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La FNAIM et l’UNIS sonnées par les déclarations du Premier Ministre à la suite des mesures qu’il souhaite prendre

Événements

Le cinq mars dernier, à l’occasion des dix ans de l’Autorité de la Concurrence, le Premier Ministre, d’ailleurs sur un ton ironique, a affirmé que l’obligation de mise en concurrence des cabinets ainsi que le contrat type réglementaire n’étaient pas respectés par les syndics professionnels.

A cela, il a ajouté la publication prochaine du fameux décret prévu par la loi ALUR du 24 mars 2014 qui doit plafonner le montant de l’état daté.

Bien évidemment, la FNAIM et l’UNIS sont d’une seule voix montées au créneau en publiant un communiqué de presse s’intitulant : « Un procès en règle contre les syndics de copropriété […] ».

Nous allons reprendre leurs principaux arguments invoqués dans ce communiqué de presse non pas pour les humilier mais pour expliquer pourquoi leur démagogie se retourne contre eux et surtout contre les professionnels de l’administration de biens.

I. Des sanctions qui vont pleuvoir

Sans surprise les chambres professionnelles s’inquiètent de la mise en place de sanctions à leur encontre.

Pour passer pour des victimes, leur analyse est de considérer que ces sanctions découlent des tarifs pratiqués qui sont trop onéreux.

Pour ne pas travestir leurs propose voici leur citation :

Eh oui ! Selon eux, l’Etat prévoit des sanctions du fait qu’ils facturent des honoraires trop onéreux.

Mais de qui se moque-t-on ?

Les sanctions trouvent leur origine dans un autre problème encore plus grave qui est la présentation par les syndics professionnels de contrats types qui ne sont pas conformes à la réglementation et dans lesquels sont ajoutées ou supprimées des clauses.

A cela s’ajoutent des pénalités pour les syndics qui ne remettraient pas aux conseillers syndicaux les documents demandés.

Cette disposition résulte de la loi ELAN qui a modifié l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965.

Ainsi, les sanctions ne sont pas pour punir ou pour flageller les pauvres syndics, mais pour les responsabiliser.

Qu’y a-t-il de mal surtout si on est un vrai bon syndic ?

A moins que cela pose réellement problème parce que cette profession était jusqu’à présent exempte de toutes sanctions…

II. Un plafonnement de l’état daté, un malheur pour les copropriétaires vendeurs !

Nous osons à peine présenter l’argumentaire évoqué par le président de la l’UNIS pour critiquer le plafonnement de l’état daté qui est facturé tout de même plus de 500 euros par la grande majorité des cabinets.

Selon lui, cette mesure serait pénalisante pour les copropriétaires vendeurs sachant que les syndics fournissent plus d’informations que demandé par la loi.

Voici ce qu’il écrit :

Voilà donc pourquoi l’état daté spécial « syndic de luxe » coûte aussi cher aux copropriétaires vendeurs.

Là-aussi, c’est pathétique. Défendre l’indéfendable avec des arguments qui n’ont ni queue ni tête surtout lorsque les syndics ne donnent pas le choix aux copropriétaires, leur imposant ce fameux état daté de luxe qui est bien souvent plutôt « plaqué or ».

III. La démagogie par l’absurde

Afin de décrédibiliser l’obligation de mise en concurrence des syndics, les chambres professionnelles essaient de caricaturer le dispositif.

Le concept est simple. Indiquer qu’il est impossible de demander à 700 000 copropriétés de changer tous les trois ans de syndic, notamment pour gérer les travaux de rénovation.

Voici leur citation :

Ainsi, selon eux, ce que veut le Gouvernement est un jeu de chaises musicales dans lequel, tous les trois ans, les copropriétés changeraient de syndic.

Bien évidemment, cette démonstration est ridicule car l’objectif de l’Etat est de donner les moyens aux copropriétaires et conseillers syndicaux de pouvoir comparer des offres de syndics et non d’imposer un turnover des cabinets.

Et voilà comment une fois de plus les chambres professionnelles se ridiculisent en présentant des communiqués de presse officiels qui ne convainquent personne, même pas eux.

Pour une totale transparence, voici le lien pour accéder au communiqué de presse complet écrit conjointement par les présidents de la FNAIM et de l’UNIS : https://www.fnaim.fr/communiquepresse/1709/10-un-proces-en-regle-contre-les-syndics-de-copropriete-la-fnaim-et-l-unis-reagissent-d-une-seule-voix.htm

Quelles aides pour financer les travaux d'économie d'énergie

Événements

Quelles aides pour financer les travaux d'économie d'énergie ?

 

L’Agence Locale de l’Energie et du Climat – Maîtrisez Votre Energie (ALEC-MVE) anime deux conférences sur le thème des aides financières pour réaliser des travaux de rénovation énergétique en copropriété.

 

Cet événement s’adresse aux copropriétaires, aux membres d’un conseil syndical et aux syndics bénévoles intéressés de connaître les critères à prendre en compte dans le choix des travaux de rénovation énergétique en copropriété et les nouvelles aides financières.

