Formations (393)

ABUS 3695 Les détecteurs de fumée dans les logements suite à la loi ALUR : attention à l’enfumage

Actions de l'association

ABUS 3695   Les détecteurs de fumée dans les logements suite à la loi ALUR : attention à l’enfumage

 

 

Oui attention. Alors qu’une précédente loi mettait à la charge des occupants la pose et l’entretien des détecteurs de fumée, la loi ALUR a introduit une disposition inverse :

 

  • la pose sera à la charge du propriétaire (donc du bailleur) ;
  • seul l’entretien sera à la charge de l’occupant.

 

Rappelons que les détecteurs doivent être installés avant le 1er janvier 2015.

 

Rappelons aussi qu’un détecteur bien négocié coûte 16 à 20 € (et non 40 à 70 € comme on commence à le voir !!!) et se pose très facilement.

 

Ceci n’empêche pas un certain nombre de syndics, complices de sociétés indélicates, de mettre à l’ordre du jour des résolutions concernant la pose (voire la pose et l’entretien) de détecteurs dans les logements, ceci pour des prix pouvant aller à 50/60 € par an.

 

Ces résolutions sont à la fois abusives d’un point de vue tarifaire et illégales, car - sauf à l’unanimité - on ne peut pas imposer à un copropriétaire l’installation d’un équipement privatif qui ne concerne pas la copropriété.

Voir aussi notre article : « Détecteur de fumée : la coopérative de l’ARC au service de ses adhérents ».

 

Trois dossiers du mois de mai 2014 et un quatrième à venir

Actions de l'association

Trois dossiers du mois de mai 2014 et un quatrième à venir

 

Nous vous conseillons trois dossiers :

 

  1. ce que la loi ALUR change pour les conseils syndicaux.
  1. Loi ALUR : quels Extranet ? Quels documents ? Quel prêt ?
  1. La « Copropriété pratique en 300 questions », douzième édition sortie le 24 avril dernier et entièrement à jour de la loi ALMUR.

 

Un quatrième dossier sera mis en ligne la semaine prochaine sur les « détecteurs de fumée et les détecteurs d’enfumeurs ».

 

 

Très bientôt, un nouveau standard téléphonique à l’ARC

Actions de l'association

Très bientôt, un nouveau standard téléphonique à l’ARC

 

 

Malgré nos huit lignes téléphoniques et nos deux standards, il est de plus en plus difficile de nous joindre tant les appels sont nombreux…

 

Nous en sommes désolés, mais le problème sera résolu d’ici trois semaines, grâce à l’installation d’un standard téléphonique dernière génération qui va permettre de répondre simultanément à plusieurs appels, et favorisant ainsi le traitement des appels de nos adhérents.

 

Merci, adhérents et futurs adhérents, de votre patience.

 

 

 

Bienvenue à la nouvelle société de gaz référencée sur COPRO-GAZ.FR

Actions de l'association
 
Bienvenue à la nouvelle société de gaz référencée sur COPRO-GAZ.FR
 
Devant le succès retentissant du site Copro-gaz.fr,  permettant de pouvoir interroger simultanément huit fournisseurs de gaz pour obtenir un tarif de marché, plusieurs autres fournisseurs de gaz  non encore référencés nous ont contactés pour intégrer le plateforme internet d’appels d’offres.
Plusieurs candidatures sont encore en phase d’étude. Cependant, la société « Total ENERGIE GAZ » a intégré la semaine dernière la liste des fournisseurs étant en mesure de répondre aux appels d’offre réalisé par les conseils syndicaux ou syndics bénévoles adhérents de l’ARC. TOTAL ENERGIE GAZ a comme ses concurrents, signé le contrat de référencement s’engageant sur des obligations supplémentaires au profit des adhérents de l’ARC.
Nous vous rappelons que LE site Copro-gaz.fr a permis à des copropriétés d’obtenir des réductions allant jusqu’à  moins 20% sur le prix des tarifs réglementés avec des économies pouvant atteindre plus de 20 000 €. Cet outil est mis à la disposition des adhérents à l’ARC gratuitement.
Actuellement, voici les sociétés de fourniture de gaz référencées sur le site copro-gaz.fr :
  1. ANTARGAZ
  2. EDF IDF
  3.  ENI
  4. EON
  5. GAZ DE BORDEAUX
  6. GAZ EUROPEEN (GAZ DE PARIS)
  7. GDF SUEZ
  8. LAMPIRIS
  9. TOTAL ENERGIE GAZ
 
Merci qui ?
 
