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La justice donne raison au Président de l’ARC et à notre association

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La justice donne raison au Président de l’ARC et à notre association

 

Depuis deux ans, l’ARC doit faire face à une cabale organisée par trois anciens membres du Conseil d’Administration (dont nous préservons les identités) qui, d’ailleurs, n’ont pas voulu se représenter lors de la dernière assemblée générale, évitant ainsi d’obtenir un score humiliant.

 

Au lieu de faire profil bas, ils ont préféré engager plusieurs actions judiciaires à l’encontre non seulement du Conseil d’administration actuel et en premier lieu de son président, mais aussi à l’égard de l’ARC. Le seul but recherché : nuire à la réputation et au sérieux de notre association.

 

La première procédure a été engagée devant le Tribunal de Police et visait le président actuel, Monsieur Gérard Andrieux, à titre individuel parce qu’il a qualifié ces trois « dissidents » de « voleurs » suite à leur utilisation du fichier des adhérents de l’ARC aux fins de leur envoyer des mails de « propagande ».

 

À cet égard, ils sollicitaient d’une part la condamnation de Monsieur Gérard Andrieux pour avoir tenu des propos diffamatoires et d’autre part des dommages et intérêts.

 

La seconde action concerne une procédure en référé devant le Tribunal de Grande Instance, en réclamant ni plus ni moins que la mise sous administration judiciaire de l’ARC.

Reprenons donc les deux décisions qui comme nous allons le constater, sont plus savoureuse l’une plus que l’autre.

  1. Une confirmation des propos tenus par le président

Le juge du tribunal de police semble avoir donné une leçon de droit et surtout de morale à ces trois protagonistes.

 

En effet, non seulement il a considéré que le président de l’ARC (Monsieur Gérard Andrieux) était non coupable, mais de surcroît, les demandes de dommages et intérêts réclamés par la partie adverse ont été rejetées.

 

Cette décision est très importante, car elle permet de confirmer que le fichier des adhérents est bien la totale propriété de l’ARC et que nul ne peut l’utiliser pour d’autres objets que ceux défendus par l’association, quand bien même il a été obtenu de manière licite.

 

C’est donc une première leçon donnée à ces trois personnes, mais ce n’est pas tout…le pire arrive pour eux qui est … le meilleur pour nous.

  1. Une juge des référées qui fait l’éloge de l’ARC

La présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris a considéré qu’il n’y avait pas lieu de mettre  sous administration l’ARC. Mais le plus jubilatoire, c’est qu’elle ne s’est pas arrêtée là.

 

En effet, elle a présenté sur plusieurs lignes le sérieux et l’investissement de notre association, condamnant au final les trois dissidents à payer 3000 euros au profit de l’ARC.

 

Nous ne résistons pas à présenter un extrait de la décision de la présidente du Tribunal de Grande Instance qui, il faut le reconnaitre, est tout simplement plaisant :

 

« (...) Les demandes d’annulation des conseils d’administration et assemblées générales se heurtent à une contestation sérieuse et nécessitent un examen au fond. L’ARC jouit d’un conseil d’administration, d’un président et de deux vice-présidents, d’un trésorier et enfin d’un directeur. Elle fonctionne normalement, le nombre des adhésions est croissant, le site Internet de l’ARC est très fréquenté et démontre la vitalité de l’association. Celle-ci publie également de la documentation « papier », notamment une revue trimestrielle, des ouvrages pratiques, organise des manifestations, a des services dédiés aux adhérents. Elle justifie de sa bonne santé financière. La volonté de nuire à l’association et à ses 45 salariés justifie la demande de provision sur la réparation du préjudice ainsi causé dirigée contre les demandeurs ».

 

Au-delà de ces décisions judiciaires qui nous réjouissent, nous sommes fiers de constater que la justice française reconnaît le travail entrepris par notre association, la forte implication de notre équipe au service des adhérents,  et profitons de cet article pour remercier tous ceux, adhérents, professionnels, et amis qui nous ont soutenus.

 

Nous espérons que la leçon est comprise pour ces trois ex-membres si conflictuels, dont nous espérons qu’ils passeront enfin leur chemin, pour que 100% de notre temps soit consacré à nos seuls adhérents.

 

LUNDI 12 JUIN 2017 : Et encore un colloque avec un nouveau guide pour les adhérents

Événements

LUNDI 12 JUIN 2017 : Et encore un colloque avec un nouveau guide pour les adhérents

En l’espace de quatre mois, l’ARC a organisé pas moins de trois colloques sur des thèmes variés qui traitent aussi bien des questions juridiques, comptables, techniques qu’énergétiques.
 
Ces événements s’inscrivent dans le cadre de célébration des 30 ans de l’ARC, auquel s’ajoute une volonté du conseil d’administration de diffuser à grande échelle des informations pratiques à nos adhérents. L’objectif est d’une part qu’ils soient des responsables de copropriété efficaces et d’autre part qu’ils évitent les abus commis par les professionnels et en premier lieu ceux des syndics.
 