 

Un point sera fait également sur les obligations réglementaires, notamment celles liées aux économies d’énergie, pour avoir toutes les cartes en main pour comprendre et choisir les travaux à réaliser.

 

Plus d'infos : www.agence-mve.org  / copro@agence-mve.org / 01 42 87 13 55

 

1ère date : Mercredi 27 mars 2019, 18h45, Maison des Projets, 23 rue Gallieni à Rosny-sous-Bois . GRATUIT sur inscription (nombre de places limité). [ https://bit.ly/2UyD5MN ]

 

 

2ème date : Jeudi 4 avril 2019, 18h30, salle du suffrage de la Mairie des Lilas, 96 rue de Paris Les Lilas. GRATUIT sur inscription (nombre de places limité). [ https://bit.ly/2IDd65I ]

Save the date : cinq événements organisés par l’ARC à ne pas manquer

Événements

Save the date : cinq événements organisés par l’ARC à ne pas manquer

 

Une des forces de notre association est de mettre en place différents dispositifs pour permettre aux adhérents d’acquérir l’ensemble de connaissances nécessaires pour assurer de façon optimale leur mission de conseil syndical ou de syndics bénévoles.

 

A ce titre, l’ARC a mis en place pas moins de cinq formations sur le premier trimestre 2019 afin d’aborder les différents thèmes liés à la copropriété qui présentent un enjeu stratégique.

I. Deuxième journée écolière pour exploiter les documents comptables de la copropriété

Le contrôle des comptes reste une mission essentielle du conseil syndical.

 

Nombreux sont ceux qui se contentent de vérifier les relevés de dépenses considérant que le grand livre comptable n’est qu’un document technique n’ayant aucune valeur stratégique.

 

Or, c’est sur ce document que l’on peut obtenir un nombre important d’informations sur la gestion et la finance, pouvant détecter des anomalies ou « des sommes dormantes ».

 

Pour maîtriser l’ensemble des concepts, l’ARC organise une journée écolière portant le thème : « Comment exploiter les documents comptables de sa copropriété ». 

 

Cette journée se déroulera le mardi 22 janvier 2019 à l’Espace Charenton, 327 rue de Charenton, 75012 Paris, de 9h00 à 18h00.

 

Le programme de cette journée est le suivant :

  • 9h00 à 9h25 :
  • Accueil et remise du guide pratique
  • De 9h30 à 12h30 seront abordées les notions suivantes :
  • Définition des termes comptables 
  • Présentation de la nomenclature comptable et ses implications 
  • Démonstration du concept de double écriture
  • De 12h30 à 14h00
  • Pause
  • De 14h00 à 16h00 :
  • Lecture et exploitation du grand livre
  • Analyse des annexes comptables
  • Focus sur les abus comptables les plus fréquemment constatés
  • De 17h00 à 18h00 :
  • Questions/Réponses entre « professeur-élèves »

Compte tenu des frais qu’implique l’organisation de cette journée – notamment de logistique – un coût de participation de 30 euros est demandé.

 

Une préinscription est nécessaire afin de vérifier la disponibilité des places restantes.

 

II. Deux formations dispensées par l’ARC à la Mairie du 18ème arrondissement

Depuis plusieurs années, la Mairie du 18ème arrondissement de Paris se mobilise pour répondre aux questions et aux attentes des copropriétaires.

 

A ce titre, plusieurs dispositifs ont été mis en place, notamment avec l’ARC et c’est dans le cadre de ce partenariat que la Mairie du 18ème a sollicité l’ARC pour organiser deux formations sur des thèmes stratégiques liés à la copropriété.

  1. Comment bien préparer le contrôler des comptes

Dans le cadre d’une formation qui se déroulera le mercredi 30 janvier 2019 de 18h30 à 20h30, l’ensemble des dispositifs légaux concernant la comptabilité de la copropriété ainsi que la procédure à suivre pour vérifier aussi bien les comptes que la répartition des charges individuelles seront abordés.

 

Cette formation sera assurée par le directeur général de l’ARC, M. Emile Hagège.

 

L’accès à cette formation est totalement gratuit sachant que les frais sont pris en charge par la Mairie du 18ème et par l’ARC. Il est toutefois recommandé aux adhérents de l’ARC qui souhaitent s’y rendre de s’inscrire en téléphonant au 01 40 30 12 82.

  1. Comment bien préparer l’assemblée générale de sa copropriété

A travers une formation qui se déroulera le mardi 5 mars 2019 de 18h30 à 20h30, les droits des copropriétaires et du conseil syndical en matière de proposition de questions à l’ordre du jour, de vote et de contestation d’assemblée générale seront abordés ainsi que les dérives les plus fréquemment constatées afin de les prévenir et de les éviter.

 

Cette soirée sera assurée par une juriste spécialisée dans le droit de la copropriété et des assemblées générales, Mme Karima Ben Ahmed.