 

FORMATION A DESTINATION DES CONSEILLERS SYNDICAUX ADHERENTS COLLECTIVEMENT A L'ARC SUR LE THEME « COMMENT LIRE ET MAITRISER LES CINQ ANNEXES COMPTABLES »

Actions de l'association

 

FORMATION A DESTINATION DES CONSEILLERS SYNDICAUX ADHERENTS COLLECTIVEMENT A L'ARC SUR LE THEME « COMMENT LIRE ET MAITRISER LES CINQ ANNEXES COMPTABLES »

 

Pour beaucoup de conseillers syndicaux, la lecture et l'exploitation des cinq annexes comptables restent fastidieuses. Pourtant, ces documents sont les seules pièces comptables jointes obligatoirement à la convocation d'assemblée générale qui permettent non seulement de contrôler le bilan de l'exercice, mais aussi d'apprécier la bonne estimation des budgets à venir.


Voilà pourquoi il est essentiel que le conseil syndical puisse lire, mais aussi croiser les différentes informations figurant dans ces documents comptables, et ce sans difficulté.


L'ARC propose donc aux conseillers syndicaux adhérents collectivement à l'ARC de suivre une formation sur le thème «comment lire et maîtriser les cinq annexes comptables?» Les séances seront programmées toutes les après-midi de chaque lundi des mois de mai et juin à savoir :

 

  • Lundis : 5 mai, 12 mai, 19 mai, 26 mai
  • Lundis : 2 juin, 9 juin, 16 juin, 23 juin,30 juin


Pour assurer une bonne tenue des formations, une inscription préalable est obligatoire. Une participation aux frais de 6 € est demandée, soit 2 €/heure.

 

Envoyez votre inscription directement sur l’adresse suivante : contact@copropriete-services.fr en renseignant les informations suivantes :

 

N° adhérent

nom

prénom

Date de formation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ARC : association anti-inflation ; belle victoire. Restons vigilants

Actions de l'association
L’ARC : association anti-inflation ; belle victoire.
Restons vigilants
 
 
Plein succès pour notre opération « non aux + 20 % d’augmentation ».
 
La Presse a été très réactive et environ deux cents médias (radios, télévisions, journaux papier, sites Internet, journaux de province) ont relayé notre campagne.
 
Résultat ? Les syndics - pris dans la main dans le pot de confiture - sont un peu honteux :
 
  • les uns disent : « Mais non, l’ARC et ses adhérents fantasment » ;
  • les autres disent : « Jamais de la vie ; il y a malentendu » ;
  • quelques voix confirment, mais ne trouvent rien à objecter à l’argumentaire de l’ARC que nous rappelons ci-dessous et qui a été repris en boucle :
 
« Pourquoi il faut attendre 2015 pour discuter augmentation d’honoraires avec les syndics : les 5 raisons de l’ARC »
 
  1. « Le surcoût de la gestion d’un compte bancaire ou postal séparé au nom du syndicat des copropriétaires est pratiquement nul désormais, comme nous l’avons prouvé depuis longtemps (et, par ailleurs, l’obligation de compte bancaire ou postal séparé pour les copropriétés de plus de 15 lots ne sera effective dans la plupart des situations qu’en 2015). Certes il y a un manque à gagner pour les syndics (^pertes des intérêts) mais celui-ci est évalué à 5 % des honoraires.
 
  1. Les syndics justifient les augmentations en raison des nouvelles obligations que la loi A.L.U.R. ferait peser sur eux. Or la plupart de ces nouvelles obligations ne seront applicables que dans 1, 2 voire 3 ans (immatriculation ; fiche synthétique ; information des occupants ; compte bancaire ou postal séparé…).
 
  1. On pourra éventuellement, en 2015, accepter une revalorisation des honoraires de base, mais à la seule condition que les syndics baissent les honoraires et frais supplémentaires abusifs actuels. Or, pour y parvenir, il faudra attendre la sortie du décret sur les honoraires (de base et supplémentaires), qui n’est pas prêt de paraitre… (nous y travaillons, cependant).
 
  1. Pour que les copropriétaires acceptent des augmentations d’honoraires, il faudra d’autre part que les syndics soit « meilleurs » qu’ils ne le sont actuellement et s’améliorent sur tous les plans : pour cela il faut attendre la mise en place :
 
  • d’une formation continue prévue par la loi A.L.U.R., mais qui n’interviendra pas avant de nombreux mois ;
  • de la Commission Nationale de Contrôle et de Discipline ;
  • d’un Code de déontologie.
 