Chaque nouvelle réglementation amène son lot d’abus et de dépenses inutiles. Le colloque du 12 juin 2017 permettra de faire le point sur les nouvelles obligations pesant sur les copropriétés, et surtout sur la façon de les respecter intelligemment en maîtrisant ses charges.
 
En effet, bien souvent les syndics professionnels affirment que ces nouvelles dispositions riment forcément avec de nouvelles charges, faisant accepter aux copropriétaires aussi bien une augmentation de leurs honoraires que des surcoûts de prestations.
 
D’autres syndics incitent les copropriétaires à réaliser des prestations low cost afin d’être en conformité avec les exigences légales ou réglementaires, sachant pertinemment que cela n’apporterait aucune plus-value à la copropriété.
 
C’est donc pour tordre le cou à ces idées préconçues que l’ARC organise ce colloque qui reprendra les dispositions phares afin d’expliquer comment les mettre utilement en œuvre, pouvant même être source d’économies financières et énergétiques.
 
Plusieurs temps de la matinée seront consacrés à des zooms particuliers concernant directement la mise en œuvre de ces mesures par les syndics bénévoles.
 
Voici donc le programme de cette journée :
 
Matinée (9h30 – 12h30) consacrée à la mise en œuvre des obligations énergétiques
Impact des nouvelles mesures en termes de rénovation et de maîtrise des charges énergétiques
 
 > Respecter les nouvelles obligations tout en minimisant les dépenses correspondantes
> Maîtriser ses charges de chauffage
> Rénover sa copropriété en optimisant le rapport qualité-prix 
 
Après-midi (14h00 – 17h00) consacrée aux autres obligations réglementaires
Impact des nouvelles obligations juridiques et techniques sur les charges de copropriété
 
> Honoraires de syndic
> Immatriculation, Fiche synthétique
> Diagnostics
> Fonds travaux
> Observatoire des charges 2016
 
Par ailleurs, à l’occasion de ce colloque sera remis à titre gracieux un nouveau guide d’une quarantaine de pages reprenant l’ensemble de nos explications et préconisations.
 
Voici donc la page de couverture du guide : comment permettre une maîtrise des charges à partir des nouvelles dispositions réglementaires ?
 
 
Infos pratiques
Le lundi 12 juin 2017 de 9h30 à 17h00
 
Lieu
Espace MAS
10 rue des Terres au Curé
75013 Paris
 
Accès
M7 ou T3 Porte d’Ivry (5min)
M14 Olympiades (10 min)
RER C ou M14 Bibliothèque F. Mitterrand (15  min)
Bus 83 Château des rentiers (5 min)
Bus 27, 62 ou 64 Patay Tolbiac (5 min)
 

Comptabilité de copropriété : à la portée de tous grâce à la formation comptabilité de 3 jours (1er semestre 2018)

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Comptabilité de copropriété : à la portée de tous grâce à la formation comptabilité de 3 jours

(1er semestre 2018)

 

Pour reprendre les différentes étapes de la gestion comptable et mieux appréhender les fondements de la comptabilité, les principales opérations comptables spécifiques à la copropriété et les méthodes d’organisation et de suivi de gestion.

 

Syndic bénévole, pour une gestion efficace de votre copropriété, il est indispensable de maîtriser les règles de la tenue de la comptabilité et c’est ce que vous apportera cette formation sur 3 jours.

   

Lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 février 2018

De 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00

Lieu : ARC – 75 020 PARIS

 

 

  1. Journées 1 et 2, Patrice MANILEVE, contrôleur aux comptes
  1. Les fondements de la comptabilité et la traduction des principales opérations,
  • Les bases de la comptabilité
    • Nature des opérations suivies en comptabilité,
    • Comptabilité d'engagement,
    • Compte, débit, crédit, partie double,
    • Exercice comptable et date de clôture,
    • Résultat (charges et produits) et bilan (dettes et créances, trésorerie),
    • Non compensation des comptes, rattachement des charges aux exercices,
    • Editions comptables : journal, balance, grand livre, documents de synthèse.
  • Adaptation au contexte de la Copropriété
    • Textes fondateurs : décret et arrêté comptables du 14 mars 2005 (+ impacts loi ALUR 2014)
    • Régime dérogatoire (art 14-3 loi du 10 juillet 1965) pour petites copropriétés,
    • Charges courantes, vs travaux et opérations exceptionnelles,
    • Travaux en cours,
    • Relevé des dépenses,
    • Regroupements de charges (clés de répartition),
    • Journaux comptables,
    • répartition,
    • Plan de comptes et « classes comptables »,
    • Annexes comptables.
  1. La comptabilité en pratique
  • Traduction comptable des principales opérations récurrentes
  • Traduction comptable des opérations de fin d’exercice
  1. Journée 3 : Laurence VILSALMON, Comptable spécialisée dans la gestion bénévole, Virginie GUIHARD, Responsable du Pôle Syndics Bénévoles
  1. Les conséquences juridiques et comptables des décisions d’assemblées générales
  • L’approbation des comptes, répartition et régularisation des charges
  • Le vote des budgets prévisionnels pour charges courantes et pour travaux ou opérations exceptionnelles et leur modalité de financement
  • La constitution d’une avance de trésorerie
  • La constitution d’un fonds travaux
  • La constitution d’une avance travaux
  • L’apurement de comptes d’attente
  • La réaffectation de comptes
  1. Bien réussir la transition
  • La reprise de la comptabilité du syndic sortant
  • L’utilisation d’un logiciel de comptabilité adapté à la tenue de la comptabilité de votre copropriété : réalisation d’une comptabilité de « A à Z » sur le logiciel de comptabilité Simply Syndic (version d’essai  téléchargeable ici : WWW.LOGIA.FR/LOGIA_WEB/FR/SIMPLYSYNDIC.EXE )