 

Comme pour le point précédent, cette soirée est organisée par la Mairie du 18ème arrondissement de Paris. L’accès est donc gratuit et ouvert à tout copropriétaire avec tout de même, là aussi, une priorité pour les adhérents de l’ARC qui doivent s’inscrire au préalable au 01 40 30 12 82.

III. Troisième journée écolière sur les contrats d’assurance et la gestion des sinistres en copropriété

Le jeudi 21 mars 2019 se tiendra la deuxième journée écolière portant sur les thèmes des contrats d’assurance et de la gestion des sinistres.

 

Cette journée se déroulera à l’Espace Charenton, 327 rue de Charenton, 75012 Paris, de 9h30 à 18h00.

 

Tout au long de cette journée, trois thèmes seront abordés :

  • Les différents contrats d’assurance et les points de vigilance.
  • La gestion des sinistres et l’intervention de l’expert.
  • Les garanties en matière de travaux.

Cette journée est incluse dans le prix de l’adhésion, n’impliquant aucun frais de participation supplémentaires pour nos adhérents.

 

Néanmoins, une préinscription est nécessaire. Pour cela il suffit de compléter le coupon ci-dessous, et de l’envoyer à l’ARC au 27 rue Joseph Python, 75020, Paris, accompagné du règlement.

 

IV. Nouveau colloque sur la mise en application de la loi ELAN en matière de copropriété

Pour finir ce trimestre chargé en formations passionnantes, l’ARC propose à ses adhérents collectifs un colloque sur un sujet brûlant : « La mise en application des dispositions de la loi ELAN en matière de copropriété ».

 

En effet, il nous semble essentiel que nos adhérents aient une maîtrise de l’ensemble des nouvelles dispositions de cette loi, notamment pour savoir comment les mettre en œuvre et aussi pour prévenir les éventuelles difficultés qu’elles pourront entraîner.

 

Au cours de cet après-midi, toutes les nouvelles dispositions de la loi ELAN concernant la copropriété seront présentées en faisant un focus sur les évolutions législatives et sur nos préconisations pour une mise en application efficace.

 

Ce colloque gratuit se déroulera le lundi 8 avril 2019, à l’Espace Charenton, 327 rue de Charenton, 75012, Paris, de 14h00 à 18h00.

 

Cette demi-journée d’informations est réservée exclusivement aux adhérents collectifs de l’ARC à jour de leur cotisation. L’entrée gratuite pourra se faire dès 14h00 sur présentation du numéro d’adhérent.

 

 

Le PARISIEN rend largement compte de l’enquête de l’ARC et de l’UNARC

Événements

Voici le long article consacré par le PARISIEN du 25 mars à notre enquête. À déguster.
« Les astuces des syndics pour gonfler leurs tarifs COPROPRIÉTÉS.
Alors qu'en 2010 un arrêté listait les tâches de gestion courante devant être incluses dans le forfait de base, les syndics tournent le dos à la loi et rivalisent d'imagination pour facturer de nouvelles « prestations ».
Une photocopie refacturer jusqu'à dix fois son prix, l'envoi d'une lettre simple facturée à 20 €, un poste «frais administratifs » facturé, lui, 30 €... par lot. En matière de charges de copropriété, les syndics ont adopté l'adage « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », si l'on en croit la dernière étude de l’Association des responsables de copropriété (ARC) et de l’UNARC , qui a épluché 920 contrats de gestion de biens conclus entre janvier et mare 2012.
Et le constat est édifiant. Alors qu'en 2010, un arrêté gouvernemental avait dressé la liste de 44 tâches de gestion courante devant être incluses dans le contrat de base (convocation de l'assemblée générale annuelle et tenue des comptes de l'immeuble notamment), en pratique « 92 % des contrats contrôlés ne respectent pas cette obligation », assène l’ARC. Une majorité de syndics facturent donc des suppléments indus.

Des pratiques illégales

Conséquence : alors que le prix moyen des honoraires de base est de 148€ par logement (ou lot), le montant moyen des honoraires supplémentaires, facturés (hors travaux) atteint 75 €, soit  50 % de plus ! « Quatre copropriétés sur dix supportent notamment des frais administratifs d'une moyenne de 30 € par lot, 77 % se voient facturer des frais de conservation de leurs archives et 66 % des contrats prévoient de facturer plus de 10 € une lettre de relance simple », rappelle l’ARC, pour qui « toutes ces pratiques sont illégales ».

Les associations ont donc adressé cette étude à Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'État chargé de la Consommation, en lui demandant de prendre des mesures afin de mieux encadrer la profession de syndic. Dans ce courrier, l’ ARC et l’UNARC rappellent que la commission des clauses abusives avait déjà révélé, en 2011, qu'un nombre très important de clauses étaient abusives ou illégales dans les contrats qu'elle avait examinés.

