savons enfin qu’ensemble - en discutant, en négociant, en respectant les copropriétaires et leurs représentants - nous pouvons revenir à la « normale », c’est-à-dire :
- des honoraires normaux (dans tous les sens) pour un travail effectif ;
- des gestionnaires normaux et normalement présents dans les copropriétés ;
- des copropriétés normalement gérées et non pas vendues - avec les meubles - à des fonds de pension, etc. etc.
L’ARC sur EUROPE1 dans l’émission : « Le grand direct des médias »
L’ARC sur EUROPE1 dans l’émission :
« Le grand direct des médias »
La FNAIM et l’UNIS se dérobent
Suite à notre action concernant l’augmentation des honoraires de syndic à + 20 %, le 18 avril dernier, le directeur général de l’ARC, Bruno DHONT, était l’invité de l’émission de Jean-Marc MORANDINI sur EUROPE 1:
« Buzz du jour: « Faîtes-vous confiance aux syndics ? »
« Les syndics vont-ils augmenter leurs tarifs ? Tout porte à le croire.
« L’Association des responsables de copropriété (ARC) a attiré l’attention des médias cette semaine contre les fortes hausses de tarifs annoncées par certains syndics qui pourraient atteindre 20 %.
« Si les syndics avaient menacé le gouvernement de hausses de tarifs pendant l’examen de la loi ALUR (portée par Cécile Duflot, sur l’accès au logement et un urbanisme rénové), ils sont sur le point de mettre leur menace à exécution.
« Plusieurs d’entre eux, parmi les plus importants (Fnaim, Nexity…), ont récemment réuni les présidents de conseils syndicaux pour les informer d’une future hausse de tarif de 20 %.
« L’association des responsables de copropriété (ARC) appelle les propriétaires à « protester et à refuser des hausses trop importantes ».
« Et vous qu’en pensez-vous ?
- « Êtes-vous satisfaits de votre syndic? Comprenez-vous cette hausse ?
- « Êtes-vous au contraire en conflit avec lui ?
« Pour en parler
- « Bruno Dhont -Directeur général de l’ARC ».
Le présentateur de l’émission avait naturellement invité des représentants des chambres syndicales qui - curieusement - se sont dérobés à cette confrontation médiatique.
Pas facile, en effet, d’avoir en face de soi le directeur général de l’ARC, association qui a dénoncé la tentative d’imposition par les syndics d’un « + 20 % » et mobilisé les médias sur ce thème sensible.
Plus facile d’envoyer des communiqués de Presse rageurs où la FNAIM et l’UNIS s’en prennent à ceux qui alertent les copropriétaires sur les abus et de tirer et turent sur les pompiers qui éteignent l’incendie.
Le PARTICULIER Immobilier et Copro-gaz.fr
Le PARTICULIER Immobilier et Copro-gaz.fr
Le mensuel le PARTICULIER Immobilier du mois de mai 2014 a consacré un article à la négociation des tarifs du gaz et plus particulièrement à la suppression progressive des prix réglementés du gaz pour les chaufferies collectives des copropriétés.
Sans surprise, le PARTICULIER Immobilier fait la part belle à la seule initiative associative sur ce sujet, c’est-à-dire celle de l’ARC avec Copro-gaz.fr
Citation :
« Les copropriétés contraintes à « l’ouverture »
« Voilà qui promet de doper la part de marché des fournisseurs alternatifs: la loi n°2014-344 relative à la consommation, dite loi Hamon, impose la fin des tarifs réglementés de gaz pour les copropriétés consommant chaque année plus de 150000 kWh. Soit une large partie du parc, ce niveau correspondant à peu près aux immeubles d'une dizaine de logements.
Le texte, promulgué le 17 mars 2014, laisse jusqu'au 31 décembre 2015 aux copropriétés dont la consommation est comprise entre 150 000 et 200 000 kWh pour passer à la concurrence. Les plus grosses (plus de 200000 kwh/an) ne doivent pas perdre de temps : la loi ne leur accorde que jusqu'à la fin de cette année pour s'organiser.
Celles qui n'auront pas fait le nécessaire dans les temps se verront d'office proposer un tarif alternatif par GDF Suez, valable six mois. Sans réaction de leur part au-delà, « la fourniture de gaz naturel (ne sera) plus assurée », précise le texte. Pas de panique cependant, avec un peu de préparation, le risque de coupure est faible.
Selon Émile Hagège, directeur de la coopérative technique de l'Association des responsables de copropriétés (ARC), « le principal écueil réside dans le fait que le mécanisme de sélection des offres est incompatible avec le mode décisionnel des copropriétés ».
Le changement de fournisseur, voté à la majorité de l‘article 25 de la loi du 10 juillet 1965, doit en effet être inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Or, poursuit Émile Hagège, « il faut en général compter vingt et un jours au moins entre l'élaboration de la convocation et la tenue de I'AG, quand la durée de vie des offres de contrat des fournisseurs dépasse rarement une à deux semaines ».
Pour ne pas se retrouver dans l'impasse, I'ARC recommande donc aux copropriétaires de donner délégation au conseil syndical pour prendre en charge la mise en concurrence des différents fournisseurs, et sélectionner le mieux-disant après avoir pris soin de réactualiser les offres.