 

N.B. L’article 14-3 de la loi du 10 juillet 1965 prévoit un régime simplifié pour les copropriétés ayant moins de 10 lots principaux et un budget moyen sur les trois derniers exercices de 15 000 €. La comptabilité peut alors être tenue « en trésorerie » : enregistrement des encaissements et des règlements. Les engagements peuvent être constatés en fin d’exercice. Notons cependant que l’édition des annexes comptables obligatoires pour l’approbation des comptes de TOUTES LES COPROPRETES est difficilement réalisable sans tenue d’une comptabilité d’engagement

 

 

Frais d’inscription : 300 €, les trois jours

Inscription par mail à contact@arc-copro.fr en précisant : « Formation comptabilité sur 3 jours syndic bénévole Février 2018»

Règlement par courrier ou sur place pour confirmation de l’inscription avant le 15 janvier 2018 :

ARC, Formation, 27 rue Joseph Python, 75020 Paris

 

Le plus de l’ARC : Télécharger notre guide gratuit de la collection « Etre syndic bénévole en toute sérénité », ici : http://arc-copro.fr/librairie/etre-syndic-benevole-ndeg4-la-comptabilite-de-sa-copropriete-tenue-et-production-des

 

 

Et si vous souhaitez allez plus loin, notre manuel « La comptabilité pour tous », édition 2017, bon de commande ici : http://arc-copro.fr/librairie/la-comptabilite-pour-tous

 

 

 

 

 

Comment accéder aux documents de l’assemblée générale de l’ARC du lundi 12 juin 2017

Événements

Comment accéder aux documents de l’assemblée générale de l’ARC du  lundi 12 juin 2017

 
Le lundi 12 juin 2017 se tient à l’Espace Mas à partir de 18 heures l’assemblée générale annuelle de l’ARC.
 
Cette réunion est réservée uniquement aux adhérents de notre association.
 
Afin de pouvoir traiter l’ensemble des questions, les pièces sont disponibles sur le site internet, en cliquant sur l’onglet « MENTIONS LEGALES », se situant en bas de la page d’accueil du site où en cliquant sur le lien suivant : arc-copro.com/ppkh
 
Onze documents sont disponibles :
 
Espace MAS 10-18 Rue des Terres au Curé, 75013 Paris.
 
 Métro : Olympiades / Porte d’Ivry
Tram : T3 Porte d’Ivry
Bus : 62 château des rentiers / 64 Patay - Tolbiac

 
 

ALERTE : réunion d’information FARCOT ADB

Événements

ALERTE : réunion d’information FARCOT ADB

 
Dans nos articles de d’aout et septembre 2016, vous avez pu suivre comment Mr FARCOT, président de FARCOAT ADB a réparti tous ses contrats de syndic entre différents cabinets en invoquant des motifs de santé :
 
 
 
Le 4 mars 2017, nous vous avions informés de la mise en liquidation du cabinet de syndic « FARCOT » délivrée suite à une assignation de l’URSSAF d’Ile de France, pour défaut de paiement de cotisations sociales.
 
De nombreuses copropriétés gérées par ce syndic ont rencontré de grandes difficultés pour récupérer, et uniquement de manière parcellaire, leurs archives, leurs comptes et les fonds qu’ils espéraient. Certaines contestent un certain nombre de factures, dont les émettrices sont les toujours les mêmes sociétés que nous avions identifiées :
 
 
Plusieurs de nos adhérents nous sollicitent pour que l’ARC organise une réunion d’information afin d’échanger sur ce dossier. Des conseils syndicaux ou syndic bénévole ont déjà constitué des dossiers et déposé plainte.
 
Ainsi, nous organisons le mardi 13 juin à 18h00 au sein de notre association une réunion d’information. Nous y avons aussi convié le Selafa Mja, Liquidateur.
 
Cette réunion est ouverte aussi bien à nos adhérents qu’à ceux qui ne le sont pas.
 
Néanmoins, afin d’organiser cet évènement dans de bonnes conditions, une inscription préalable est obligatoire de préférence par email ( contact@arc-copro.fr ) ou au 01.40.30.12.82
 
Cette réunion se tiendra au 25 rue Joseph Python, 75020 Paris.
 