« Nous n'avons pas pour objectif d'obtenir une baisse des honoraires de base, souligne Bruno Dhont, le directeur général de l’ARG Notre souci est surtout que les honoraires liés à la gestion courante d'un immeuble recouvrent bien TOUTE la gestion courante et que cessent les abus concernant les honoraires supplémentaires.»

Une ingéniosité toujours renouvelée

L’Association des responsables de copropriétés (ARC) pointe dans son étude « les abus tarifaires les plus criants ». Selon son directeur général, Bruno Dhont, « chaque année, les syndics inventent de nouvelles clauses leur permettant de facturer des honoraires en sus du tarif de base ». Revue de détail des « nouveautés 2011-2012 ».

L'indexation des honoraires

Les copropriétaires votent par exemple au syndic des honoraires annuels de 10 000 €, mais le contrat prévoit une clause « d'indexation trimestrielle » qui passe inaperçue. En fin d'année, la copropriété verse finalement 10 450 € au gestionnaire de l'immeuble.

Le forfait administratif

Censé recouvrir des frais courants, ce forfait à l'appellation très générale est en moyenne facturé 30 € à chaque copropriétaire.

Or- ces frais (courriers divers, téléphones) sont en principe inclus dans les honoraires de base.

Les frais d'impayés

Les syndics multiplient les courriers de relance aux mauvais payeurs, en les facturant jusqu'à 20 € la lettre simple ! « Certains gestionnaires envoient deux lettres simples pour un total de 35 €, d'autres jusqu'à trois recommandés successifs pour un total de 110 €! » s'indigne Bruno Dhont.

Les photocopies                                  

De plus en plus souvent, les syndics sous-traitent le tirage des convocations aux assemblées générales et les procès-verbaux qui s'ensuivent. Une photocopie facturée 0,08 € par une société spécialisée est refacturée en moyenne 0,25 € à la copropriété. « Or un cabinet moyen, avec 7 000 lots de copropriété, facture environ 65 000 photocopies par an, ce qui lui garantit une marge de 11 050€ pour ce seul poste », souligne l’ARC.

L’accès à Internet                              

Permettre aux copropriétaires d'accéder aux comptes de leur immeuble en ligne est là encore un service de plus en plus souvent payant. Certains cabinets réclament jusqu'à 15 € par lot.

Le suivi des travaux

Alors que la loi oblige à voter des honoraires adaptés au montant et au type de travaux, 3 syndics sur 4 instaurent dans leur contrat des pourcentages fixes. Un cabinet de gestion perçoit ainsi  en honoraires supplémentaires 7,17 % du coût d'un chantier.

Les heures ouvrables

Les syndics réduisent les heures ouvrables de leurs bureaux (par exemple : 9 heures-12 heures, 14 heures-17 h 30), ce qui leur permet de doper le tarif des heures non ouvrables. « Or les AG ont majoritairement lieu en fin de journée, souligne l’Arc du coup, un grand nombre de syndics
appliquent une majoration moyenne de 100 % au-delà de 20 heures et de 200 % après 22 heures ! » Pour IARC et l’UNARC, c'est clair : « La présence du syndic à 1AG doit être incluse dans les honoraires de base ».
 

Bénédicte ALANIOU

« La Copropriété depuis 25 ans » en 6 épisodes

Événements
Nous allons publier notre guide « La Copropriété depuis 25 ans » en 6 épisode pour vous permettre de découvrir progressivement tous les thèmes de ce petit guide, sorti à l’occasion de nos 25 ans.
 
Rappelons que ce guide a pour objectif :
 
  • de faire le tour de tous les apports au droit de la copropriété depuis 25 ans (dont ceux relevant de l’action de l’ARC) ;
  • de préciser tout ce qu’il reste à faire (pour les 25 prochaines années).
 
Ce guide est ainsi une introduction à notre colloque « La Copropriété dans 25 ans » et à notre « Salon indépendant » des 24 et 25 octobre prochains (voir : http://www.salon-copropriete-arc.fr/ ).
 
Voici le sommaire du guide et le point I de la première partie.
 
Sommaire :
 
A. Ce qui s’est passé en 25 ans
 
I.    Les assemblées générales
II.   Les conseils syndicaux
III.  Les syndics
IV.  Comptabilité et gestion financière
V.   Recouvrement des charges
VI.  Gros travaux
VII. Travaux d’économies d’énergie
VIII. Compteurs d’eau
IX.   Archives-archivages
X.   Copropriétés en difficulté et en prédifficulté
XI.  Règlement de copropriété
XII. Résidences -services
XIII.  Gardien et vente de la loge
XIV. Surélévation
XV.  Syndicat coopératif
XVI.  Formalités en cas de vente ou de mutation
XVII.  Unions de syndicats
 
B. Évolution des droits de la collectivité des copropriétaires face aux droits individuels des copropriétaires
 
C. Tout ce qu’il reste à faire dans les années qui viennent
I.   Syndics professionnels : contrôle, régulation, formation
II.  Le compte séparé sans dérogation
III. Des contrats de syndic vraiment normalisés et transparents
IV. La cogestion entre conseil syndical et syndic : une voie d‘avenir
V.  Fonds travaux obligatoire et plan pluriannuel de travaux
VI. Comptabilité
VII. Amélioration des dispositifs de traitement des impayés et des copropriétés en difficulté
 
Annexe : Les grands textes qui concernent la copropriété
 
 
Point I de la première partie :
 
I. Les assemblées générales
 
En ce qui concerne les assemblées générales, on note un certain nombre d’évolutions positives, mais aussi quelques points noirs concernant aussi bien la disparition de la possibilité de compléter l’ordre du jour après réception de la convocation que l’allongement des délais de convocation.
 