« Jusqu’à 18 % moins cher que le tarif RÉGLEMENTE [avec l’ARC]
Voilà pour l’aspect technique. « Le changement qu'impose la loi Hamon doit être l'occasion pour les copropriétés de faire baisser leurs charges en optant pour le fournisseur le moins cher du marché, ajoute Émile Hagège. II convient donc de s'assurer qu'on met en concurrence tous les opérateurs ».
« À cette fin, I'ARC propose « Copro-gaz », service en ligne réservé aux adhérents de l'association et permettant de lancer un appel d'offres auprès de huit fournisseurs de gaz, lesquels se sont engagés à proposer chacun deux offres distinctes (une à tarif fixe, l'autre à tarif indexé), sur une période de un, deux ou trois ans.
Les premiers résultats sont encourageants: les copropriétés ayant utilisé le service ont obtenu de 16 % à 20 % de réduction par rapport au tarif réglementé. La plate-forme s'adresse également aux copropriétés consommant moins de 150 000 kWh par an. Si elles ne sont pas encore concernées par la fin des tarifs réglementés, la loi Hamon précise que leur cas « fait l'objet d'un réexamen régulier au regard de l'évolution des marchés, conduit conjointement par la Commission de régulation de l'énergie et par le gouvernement ». L'obligation de passer à la concurrence pourrait donc intervenir, à terme, pour elles aussi. « Autant ne pas perdre de temps et réaliser une économie substantielle si cela est possible », commente Émile Hagège.
Pour ceux qui ne souhaiteraient pas adhérer à l'ARC, le médiateur de l'énergie propose également un comparateur dédié sur le site http://offres-gaz.energie-info.fr/qui permet d'effectuer une demande d'appel d'offres en ligne, auprès de fournisseurs présents localement ».
Comme nos adhérents le savent, le « comparateur » du Médiateur de l’énergie n’a pas grand chose à voir avec le site copro-gaz.fr qui permet de faire de vrais appels d’offres…
À noter que le Médiateur de l’énergie nous a demandé de siéger dans la commission qui suit la « sortie des prix réglementés », ce que nous avons naturellement accepté avec enthousiasme.
Contrats de syndic : le power point de la conférence de Presse
UN CONSTAT QUI MANQUE D’ALUR
Observatoire des syndics : Un constat qui manque vraiment d’ALUR !
ARC/UFC Que Choisir : une grande action commune (de deux grandes associations) qui repose sur trois piliers
ARC/UFC Que Choisir :
une grande action commune (de deux grandes associations) qui repose sur trois piliers
- La diffusion des résultats 2014 de l’Observatoire des contrats de syndics, résultats qui démontrent les abus persistants de la part des syndics et révèlent de nouveaux abus sous prétexte des nouveautés introduites par la loi ALUR (mars 2014).
- Une large information en direction des copropriétaires, à partir d’un document « vrai/faux » en dix questions de fond concernant les effets réels de la loi ALUR sur les contrats de syndic (et permettant de mieux s’opposer aux exigences des syndics)
- Le lancement d’une démarche commune en direction des deux ministères (Logement et Justice) concernés par les décrets relatifs aux contrats de syndic, avec propositions d’ouverture de négociation sur la base de textes mis au point par l’ARC et l’UFC Que Choisir.
Nous allons présenter le détail de ces trois grandes actions au service des copropriétaires dans les articles qui suivent |
La collecte des déchets et le tri sélectif Comment ça se passe dans votre copropriété ?
La collecte des déchets et le tri sélectif
Comment ça se passe dans votre copropriété ?
Tous les guides gratuits de l’ARC pour ses adhérents collectifs
Tous les guides gratuits de l’ARC pour ses adhérents collectifs
Nous venons de finir le tirage d’un très joli petit guide de 31 pages qui permet de connaître rapidement thème par thème :
- quels sont les 52 guides gratuits disponibles pour les adhérents collectifs de l’ARC ;
- quels sont les principaux dossiers très complets disponibles sur le site Internet.
Ce guide est téléchargeable sur le site à l’adresse suivante : www.unarc.fr/4jb4
À titre informatif, en voici le sommaire thématique et la présentation d’un double page :
LA COOPERATIVE TECHNIQUE ET LES ADHERENTS DE L’ARC
LA COOPERATIVE TECHNIQUE ET LES ADHERENTS DE L’ARC
Les nouveaux adhérents collectifs de l’ARC sont toujours très étonnés de constater l’ensemble des services que propose la coopérative technique de l’ARC, notamment en matière de groupement d’achat. Ils s’interrogent sur la façon d’obtenir les bons de commande pour bénéficier des tarifs négociés ou encore la façon d’avoir accès au portail de l’adhérent qui regroupe 8 outils internet.
Voici donc un tableau qui indique les liens internet permettant d’avoir accès aux informations ou aux sites :
BONS DE COMMANDE |
|
GROUPEMENT D’ACHAT |
SYNDIC BENEVOLE |
|
|
SITES INTERNET |
|
Rappelons que la coopérative technique, c’est aussi :
- des consultations techniques ;
- des entreprises référencées ;
- une aide à la lecture des documents comptables ;
- une assistance comptable pour les syndics bénévoles ;
- une assistance à la mise en place de l’audit énergétique et l’audit global partagé ;
- Etc.…
Voir ci-dessous les bons de commande