  1. Comme on le voit, il faut d’abord clarifier les règles, ce qui passe par :
 
  • des honoraires enfin transparents y compris les honoraires supplémentaires (impliquant un décret) ;
  • une qualité de prestations garantie, contrôlable et sanctionnable par la Commission Nationale de Contrôle et de Discipline.
 
C’est pourquoi nous demandons aux organisations professionnelles d’ouvrir d’urgence des négociations avec les associations nationales représentatives des copropriétaires et consommateurs (ARC, UNARC, UFC-Que-Choisir) pour y parvenir.
 
Voici une cinquième raison de ne rien accepter dans l’immédiat et ceci avant les assemblées générales annuelles des copropriétaires de 2015 ».
 
Voir aussi nos autres articles sur le sujet, dont celui concernant le groupe LOISELET :  ABUS 3686 LOISELET
 
 

Opération : « non aux 20% d’augmentation » Petite revue de Presse

Actions de l'association
 
Opération : « non aux 20% d’augmentation »
Petite revue de Presse
 
Impossible de citer tous les médias qui ont relayé notre opération 20% : France Inter, Europe 1, RMC, Radio Classique, France Info, etc… Antenne 2, LCI, France 5, France 3 nationale et France 3 régionale, etc…
 
Le Parisien, bien sûr mais aussi le Figaro, Le Monde, Libération, Le Revenu, Capital, etc…
 
Et les dizaines de sites internet. Voici quelques liens :
 
1 - Universimmo
 
2 - l’Express votre argent
 
3 - Le Figaro
 
4- BFM TV
 
5- BOURSIER.COM
 
6- CAPITAL.fr
 
7- MON FINANCIER.COM
 
8- Tout sur l’immobilier.fr
 
9- Francetv info
 
Etc. Etc.
 
 

Lettre ouverte aux braves et aux moins braves syndics ou : pourquoi il ne faut pas jouer au loup

Actions de l'association
ASSOCIATION des RESPONSABLES de COPROPRIETE
 
Lettre ouverte aux braves et aux moins braves syndics ou : pourquoi il ne faut pas jouer au loup
 
Chers syndics,
 
La semaine dernière a été mouvementée, comme vous le savez : suite à une alerte lancée par l’ARC et concernant des augmentations à l’évidence « concertées » des honoraires de syndic, un front associatif et médiatique s’est constitué et a permis de stopper l’offensive.
 
Que dit l’ARC (analyse reprise par tous) ? Ceci :
 
  1. Les syndics ont profité de la sortie de la loi ALUR et des assemblées générales 2014 pour tenter de mettre les copropriétaires devant le fait accompli : « Nos honoraires DOIVENT augmenter de 20 % en raison du surtravail imposé par la loi ALUR et l’arrivée des comptes bancaires séparés ».
 
  1. Or, en pratiquant ainsi les syndics abusent triplement de la situation :
 
  1. le vrai surtravail lié à la loi ALUR aura lieu (au mieux) dans un, deux ou même trois ans !
  2. de son côté, le compte bancaire séparé (copropriété de plus de 15 lots) ne se mettra en place que très progressivement ;
  3. si les syndics augmentent les honoraires de base sans baisser les honoraires supplémentaires (dont le coût abusif et souvent illégal devra être maîtrisé par un décret spécial) ils trompent les copropriétaires, puisque la loi ALUR a prévu une régulation des honoraires supplémentaires.
 
  1. En gros, chers syndics, vous prenez à la fois les copropriétaires pour des billes (ça, on savait), mais en plus vous les prenez en otage de la loi ALUR, ceci dans un seul sens.
 
Tout le monde - grâce à l’ARC et à des médias très mobilisés (une centaine de journaux, des sites à la pelle, huit radios et six télévisions) - l’a compris.
 
Une fois de plus de « braves » syndics ont été entraînés dans une aventure hasardeuse d’où ils ressortent avec -  attachée à la réputation de la profession déjà peu brillante - une casserole supplémentaire.
 
On leur avait pourtant dit à vos « patrons », les BUET (FNAIM), GINOT (UNIS), DAVY (PLURIENCE) : « Il faut discuter, mettre tout sur la table, arrêter de jouer au chat et à la souris ».
Mais voilà, ces messieurs sont impatients : ils ne pouvaient pas attendre, pas négocier avec des VRAIS représentants de VRAIS copropriétaires. Il fallait qu’ils passent à la hussarde sabre au clair, en regardant de haut ces pauvres copropriétaires.
 