Les progrès essentiels ont concerné :
 
  • la « deuxième lecture », qui peut désormais se faire immédiatement et non forcément au cours d’une deuxième assemblée générale ;
  • l’allègement de la majorité nécessaire concernant certaines décisions.
 
En revanche, il n’a pas été touché au pouvoir de nuisance des absents non représentés ni à l’impossibilité d’adresser les convocations à ceux qui le souhaitent par Internet, ce qui est regrettable.
 
Voici les évolutions constatées sur les 25 dernières années.
 
  1. Questions complémentaires : du plus, mais aussi du moins
Il a été mis fin, comme on sait, à la possibilité pour les copropriétaires de compléter l’ordre du jour après réception de la convocation.
Certes cette possibilité pouvait entraîner des surcoûts, mais elle avait aussi des avantages, par exemple de permettre d’adresser un devis supplémentaire pour de gros travaux ou un contrat de syndic concurrent lorsque l’assemblée générale était convoquée prématurément et sans information préalable du syndic en place.
À noter qu’en contrepartie de la disparition de ce droit, les copropriétaires peuvent adresser à tout moment dans l’année une demande d’inscription d’une question à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.
À noter aussi que depuis le conseil syndical DOIT obligatoirement être associé à l’élaboration de l’ordre du jour, ce qui peut permettre d’éviter les « oublis » fâcheux de certains syndics, comme on va le voir.
 
  1. Établissement de l’ordre du jour avec le conseil syndical
C’est en effet là une des évolutions les plus importantes de ces dernières années, même si elle est toute simple. Nous nous sommes d’ailleurs beaucoup et longtemps battus pour l’imposer et nous pouvons dire que cette victoire est celle de l’ARC.
Cette disposition a au moins deux vertus :
 
  • permettre une meilleure préparation des assemblées générales ;
  • rééquilibrer les pouvoirs entre syndic et conseil syndical.
 
  1. Allongement des délais de convocation
Cet allongement (passage de quinze jours francs à vingt et un jours) est plutôt négatif, car il entraîne des contraintes supplémentaires qui ne vont pas forcément dans le sens de l’intérêt des copropriétaires (exemple : si le syndic reçoit une demande d’ordre du jour complémentaire de la part d’un copropriétaire un mois avant l’assemblée générale, il pourra dire qu’il a déjà préparé les convocations et ne peut pas intégrer la question).
  1. Possibilité de convocation par télécopie
Voici une évolution « ridicule », d’ailleurs récusée par les tribunaux : comment être sûr, en effet, que l’ensemble des pièces a bien été envoyé ?
Se pose aujourd’hui le problème plus important de la convocation par Internet, toujours en cours de discussion et de réflexion après plusieurs années.
 
  1. Création d’une liste de documents dont l’absence peut permettre d’annuler la résolution correspondante
L’article 11 du décret du 17 mars 1967 a été à plusieurs reprises amélioré ces dernières années dans ce sens. Le formalisme en est alourdi, mais cela force les syndics à plus de rigueur. Ainsi, si des devis ne sont pas joints à une question concernant des travaux, la résolution prise (éventuellement) pourra être annulée automatiquement.
 
  1. Extension des restrictions de mandats en assemblée générale aux mandats de gestion détenus par les syndics
De nombreux syndics ayant pris l’habitude d’utiliser leurs « mandats » de gestion locative pour voter et orienter les votes en leur faveur, l’article 23 de la loi a dû être précisé (là encore à la suite d’une action vigoureuse de l’ARC) pour écarter ces pratiques.
Excellente évolution, évidemment.
 
  1. Assouplissement des règles de majorité nécessaires pour certains travaux :
  • travaux de sécurité des biens et des personnes ;
  • travaux d’économie d’énergie ;
  • pose de compteurs divisionnaires d’eau.
 
Ces assouplissements ont ainsi permis que des décisions qui ne pouvaient être prises qu’à la double majorité le soient à la majorité de l’article 25 puis 25-1.
 
  1. Deuxième lecture : un progrès évident
Jusqu’en 2000, il fallait reconvoquer une deuxième assemblée générale pour toutes les décisions concernées par la majorité de l’article 25 qui n’avaient pas obtenu la majorité absolue en première lecture.
L’introduction d’une possibilité de deuxième lecture au cours de la première assemblée générale a considérablement allégé le dispositif et supprimé des surcoûts et pertes de temps bien inutiles.
 