Pour vous y rendre en transports en commun : Métro ligne 3 ou Tramway T3B, arrêt Porte de Bagnolet
 

Nouveau service d’aide à la comptabilité destiné au syndic bénévole : le coaching Simply syndic « FORMULE A LA CARTE »

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Nouveau service d’aide à la comptabilité destiné au syndic bénévole :

le coaching Simply syndic « FORMULE A LA CARTE »

Dans un souci de toujours mieux répondre aux besoins de nos adhérents, Copropriété-Services  propose  aux utilisateurs  de Simply Syndic un  nouveau service : le « Coaching Simply Syndic ».

Sur une session de plusieurs journées, des spécialistes de la tenue de la comptabilité de copropriété sur Simply Syndic accompagneront les syndics bénévoles à l’utilisation du logiciel mais également répondront à toutes leurs questions techniques comptables. 

Ce coaching se fera par groupes de niveaux, de 3 à 4 personnes, afin de faciliter les échanges et pratiques entre les participants.

Le niveau de chacun sera au préalable estimé dans le cadre d'un entretien avec la responsable comptabilité du Pôle Syndics Bénévoles. 

I. Trois sessions sont proposées

Ce coaching se déroule sur plusieurs sessions d’une journée.

Session N° 1 : Prise en main du logiciel 

Paramétrage de Simply Syndic : inscription des copropriétaires, enregistrement des lots, enregistrement des millièmes et des clés de répartitions,  aide à la constitution des budgets prévisionnels, reprise des « à nouveaux », etc.

Session N°2 : Tenue de la comptabilité au fil de l’exercice comptable

Les appels de provisions pour charges courantes ou opérations exceptionnelles, le fonds travaux, le suivi des avances et provisions diverses, le suivi des comptes copropriétaires et fournisseurs, les comptes d‘attente, l’analyse du grand-livre etc.

Session N° 3 : Clôture des comptes en fin d’exercice comptable

Rapprochement bancaire, répartition des charges courantes et des charges travaux ou exceptionnelles, régularisation des charges individuelles d’eau, réalisation et vérification des annexes comptables, etc.

1. Deux formules aux choix

La formule « complète » : de la prise en main du logiciel à la clôture des comptes en fin d’exercice, sur 3 jours,

au coût de 350 €uros.

La formule « essentielle » : tenue de la comptabilité au fil de l’exercice et clôture des comptes en fin d’exercice, sur 2 jours,  

au coût de 250 €uros.

La session supplémentaire de 4 h sera facturée 75 €.

2. Modalités pratiques

Les sessions de coaching se dérouleront de 9h à 13 h et de 14h à 18 h, en semaine à Copropriété-Services au 25, rue Joseph Python, 75020 PARIS.

Les jours de coaching seront programmés selon le niveau des participants et leurs disponibilités.

Les participants devront ABSOLUMENT venir avec :

  • Un ordinateur portable où Simply Syndic est prêt à utilisation ;
  • Le règlement de copropriété, l’état descriptif de division et le listing à jour des copropriétaires ;
  • les deux derniers procès-verbaux d’assemblée générale ;
  • l’ensemble des justificatifs comptables (factures, contrats de la copropriété, justificatifs de règlements des copropriétaires, relevés bancaires, etc.)
  • le grand livre comptable du syndic sortant le cas échéant.

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Pré-Inscription par mail à contact@copropriete-services.fr en précisant : «Coaching simply syndic» et en complétant le bulletin ci-dessous :

Nom/Prénom :

Adresse :

Téléphone :

Mail :

Numéro adhérent :

o Formule « complète », 350 €uros.

o Formule « essentielle », 250 €uros.

Inscription définitive sur réception de votre règlement

Copropriété-Services, Coaching Simply syndic, 25 rue Joseph Python, 75020 Paris

 

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L’OBSERVATOIRE DES CHARGES DE COPROPRIETE DU GRAND PARIS PUBLIE PAR LA FNAIM LA CONFIRMATION QUE LES SYNDICS ONT GAGNE AU GRATTAGE ET AU TIRAGE !

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L’OBSERVATOIRE DES CHARGES DE COPROPRIETE DU GRAND PARIS

PUBLIE PAR LA FNAIM

LA CONFIRMATION QUE LES SYNDICS ONT GAGNE

AU GRATTAGE ET AU TIRAGE !

 
La FNAIM du Grand Paris vient de publier les résultats de son observatoire portant sur l’exercice 2016. Consternant comme le montrent les éléments d’analyse ci-après !
 
LES HONORAIRES DES SYNDICS
 
Le résultat le plus édifiant concerne le bilan de l’évolution respective depuis 2013 des honoraires de base et des prestations particulières. La FNAIM explique que :
 
- les honoraires de base ont faiblement augmenté (+1%) de 2015 à 2016 mais elle ne relève surtout pas qu’ils ont augmenté de +19,2% de 2013 à 2016 du fait, de la mise en œuvre de la loi ALUR et de la mise en place des contrats types de syndic, alors que cette augmentation aurait dû être inférieure à 10%, du fait des prestations particulières intégrées dans les honoraires de base ;
 
- les prestations particulières, qui auraient dû diminuer à hauteur de l’augmentation des honoraires de base entre 2014 et 2015, sont restées quasiment stables (+1,2%). Elles ont par contre augmenté sans raison de +12,8% entre 2015 et encore plus fort de 20,13% depuis 2013.
 