Ce que nous disons aux « braves » syndics (il y en a par centaines ; ils nous connaissent, nous les connaissons) c’est ceci :
 
  • Nous savons que leur vie n’est pas toujours facile ni la rentabilité de leurs entreprises excessive.
  • Nous savons aussi que si les syndics (à 80 %) n’avaient pas joué (depuis des années) à baisser leur tarif de base pour mieux se concurrencer et ainsi mieux « attraper » les copropriétaires, nous n’en serions pas là.
  • Nous savons, par ailleurs, que si les syndics - au lieu de compter sur les intérêts générés par la trésorerie des copropriétés - avaient affiché (comme les syndics autrichiens, comme les syndics allemands) des prix normaux et des frais normaux - nous n’en serions pas là.
  • Nous savons enfin qu’ensemble - en discutant, en négociant, en respectant les copropriétaires et leurs représentants - nous pouvons revenir à la « normale », c’est-à-dire :
 
  • des honoraires normaux (dans tous les sens) pour un travail effectif ;
  • des gestionnaires normaux et normalement présents dans les copropriétés ;
  • des copropriétés normalement gérées et non pas vendues - avec les meubles - à des fonds de pension, etc. etc.
 
Monsieur BUET, monsieur GINOT, monsieur DAVY, nous le redisons : discutez avec les vrais représentants des copropriétaires animés d’une passion pour la bonne gestion ; facturez normalement toutes vos heures, mais ne facturez pas 5 fois le prix des photocopies ; arrêtez de financiariser la gestion des copropriétés et nous pourrons alors non seulement discuter, mais trouver des solutions qui permettront aux « braves » syndics de continuer à vivre correctement, même si - on vous l’accorde - le métier n’est pas toujours simple (au fait, savez-vous que nous avons comme adhérents plus de 3.000 syndics bénévoles ou coopératifs et que la gestion des copropriétés, nous savons un tout petit peu mieux que vos actionnaires ce dont il s’agit).
 
Allez, chers syndics, quittons-nous bons amis et rappelez-vous il ne faut jamais crier au loup, car quand le (vrai) loup survient, on se sent tout simplement… un peu « couillon ».
 
Pour l’ARC, Bruno DHONT
Directeur général.
 
 

L’ARC sur EUROPE1 dans l’émission : « Le grand direct des médias »

Actions de l'association

 

L’ARC sur EUROPE1 dans l’émission :

« Le grand direct des médias »

La FNAIM et l’UNIS se dérobent

Suite à notre action concernant l’augmentation des honoraires de syndic à + 20 %, le 18 avril dernier, le directeur général de l’ARC, Bruno DHONT, était l’invité de l’émission de Jean-Marc MORANDINI  sur EUROPE 1:

« Buzz du jour: « Faîtes-vous confiance aux syndics ? »

« Les syndics vont-ils augmenter leurs tarifs ? Tout porte à le croire.

« L’Association des responsables de copropriété (ARC) a attiré l’attention des médias cette semaine contre les fortes hausses de tarifs annoncées par certains syndics qui pourraient atteindre 20 %.

« Si les syndics avaient menacé le gouvernement de hausses de tarifs pendant l’examen de la loi ALUR (portée par Cécile Duflot, sur l’accès au logement et un urbanisme rénové), ils sont sur le point de mettre leur menace à exécution.

« Plusieurs d’entre eux, parmi les plus importants (Fnaim, Nexity…), ont récemment réuni les présidents de conseils syndicaux pour les informer d’une future hausse de tarif de 20 %.

« L’association des responsables de copropriété (ARC) appelle les propriétaires à « protester et à refuser des hausses trop importantes ».

« Et vous qu’en pensez-vous ?

- « Êtes-vous satisfaits de votre syndic? Comprenez-vous cette hausse ?

- « Êtes-vous au contraire en conflit avec lui ?

« Pour en parler

- « Bruno Dhont -Directeur général de l’ARC ».

Le présentateur de l’émission avait naturellement invité des représentants des chambres syndicales qui - curieusement - se sont dérobés à cette confrontation médiatique.

Pas facile, en effet, d’avoir en face de soi le directeur général de l’ARC, association qui a dénoncé la tentative d’imposition par les syndics d’un « + 20 % » et mobilisé les médias sur ce thème sensible.

 

Plus facile d’envoyer des communiqués de Presse rageurs où la FNAIM et l’UNIS s’en prennent à ceux qui alertent les copropriétaires sur les abus et de tirer et turent sur les pompiers qui éteignent l’incendie.

 

 

Le PARTICULIER Immobilier et Copro-gaz.fr

Actions de l'association

Le PARTICULIER Immobilier et Copro-gaz.fr

 

Le mensuel le PARTICULIER Immobilier du mois de mai 2014 a consacré un article à la négociation des tarifs du gaz et plus particulièrement à la suppression progressive des prix réglementés du gaz pour les chaufferies collectives des copropriétés.