  1. Introduction de la notion de décision « non valide » concernant les questions non inscrites à l’ordre du jour
Autre évolution importante empêchant les abus : une décision prise par une assemblée générale sur un problème non inscrit à l’ordre du jour est une décision non valide, elle n’a donc pas besoin d’être annulée par un juge : elle est réputée être inexistante.
Cela a permis d’éradiquer de nombreuses pratiques abusives, par exemple : faire voter n’importe quel point non inscrit à l’ordre du jour en fin d’assemblée alors qu’une partie des participants avait déjà quitté l’assemblée générale.
 
  1. Procès-verbal allégé signé en fin de séance
Cette innovation a fait débat au départ, mais a fini par entrer dans les mœurs. Elle facilite la diffusion rapide du procès-verbal.
 
  1. Obligation d’envoi (en lettre simple) du procès-verbal également aux absents représentés et aux présents acquiescants
Cette obligation était la bienvenue, car pourquoi priver les copropriétaires présents non opposants du bénéfice de l’envoi du procès-verbal ?
 
  1. Clarification concernant l’accès à la feuille de présence
Le droit d’accès à la feuille de présence intégrale (pour contrôler les votes, les mandataires, les mandats) n’a pas été simple à obtenir (autre combat de l’ARC), tant la résistance a été rude du côté de certains syndics... Allez savoir pourquoi. Mais nous y sommes parvenus, même si certains résistent encore.
 
Comme on le voit : il y a eu beaucoup de petites et grandes évolutions ; quelques répressions et déceptions, néanmoins.
 
 
*
 
A la semaine prochaine pour le deuxième épisode.
 

Les 24 et 25 octobre 2012 une opération exceptionnelle et inédite avec douze guides gratuits

Événements
Pour le Salon « indépendant » nous avons mis en place une opération exceptionnelle pour ceux qui viendront.
 
Nous allons éditer un certain nombre de guides au prix symbolique de 2 € et, pour chaque guide acheté à 2 €, vous pouvez choisir deux guides gratuits.
 
Pour l’instant, les titres des guides gratuits disponibles pour le Salon sont les suivants (il y en aura d’autres) :
 
Titres :
 
  1. La boîte à outils de la maîtrise des charges
  2. Comment mettre en place un vrai carnet d’entretien
  3. L’Audit Global Partagé et le BIC (Bilan Initial de Copropriété)
  4. L’ascenseur, comment ça marche ?
  5. Les répartiteurs de frais de chauffage : oui ou non ?
  6. La copropriété depuis 25 ans
  7. Comment faire voter un fonds travaux sécurisé ?
  8. Comment agir efficacement dans les copropriétés fragiles ?
  9. La voiture électrique dans les copropriétés en 25 questions
  10.  Le quatre-quarts ou : comment financer les gros travaux en copropriété ?
  11.  L’Isolation Thermique par l’Extérieur dans un fauteuil
  12.  Comment renégocier son contrat d’ascenseur avec le décret du 7 mai 2012 (et l’ARC) ?
 
Les titres des guides à 2 € sont, pour l’instant, les suivants :
 
  • 25 gestes de « premier secours » en matière d’analyse des comptes.
  • Contrat de syndic : sur quoi et comment bien le négocier ?
  • Les impayés en copropriété 25 questions.
  • Comment je suis devenue syndic bénévole.
 
Voici maintenant le sommaire du premier guide gratuit « La boîte à outils de la maîtrise des charges». Nous donnerons ainsi chaque semaine le sommaire d’un guide.
 
SOMMAIRE
 
  1. Pourquoi faut-il mettre en œuvre un plan volontariste de réduction et de maîtrise des charges de copropriété ?
  2. Quels sont les documents à exploiter ?
  3. Comment évaluer la performance financière de votre copropriété ?
  4. Comment comparer vos charges de copropriété avec celles des autres copropriétés ?
  5. Comment évaluer la performance économique de vos contrats  annuels ?
  6. Comment mettre en concurrence les entreprises prestataires ?
  7. Comment partager votre expérience avec d’autres responsables de copropriété ou au sein de votre copropriété ?
  8. Comment enrichir vos connaissances en s’appropriant les informations diffusées sur le site ?
  9. Comment développer votre méthode d’analyse des charges de votre copropriété ?
  10. Conclusions .
 
Comme vous le voyez les questions sont particulièrement intéressantes.
 
Rassurez-vous : les réponses l sont encore plus.
 

Notre Colloque Franco-québécois pour réformer la Copropriété

Événements
Notre Colloque Franco-québécois est presque fin prêt.
Un programme particulièrement riche, dense et prometteur.
Que ceux qui ne peuvent pas être présents se rassurent. Non seulement la totalité des contributions sera en ligne dès les jours suivants, mais seront mis en ligne de nombreux documents annexes, contributions, réflexions, exemples d’expérimentation.
 