C’est pour cela que l’on peut dire que les syndics ont gagné au GRATTAGE (augmentation des honoraires de 19,16% depuis 2013) et au TIRAGE (augmentation des prestations particulières de 20,13% depuis 2013). Nous avions signalé à juste raison cette dérive lors de la dernière communication de presse réalisée avec l’UFC Que Choisir accessible en cliquant sur le lien suivant http://arc-copro.com/p275
 
LE CHAUFFAGE
 
La FNAIM affiche un coût annuel de 270,23 € pour un appartement de 55 m2!
 
Quelle crédibilité peut-on accorder à ce résultat qui est du même niveau de montant que celui de la consommation en eau ?
 
Si on prend comme référence la consommation moyenne annuelle (12,5 MWh) d’un appartement chauffé au gaz (la ressource la moins chère actuellement), on obtient sur la base d’un tarif moyen de 50 € TTC le MWh un montant de 625 €.
 
Et que dire des baisses affichées pour le chauffage alors que l’hiver 2016 a été plus rigoureux que celui de 2015 (+13,3% de besoins en calories en plus) et de 2014 (+22% de calories en plus).
 
LES CHARGES TOTALES
 
Du fait de l’anomalie constatée ci-dessus par rapport aux dépenses moyennes  de chauffage, l’annonce de la stabilisation des charges totales pour l’évolution 2015-2016 ne peut qu’être erronée. Rappelons que notre observatoire des charges de copropriété, qui a fait l’objet d’une communication aux médias le 15 juin 2017, fait ressortir une augmentation d’environ 4% plus en rapport avec l’évolution effective des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
 
De façon plus générale, les ratios de charges par m2 fournis par cet observatoire ne représentent pas la réalité des charges supportées et sont inexploitables par les copropriétaires parce que la référence est la surface assurée, alors que ces derniers ne connaissent que la surface habitable de leur appartement. Comme on l’a maintes fois signalé, cette méthode de calcul ne sert aux syndics qu’à minorer les ratios de coûts au m2 et ainsi d’avoir un affichage moins dissuasif lors d’une transaction de vente.
 
Pour en savoir plus sur les résultats de l’observatoire des charges de copropriété de l’ARC, consultez le communiqué de presse accessible à l’adresse suivante http://arc-copro.com/hiw3 .
 

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ALERTE : SOCIETE DE COPROPRIETES – SOCOP à AVON (77) a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

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ALERTE :

SOCIETE DE COPROPRIETES – SOCOP

 à AVON (77)

a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

 
 
 
Nous avons été informés que :
le cabinet « SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP » à Avon, en activité depuis 31 ans, a été placé en redressement judiciaire par jugement en date du 19 juin 2017.
 
Cette situation risque d’entraîner de lourdes conséquences pour les copropriétés administrées par ces syndics,
 
Nous vous expliquons pourquoi, et comment réagir.

I. Que signifie une mesure de mise en redressement judiciaire ?

Au plan comptable, être en redressement judiciaire signifie pour une société qu’elle est incapable de couvrir son passif (l’argent qu’elle doit) avec son actif (l’argent qu’elle gagne).
 
Lorsqu’elle se trouve en situation de cessation de paiements, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus faire face au paiement des factures liées à son activité (le loyer de ses locaux professionnels, les salaires de ses employés, ses cotisations Urssaf, etc.).
 
Pour le cabinet SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP, la date de cessation des paiements est fixée par le juge au 8 septembre 2016.
 
Au plan juridique pour ce dossier, cela signifie :
 
- que le dirigeant est maintenu en fonction, un administrateur judiciaire n’ayant pas été désigné,
 
- qu’un mandataire judiciaire est désigné par le tribunal. Il a pour mission d’établir la liste et le montant des dettes de la société, donc du syndic, au jour de l’ouverture de la procédure (donc au jour du jugement). Ce sont les créanciers, chacun pour les factures qui le concernent, qui doivent déclarer au mandataire les sommes qui sont encore à la charge du syndic. Cette déclaration doit être faite dans un délai de 2 mois à compter de la publication au BODACC, qui est un journal officiel.
 
Par nature, le syndicat de copropriétaires n’est pas un créancier du syndic, mais un client.
Le placement en redressement ouvre une phase d’observation à l’issue de laquelle le tribunal devra décider du devenir de la société. Trois conséquences sont possibles :
  • soit la société parvient à surmonter cette mauvaise passe (augmentation de capital, renégociation de prêts, réduction des charges, nouveaux clients) et dans ce cas, elle s’en sort et continuera son activité.
  • Soit l’activité est cédée à un tiers repreneur. La cession d’éléments du fonds de commerce sera alors suivie d’une liquidation du cabinet. Il faut savoir que dès l’ouverture de la procédure, le tribunal peut chercher un repreneur sans informer les clients, donc sans informer les syndicats de copropriétaires ;
  • soit la société est purement liquidée et ferme définitivement, ce qui correspond hélas aux cas les plus couramment observés.
Attention : tant qu’il n’y a pas de liquidation judiciaire, la procédure de redressement judiciaire ne met pas fin au mandat du syndic : son contrat se poursuit jusqu’à son échéance ou jusqu’à la liquidation du cabinet.