 

Sans surprise, le PARTICULIER Immobilier fait la part belle à la seule initiative associative sur ce sujet, c’est-à-dire celle de l’ARC avec Copro-gaz.fr

 

Citation :

 

« Les copropriétés contraintes à « l’ouverture »

 

« Voilà qui promet de doper la part de marché des fournisseurs alternatifs: la loi n°2014-344 relative à la consommation, dite loi Hamon, impose la fin des tarifs réglementés de gaz pour les copropriétés consommant chaque année plus de 150000 kWh. Soit une large partie du parc, ce niveau correspondant à peu près aux immeubles d'une dizaine de logements.

 

Le texte, promulgué le 17 mars 2014, laisse jusqu'au 31 décembre 2015 aux copropriétés dont la consommation est comprise entre 150 000 et 200 000 kWh pour passer à la concurrence. Les plus grosses (plus de 200000 kwh/an) ne doivent pas perdre de temps : la loi ne leur accorde que jusqu'à la fin de cette année pour s'organiser.

 

Celles qui n'auront pas fait le nécessaire dans les temps se verront d'office proposer un tarif alternatif par GDF Suez, valable six mois. Sans réaction de leur part au-delà, « la fourniture de gaz naturel (ne sera) plus assurée », précise le texte. Pas de panique cependant, avec un peu de préparation, le risque de coupure est faible.

 

Selon Émile Hagège, directeur de la coopérative technique de l'Association des responsables de copropriétés (ARC), « le principal écueil réside dans le fait que le mécanisme de sélection des offres est incompatible avec le mode décisionnel des copropriétés ».

 

Le changement de fournisseur, voté à la majorité de l‘article 25 de la loi du 10 juillet 1965, doit en effet être inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Or, poursuit Émile Hagège, « il faut en général compter vingt et un jours au moins entre l'élaboration de la convocation et la tenue de I'AG, quand la durée de vie des offres de contrat des fournisseurs dépasse rarement une à deux semaines ».

 

Pour ne pas se retrouver dans l'impasse, I'ARC recommande donc aux copropriétaires de donner délégation au conseil syndical pour prendre en charge la mise en concurrence des différents fournisseurs, et sélectionner le mieux-disant après avoir pris soin de réactualiser les offres.

 

 

« Jusqu’à 18 % moins cher que le tarif RÉGLEMENTE [avec l’ARC]

 

Voilà pour l’aspect technique. « Le changement qu'impose la loi Hamon doit être l'occasion pour les copropriétés de faire baisser leurs charges en optant pour le fournisseur le moins cher du marché, ajoute Émile Hagège. II convient donc de s'assurer qu'on met en concurrence tous les opérateurs ».  

 

« À cette fin, I'ARC propose « Copro-gaz », service en ligne réservé aux adhérents de l'association et permettant de lancer un appel d'offres auprès de huit fournisseurs de gaz, lesquels se sont engagés à proposer chacun deux offres distinctes (une à tarif fixe, l'autre à tarif indexé), sur une période de un, deux ou trois ans.

 

Les premiers résultats sont encourageants: les copropriétés ayant utilisé le service ont obtenu de 16 % à 20 % de réduction par rapport au tarif réglementé. La plate-forme s'adresse également aux copropriétés consommant moins de 150 000 kWh par an. Si elles ne sont pas encore concernées par la fin des tarifs réglementés, la loi Hamon précise que leur cas « fait l'objet d'un réexamen régulier au regard de l'évolution des marchés, conduit conjointement par la Commission de régulation de l'énergie et par le gouvernement ». L'obligation de passer à la concurrence pourrait donc intervenir, à terme, pour elles aussi. « Autant ne pas perdre de temps et réaliser une économie substantielle si cela est possible », commente Émile Hagège.

 

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas adhérer à l'ARC, le médiateur de l'énergie propose également un comparateur dédié sur le site http://offres-gaz.energie-info.fr/qui permet d'effectuer une demande d'appel d'offres en ligne, auprès de fournisseurs présents localement ».

 

Comme nos adhérents le savent, le « comparateur » du Médiateur de l’énergie n’a pas grand chose à voir avec le site copro-gaz.fr qui permet de faire de vrais appels d’offres…

 

À noter que le Médiateur de l’énergie nous a demandé de siéger dans la commission qui suit la « sortie des prix réglementés », ce que nous avons naturellement accepté avec enthousiasme.