Voici le programme définitif complet.
 
 
 
 
 
 
 
9H Ouverture du colloque par la Mairie de Paris, la Régie du Bâtiment de Québec et l’ARC
 
 
    
 1er thème (9H30-11H00) : Les évolutions des organes de gestion et les évolutions juridiques nécessaires
 
 
 
M. Hugues PERRINET-MARQUET Membre de la Commission Relative à la Copropriété, professeur à l’Université d’Assas
  • Sur quel point faut-il réformer impérativement la loi de 1965 pour faire face aux problèmes actuels et futurs ?
M. Dominique BRAYE, Président de l’ANaH
  • Les réformes essentielles nécessaires à la modernisation de la Copropriété
M. Yves GRATADE, Vice-Président de l’UNIS,
  • Quels syndics demain ? Quel système de régulation de la profession ?
Maître Yves JOLI-CŒUR, Secrétaire Général du Regroupement des Gestionnaires et des Copropriétaires du Québec (RGCQ) (Québec)
  • Les fonds de prévoyance obligatoire au Québec et la réforme du droit de la copropriété en cours au Québec
Mme Denise BROSSEAU , Directrice Générale et secrétaire l’Ordre des Administrateurs agréés du Québec (Québec)
  • Le projet de Code de déontologie des gestionnaires de copropriété au Québec
M. Bruno DHONT Directeur de l’ARC
  • Les souhaits et les attentes des représentants des copropriétaires pour améliorer le fonctionnement des copropriétés
 
2ème thème (11H15-12H45) : La révolution numérique au service des copropriétés
 
 
M. Olivier SAFAR, Syndic Membre du conseil d’administration de l’UNIS
  • Les syndics et la révolution numérique : exemples concrets
M. Hervé PARENT, Président de la Fédération Française de l’internet Immobilier (FF2I)
  • Les évolutions informatiques au service de la gestion des copropriétés
M. Jean-Pierre LANNOY, Directeur de Belgium Management Condominium Tools
  • Les nouveaux outils informatiques développés par les syndics belges
Mme Stéphanie NEGRE, Association Qualitel
  • L’exemple de l’Intranet G.I.S.E.L.E. mis en place expérimentalement sur des bâtiments
M. Jan TOWARNICKI Administrateur agréé de Les Verrières sur le Fleuve (Québec)
  • Un logiciel de calcul des fonds de prévoyance au service de plusieurs copropriétés québécoises fonctionnant en îlot.
M. Félix COTE Directeur Europe de Planifika (Québec)
  • Une solution de gestion patrimoniale pour les immeubles neufs
M. Émile HAGEGE, Directeur d’Arc Services ;
  • L’interopérabilité des outils ou la « révolution » numérique au service des copropriétés
 
3ème thème (14H00-15H45) : La rénovation énergétique et la gestion des fluides
 
 
Mme Hélène GASSIN, Vice-présidente du Conseil Régional d’Ile de France,  Présidente de la SEM Énergie Posit’if
  • La présentation d’un dispositif d’accompagnement innovant en matière de rénovation énergétique ambitieuse
M. Serge TISSERANT, Directeur Développement, Groupe Caisse d’Épargne Banque Populaire
  • Le « Quatre-quarts » ou comment financer les opérations de rénovation énergétique ?
Mme. Chloé CROUZET, Responsable Habitat Grenoble-Alpes Métropole 
  • Les solutions de financement innovantes mises en œuvre par Grenoble-Alpes Métropole
 M. Jean-Loup TAIEB, Président de Planète Copropriété
  • La surélévation comme nouvelle source de financement des rénovations énergétiques
M. Pascal LEMONNIER, PUCA /PREBAT
  • Le panorama des innovations et expérimentations françaises
M. Dominique SEVRAY, Président de Planète Valorisation
  • La gestion du comptage de l’eau « nouvelle génération »
M. Sébastien DELMAS, Directeur d’Effinergie
  • Des réalisations innovantes et exemplaires pour la gestion de l’énergie.
M. Julien ALLIX, ARC Services
  • La panoplie des innovations technologiques mises en œuvre dans les copropriétés
 
4ème thème (16H00-17H30): De l’immeuble à l’ilot, pour faire face aux évolutions
 
 
M. Michel BONETTI, Directeur de Laboratoire au CSTB
  • Le premier bilan des éco-quartiers
Mme Hélène GIGNAC, vice-présidente Faubourg Boisbriand, un projet de Cherokee Investments Partners (Québec)*
  • Une expérience de gestion d’Ilot au Québec
M. André POUGET, Directeur de Pouget-Consultants
  • Comment « associer » les copropriétés d’un même ilot pour aller plus loin ?
M. Vincent BRUNEL, Directeur IRVE de Schneider Electric
  • Les infrastructures de recharge pour véhicule électrique
M. Julien MAURY, Directeur de COAB
  • L’accompagnement de projets immobiliers collaboratifs
Mme Anne BURGEOT, Eco Quartier Strasbourg, M. Daniel JAUNAS, ECO Habitat Groupé
  • Les apports de l’habitat participatif
 
 
17H30 Synthèse des échanges par Alain Papadopoulos (Universimmo)
Clôture par La Régie du Bâtiment de Québec et l’ARC
 
 

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Un vrai Salon « indépendant », associatif et...plein à craquer www.salon-copropriete-arc.fr

Événements
 
Si vous y étiez, vous savez combien c’est vrai.
 