II. Les mesures de précaution à prendre pour préserver vos intérêts

II est nécessaire que le conseil syndical récupère auprès du syndic ou de l’administrateur judiciaire quand l’un est désigné, dans les plus brefs délais, copie de tous les documents comptables de la copropriété concernant les deux derniers exercices et l’année en cours : grand livre, journaux (entre autres le journal de banque), les relevés bancaires avec les bordereaux de dépôts et les ordres de virement, les factures, les contrats, etc.
 
Il faut bien entendu contrôler les factures émises par votre syndic à votre copropriété afin de vous assurer qu’elles sont toutes justifiées, et n’ont pas servi à le « renflouer » financièrement.
 
Il faut ensuite vous rapprocher des entreprises de maintenance et des fournisseurs d’énergie de votre copropriété afin de savoir s’ils ont été payés de leur facture à échéance.
 
Si votre comptabilité n’a pas été correctement tenue les derniers mois, il faut essayer de la reconstituer.
 
Si votre copropriété est concernée par l’obligation de disposer d’un compte bancaire séparé (>15 lots): il faut demander par courrier AR à l’administrateur judiciaire rapidement si ce compte est réellement séparé.
 
Si c’est le cas, votre syndic ne pourra pas utiliser les fonds de votre syndicat pour les besoins de son cabinet. Mais il vaut mieux s’en assurer.
 
Si votre copropriété n’a pas de compte bancaire séparé : vous devrez contrôler les relevés de votre sous compte. Il est fort probable que le solde ne soit pas celui que vous attendiez…
 
Bien entendu il est nécessaire de s’assurer que les appels de charges payés par les copropriétaires ont bien été crédités sur le compte ou sous compte du syndicat.

III.  L’issue du redressement judiciaire.

Si votre syndic bénéficie d’un plan de redressement, son activité se poursuit comme donc tous ses mandats de syndic.
 
S’il y a cession d’activité : il n’y a pas transfert du contrat de syndic, on vous proposera un repreneur. Nous avons déjà traité cette question dans l’article suivant : www.arc-copro.com/r9y1.
 
S’il y a liquidation judiciaire : le contrat de syndic est caduc.
 
Nous vous conseillons donc d’anticiper cette possibilité et :
  • de rechercher un nouveau syndic ;
  • tout en contrôlant et reconstituant vos comptes surtout si vous avez un administrateur judiciaire à votre disposition, qui rend des comptes au juge commissaire…
Si l’issue vous est défavorable (cession ou liquidation) et que vous constatez qu’il manque des fonds à votre syndicat, vous pourrez alors produire votre créance auprès du garant financier de votre syndic avec tous les justificatifs nécessaires.
 
Face à cette situation concernant SOCIETE DE COPROPRIETES - SOCOP  et à une issue sur laquelle nous n’avons pas de visibilité,  il est nécessaire que le conseil syndical prenne des mesures immédiates, afin d’éviter tous désagréments, qui pourraient être préjudiciables aux copropriétaires :
  1. Conformément à l’article 18 de la loi du  10 juillet 1965, réclamer les derniers relevés bancaires et contrôler l’ensemble des opérations portées au débit.
  2. Réclamez au syndic la feuille de présence des copropriétaires afin d’être en mesure, si cela s’avère nécessaire, de convoquer une assemblée générale « extraordinaire ».
  3. Alertez-vous en cas de changement/ départs de personnel (gestionnaires, assistants, comptables).
  4. Demandez copie du grand livre de la copropriété afin de vérifier si la comptabilité est toujours tenue à jour.
  5. Demandez le livre des fournisseurs et le livre de banque pour voir où en est le traitement des opérations
  6. Dans l’hypothèse possible d’un redressement se terminant par une liquidation, ou une cession, et si vous voulez choisir vous-même qui va vous administrer, commencez à prospecter pour trouver un nouveau syndic ou envisagez de passer en syndic bénévole.
  7.  Suivez de manière assidue le site de l’ARC afin d’être informé sur l’évolution de la situation…
 
 Une copropriété avertie en vaut deux …
 
Jugement d'ouverture
Bodacc A n°20170123 publié le 29/06/2017
Annonce n° 2412
Date : 2017-06-19
Jugement d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire
n°RCS : 334 571 387 RCS Melun
Dénomination :
SOCIETE DE COPROPRIETES
Sigle :
SOCOP
Forme :
Société par actions simplifiée
Activité :
Exploitation d'un cabinet de syndic de copropriété.
Adresse du siège social :
42 rue Bernard Palissy 77210 Avon
Complément Jugement :
Jugement prononçant l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire, date de cessation des paiements le 8 septembre 2016 désignant mandataire judiciaire SCP Christophe Ancel représentée par Me Christophe Ancel 13 Avenue Thiers 77000 Melun. Les créances sont à déclarer, dans les deux mois de la présente publication, auprès du Mandataire Judiciaire ou sur le portail électronique à l'adresse https://www.creditors-services.com.
 