Si vous n’y étiez pas, vous pouvez le regretter.
 
Un très beau Salon « indépendant » 2012 donc pour nos 25 ans :
 
  • un monde fou ;
  • des conférences très appréciées ;
  • des ateliers bondés ;
  • des guides nouveaux gratuits ou non et répondant à de très nombreuses questions pratiques ;
  • des exposants nombreux, compétents et mobilisés pour répondre à nos adhérents ;
  • des stands plus beaux les uns que les autres ;
  • et, en plus, une atmosphère très conviviale, malgré le monde, remarqué par tous.
 
Oui, un très beau Salon « indépendant ». Clôturé par un magnifique gâteau pour nos 25 ans.
 
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver sur le site du salon : http://www.salon-copropriete-arc.fr/ toutes les interventions : qu’il s’agisse des interventions faites lors des conférences ou des présentations des « ateliers ».
 

Site du Salon « indépendant » de l’ARC et de l’UNARC http://www.salon-copropriete-arc.fr/

Événements
Contrairement à ce que nous avions annoncé (et suite à certains problèmes rencontrés par notre webmaster...), nous n’avions pas pu mettre en ligne, comme annoncé, tous les supports des conférences et ateliers du Salon « indépendant » de la Copropriété des 24 et 25 octobre.
 
C’est désormais chose faite.
 
Toutes nos excuses à ceux qui auront été sur le site : « salon-copropriete-arc » et merci de votre patience.
 

Notre Observatoire des charges de copropriété OSCAR : tout le monde s’y réfère...

Événements

Notre Observatoire des charges de copropriété OSCAR : tout le monde s’y réfère...

 
L’Observatoire des charges de copropriété de l’UNARC est devenu une référence pour parvenir à évaluer et à maîtriser les dépenses supportées par les copropriétaires. L’article ci-après publié dans le journal « 20 minutes » du 14 novembre 2012 en est la parfaite démonstration.
 
Depuis cet article, de nombreux médias ont repris nos chiffres et nos analyses : le MONDE, le PARISIEN, Capital.fr, les sites Internet UNIVERSIMMO et Mon-immeuble.com, les Échos, etc, etc.
 
RÉDUIRE   SES    CHARGES   DE   COPROPRIÉTÉ
CORALIE DONAS
 
 
Les charges progressent de façon importante depuis 2002, essentiellement parce que le chauffage et les fluides, l'eau, augmentent plus vite que l'inflation », remarque Claude POUEY, responsable de l'observatoire des charges de l'Association des responsables de copropriété (ARC). Deux pistes se dessinent pour réduire les charges des copropriétaires : une meilleure gestion quotidienne et les gros travaux. Les éco-gestes de tous les jours s'avèrent efficaces pour diminuer sa consommation énergétique de quelques pourcents : éviter d'aérer et de chauffer en même temps, isoler portes et fenêtres à l'aide de boudins et joints, ne pas laisser d'appareils en veille, ou encore individualiser sa consommation quand c'est possible.
Isoler et individualiser
« Il n'y a pas de solution viable pour suivre les consommations individuelles de chauffage, mais nous préconisons l'installation de compteurs pour l'eau », conseille Claude POUEY. « Isoler les plomberies permet d'économiser du chauffage. Les réducteurs de débit pour les robinets et la douche réduisent la consommation d'eau », recommande aussi Laure Fabiani, conseillère info-énergie-climat à l'Agence parisienne du climat.
 
Quand les gros travaux s'imposent, les copropriétaires peuvent solliciter des aides en se renseignant auprès des agences locales de l'énergie ou espaces info-énergie, pour dans un premier temps financer un audit énergétique, obligatoire pour toute copropriété de plus de cinquante lots. « Il est possible de mobiliser des crédits d'impôts pour réaliser des travaux », explique Laure Fabiani. « Pour des interventions compliquées, un gros ravalement, changer les ascenseurs, il vaut mieux faire appel à un bureau d'études pour bien cerner le besoin », estime Jean-Luc Gaulon, administrateur de  biens à Angers et président de la commission copropriété de l'Union des syndicats de l'immobilier (Unis). Autre voie de financement possible, faire appel à un professionnel pour vendre les certificats d'économie d'énergie acquis lors des travaux de performance et financer ainsi les prochaines rénovations ».
 
Depuis cet article, de nombreux médias ont repris nos chiffres et nos analyses : le MONDE, le PARISIEN, caîtal.fr, UNIVERSIMMO, mon-immeuble.com, les ECHOS, etc, etc.