 

La revue de l’ARC du troisième trimestre 2017 disponible en format électronique ou sur papier

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La revue de l’ARC du troisième trimestre 2017 disponible en format électronique ou sur papier

Depuis le 1er juillet 2017, l’ensemble de nos adhérents a reçu la revue trimestrielle de l’ARC qui comme toujours aborde les sujets d’actualité liés à la copropriété de manière la plus pédagogique possible et sans compromis.

 

A travers cette revue, seront notamment abordés le contrôle des honoraires de syndic qui devient plus jamais indispensable compte tenu de l’entrée en vigueur du contrat type ou bien encore la hausse des charges de copropriété et les postes sur lesquels il convient d’exercer un suivi attentif

 

Par ailleurs, cette revue fait un focus sur les dispositions règlementaires issues de la loi ALUR que le nouveau gouvernement devra publier ou amender.

 

Voici le sommaire qui vous attend:

 

Pour les adhérents qui souhaitent consulter l’intégralité de la revue en format électronique, le téléchargement est possible à partir du lien suivant : https://arc-copro.fr/librairie/les-revues-bulletins-de-larc

 

Les non adhérents peuvent se le procurer auprès de l’accueil de l’ARC au tarif de 6 €.

 

SERGIC : les « pinocchiades » qui se transforment en belle au bois dormant

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SERGIC : les « pinocchiades » qui se transforment en belle au bois dormant

 

Nous avons diffusé le mardi 11 juillet 2017, date de la mise à jour bi hebdomadaire de notre site internet, un abus n°4250 dénonçant les agissements inadmissibles du groupe SERGIC.

 

Au cours de cette même journée, nous avons reçu un mail émanant de la community manager du groupe SERGIC nous demandant soit de supprimer l’abus, soit de publier leur droit de réponse.

 

Bien que ce dernier ne respecte pas les formes juridiques ce qui nous exonère d’une obligation de le publier, nous avons décidé de le diffuser sachant qu’il est à la limite de « l’enfumage » qui endormira le plus grand des insomniaques.

 

En effet, la community manager de SERGIC s’est sûrement crue en assemblée générale où elle pouvait se jouer de la crédulité de certains copropriétaires pour affirmer tout, et surtout n’importe quoi, sans avoir de contradicteur.

 

Nous allons donc reproduire l’intégralité de son « droit de réponse » y apportant nos observations en orange.

 

La community manager comprendra alors qu’elle aurait mieux fait de ne rien envoyer ou de réfléchir attentivement avnat d'écrire...

 

Propos de l'internaute "Gepetto" (A priori, la community manager de SERGIC pense réellement que c’est « Gepetto » qui a écrit l’abus, sachant que nous l’avons titré  « Les pinocchiades du groupe SERGIC » et que nous avons conclu "Gepetto vous salue" . Cela promet pour la suite.
 

Ainsi, selon SERGIC, la loi impose à présent « que les copropriétaires en retard soient relancés dès le constat du retard de paiement, par le biais d’une mise en demeure envoyée par lettre recommandée ».

Or, cela est totalement faux ! D’ailleurs, ce syndic se cache bien de préciser à quelles loi ou directive (européenne ?) il fait référence.


Réponse SERGIC :

La communication réalisée auprès de nos clients se réfère à l'article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965 : "sont imputables au seul copropriétaire concerné les frais nécessaires exposés par le syndicat, notamment les frais de mise en demeure, de relance et de prise d'hypothèque à compter de la mise en demeure"

 

 

Commentaire de l’ARC : le cabinet SERGIC confirme qu’il s’agit d’arguments fallacieux, puisqu’il fait référence à l’article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965, qui n’interdit nullement au syndic d’envoyer aux copropriétaires débiteurs une lettre de relance, mais qui précise uniquement que la mise en demeure peut faire l’objet d’une facturation supplémentaire.

D’ailleurs, il est évident que cet article de loi est un alibi, car cette disposition n’est pas récente mais date de la loi du 13 juillet 2006, soit il y a onze ans.

Le syndic ne peut donc pas mettre en exergue cette disposition pour indiquer que dorénavant, il ne peut plus envoyer une lettre de relance. Premier carton jaune.

 

 

Propos de l'internaute "Gepetto"

 

En réalité, ce syndic essaye de créer un amalgame entre ce qu’il peut facturer aux copropriétaires débiteurs, conformément à l’article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965 et les actes qui doivent être inclus dans son forfait de base.

En effet, la loi précise que le premier acte que le syndic peut facturer aux copropriétaires débiteurs est la mise en demeure, excluant la possibilité de facturer la lettre de relance qui doit être incluse dans les honoraires de base.

Ainsi, la loi n’a jamais interdit de procéder à une lettre de relance, mais a tout simplement précisé qu’elle ne peut pas faire l’objet d’une facturation supplémentaire.

Ceci étant, pour faire des économies sur son forfait de base et augmenter ses honoraires complémentaires, ce syndic essaye de se cacher derrière des pseudos dispositions légales pour indiquer aux copropriétaires qu’il n’est plus en mesure d’envoyer des lettres de relances.


Réponse SERGIC :

Avant la mise en demeure envoyée par lettre recommandée et facturée au seul copropriétaire concerné comme l'indique l'article cité auparavant, Sergic effectue une relance simple, sans frais, le 13 de chaque mois par mail. Le process répond donc bien aux normes imposées par la loi car nous facturons uniquement la relance en LRAR.

 

Commentaire de l’ARC : grand prince, le groupe SERGIC envoie une lettre de relance par mail sans frais.

Et oui, pour un cabinet de syndic et en l’occurrence pour le groupe SERGIC, envoyer un mail sans frais est extraordinaire. Evidemment, cela doit sûrement représenter des coûts exorbitants pour le cabinet, allant jusqu’à 40 euros ! Allons, soyons sérieux.

 

La réalité est bien évidemment toute autre.  Le groupe SERGIC essaye d’augmenter ses profits en jouant sur deux leviers : d’une part, économiser la production des lettres de relance et d’autre part, rendre plus facile le recours à l’envoi d’une mise en demeure qui représente - dans les derniers contrats étudiés - un coût de 45 euros.

En effet, les copropriétaires sont moins réactifs à une relance électronique que papier.

 

 

Propos de l'internaute "Gepetto"

N’ayant pas peur du ridicule, ce syndic informe qu’il « baisse le coût de sa mise en demeure », on suppose par souci des finances de la copropriété ...

Doit-on comprendre alors qu’auparavant la mise en demeure était facturée à un coût trois fois abusif et qu’à présent, elle sera facturée à un coût seulement… deux fois abusif ?

D’ailleurs, ce syndic si « bienveillant » se garde bien d’indiquer dans son mailing le prix final facturé… car c’est probablement peu attractif comme argument commercial.

 

 

Réponse SERGIC :

 

La tarification de la mise en demeure par LRAR pratiquée par Sergic est mentionnée dans le contrat de syndic et donc accepté par les copropriétaires lors de l'assemblée générale désignant Sergic en tant que syndic de l'immeuble.
 

Commentaire de l’ARC : à présent, la stratégie de SERGIC est clairement déclarée. À partir du moment où le contrat est voté, il dispose des « pleins pouvoirs » pour facturer les mises en demeure directement aux copropriétaires.

Au moins, ça a le mérite d’être clair, justifiant qu’à la prochaine assemblée générale proposant le contrat de SERGIC, les copropriétaires devront être vigilants en acceptant un tarif qui devra être estimé au plus proche du coût réel (soit 10 euros).

 
Propos de l'internaute "Gepetto"
 

Encore plus grave, à partir de sa démonstration fallacieuse, le groupe SERGIC essaye, l’air de rien, de récupérer les adresses mails et les coordonnées téléphoniques de chacun des copropriétaires.

Par ce biais, il va pouvoir constituer une base de données dite « qualifiée » lui permettant alors de pouvoir générer des campagnes ciblées en fonction du nouveau service qu’il souhaite proposer.

C’est ainsi qu’il pourra faire des mailings pour vendre ses contrats d’assurance ou bien pire, revendre son fichier à des tiers qui pourront alors proposer d’autres prestations comme le service à la personne, ou la réalisation de travaux de maintenance dans les appartements.

 
Réponse SERGIC :

 

Sergic s'interdit de vendre ou de louer son fichier client. La collecte d'adresses mail et de numéros de téléphone est réalisée dans le but d'entretenir une relation régulière avec nos clients.

 

Commentaire de l’ARC : la réponse de SERGIC pose deux difficultés.

En effet, le client ou plutôt le mandant du syndic n’est pas les copropriétaires mais le syndicat de copropriétaires.

Par conséquent, le syndic n’a pas à disposer des mails et des numéros de téléphones de chacun des copropriétaires.

Mais il y a encore plus grave : des copropriétaires ont reçu des mailings de ce groupe pour proposer des contrats d’assurance de responsabilité civile.

Et oui, le problème est là ! Ce syndic récupère les coordonnées personnelles des copropriétaires pour notamment réaliser des mailings à caractère commerciaux n’ayant pas de liens directs avec la gestion des copropriétés.

 

Alors, chère community manager, vous pouvez continuer à nous envoyer vos déclarations, mais évitez de prendre les copropriétaires et l’ARC pour des niais.

Nous avons très bien compris votre politique commerciale, qui est une réduction des coûts de fonctionnement sans pour autant réduire vos honoraires de base.

D’ailleurs, nous préconisons aux copropriétaires de ne pas répondre au mailing, en ne fournissant pas les données personnelles demandées.