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ACTION N° 3001 - Pénalités EDF nous demandons simplement le retour au Code civil

ACTION N° 3001 - Pénalités EDF nous demandons simplement le retour au Code civil

 

Après avoir publié la réponse du directeur d’EDF-entreprise et notre propre réponse (voir LIEN abus numéro 2980) voici la lettre que nous avons adressé à Eric BESSON, Ministre de l’Industrie, donc ministre de tutelle d’EDF :

 

Ministère de l’Économie

des Finances et de l’Industrie

Monsieur le Ministre Éric BESSON

139 rue de Bercy

75012 PARIS

 

Paris, le 21 décembre 2011

Monsieur le Ministre,

 

Nous nous permettons de vous adresser :

 

  • la lettre que nous avons adressée au directeur d’EDF,

  • sa réponse,

  • notre réponse.

 

Comme nous le disons dans notre courrier nous sommes particulièrement étonnés de constater qu’une grande entreprise publique assurant un service public puisse ainsi admettre ne pas respecter volontairement les dispositions protectrices du Code civil au prétexte que ces dispositions ne sont pas d’Ordre public.

 

La conséquence est que des dizaines de milliers de copropriétés, donc trente fois plus de copropriétaires (la moyenne étant de trente logements par copropriété) se voient appliquer des pénalités de retard de 45 euros dès que leur syndic a payé avec retard une facture, ne serait-ce que d’une semaine.

 

Ainsi des copropriétaires non responsables, victimes de leurs syndics et de leur pratique de paiement différé doivent-ils supporter des pénalités alors que le préjudice pour EDF est nul.

 

Nous souhaiterions - au moment où chacun aujourd’hui constate la dérive des charges de copropriété - que la société publique EDF puisse appliquer le Code civil et donc respecter les dispositions protectrices des consommateurs.

 

Vous remerciant de toute action en ce sens de votre ministère et restant à votre disposition, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

 

Fernand Champavier Ketty EVEN

Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC ».

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DOSSIER DU MOI DE FEVRIER 12 - 10 Mesures et 10 moyens pour maîtriser les charges et les gros travaux en copropriété

10 Mesures et 10 moyens pour maîtriser les charges et les gros travaux en copropriété

 

I. En attendant le rapport « BRAYE »

 

Dans quelques jours, Dominique BRAYE, Président de l’ANAH va remettre son rapport concernant le traitement des copropriétés fragiles en France, dont le nombre ne cesse de croître.

 

Ce rapport dont nous parlerons dès sa publication reprendra - et nous nous en réjouissons - une grande partie des 25 mesures que nous avions proposées.

 

Nous avons décidé - parallèlement - de nous attaquer aux problèmes précis des charges et des gros travaux en copropriété. Voilà pourquoi nous venons de réaliser un dossier envoyé à tous les candidats à l’élection présidentielle ainsi qu’à Dominique BRAYE. Ce dossier reprend quelques-unes de nos propositions « clef » et en rajoute quelques-unes.

 

Nous présentons ce dossier dont nous donnerons le détail la semaine prochaine.

 

II. Deux problèmes très préoccupants

 

Deux problèmes préoccupants mobilisent aujourd’hui les copropriétaires et leurs représentants :

 

  • l’augmentation continue des charges de copropriété ;

  • les difficultés grandissantes à engager dans les copropriétés les gros travaux qui s’imposent, y compris les travaux d’économie d’énergie.

 

Pour nous attaquer à ces deux problèmes, nous proposons :

 

  • 10 mesures de fond propre à traiter les problèmes à la racine.

  • 10 moyens immédiatement applicables par tous les conseils syndicaux qui le souhaitent.

 

Les 10 mesures que nous présentons dans le document joint sont les suivantes :

 

  1. Instaurer le compte séparé obligatoire, véritable instrument de maîtrise des charges.

  2. Réformer l’arrêté du 19 mars 2010 pour maîtriser les honoraires de syndic.

  3. Introduire l’obligation d’une part de créer des « fonds travaux » dans les copropriétés et d’autre part de mettre en place des plans pluriannuels de travaux.

  4. Aider les ménages très modestes à financer leur quote-part de fonds travaux.

  5. Mettre en place un Plan d‘Epargne Copropriété (PEC).

  6. Maîtriser les charges par l’introduction d’une possibilité de cogestion en copropriété.

  7. Rétablir la confiance des copropriétaires dans les syndics, assurer un meilleur contrôle de la profession et garantir ainsi une meilleure qualité de gestion.

  8. Freiner les augmentations des tarifs du gaz et de l’électricité.

  9. Développer les aides à la rénovation énergétique dans les copropriétés.

  10. Réviser les dispositions concernant le taux de plomb dans l’eau à échéance fin 2013 pour éviter des travaux coûteux et trop souvent inutiles.

 

Ces mesures sont soumises aux principaux candidats à l’élection présidentielle à qui elles viennent d’être adressées.

 

Les dix moyens immédiatement utilisables mis en place par l’ARC, sont :

 

  1. Un observatoire et un comparateur de charges : OSCAR+

  2. L’aide à la mise en concurrence grâce au site « COPRO DEVIS » : produits, travaux, contrats.

  3. L’aide à la renégociation des contrats de prestations de service.

  4. L’aide à la maîtrise des charges de chauffage, d’eau, d’électricité.

  5. L’aide au suivi du recouvrement des impayés et au contrôle des frais et procédures de recouvrement.

  6. L’aide au contrôle des comptes.

  7. L’aide spécifique au contrôle des frais du personnel.

  8. L’aide à la mise en œuvre de plans pluriannuels de travaux d’économie d’énergie.

  9. La mise en place d’un dispositif de lutte adapté à la précarité énergétique en copropriété.

  10. La mise à disposition de nombreux guides gratuits pédagogiques concernant la maîtrise des charges et téléchargeables sur le site Internet de l’ARC.

 

 

Nous communiquerons la semaine prochaine le détail de ces 10 mesures et 10 moyens ainsi que les explications nécessaires.

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Conseil

Journée portes-ouvertes sur la copropriété et le syndic « bénévole »

Journée portes-ouvertes sur la copropriété et le syndic « bénévole »

 

  • Vous envisagez de passer en gestion bénévole ?

  • Vous vous demandez comment être vous-même syndic ?

  • Vous aimeriez rencontrer des personnes qui pourraient parler de leur expérience avant de vous lancer ?

  • Vous êtes déjà syndic bénévole et vous souhaitez vous confronter à une autre expérience tout en ayant des réponses à vos questions ?

  • Ou vous êtes tout simplement curieux d’approfondir vos connaissances de la gestion d’un immeuble…

 

Participez à notre journée « portes-ouvertes » où un syndic bénévole vous ouvre les portes de sa copropriété pour vous faire découvrir, de façon très concrète, la façon dont il est passé en gestion directe, les questions qu’il s’est posé, la façon dont il a mis en place une nouvelle gestion dans son immeuble, etc.

 

 

 

Au programme :

  • découverte pédagogique de la gestion d’une copropriété ;

  • distribution de guides gratuits ;

  • visite des éléments des équipements communs (chaufferie, ascenseurs, parking, etc.) ;

  • sensibilisation aux objectifs du Grenelle 2 appliqués à la copropriété : objectifs, enjeux et moyens à mettre œuvre ;

  • présentation des programmes de formations spécifiques syndic bénévole ;

 

Entrée libre et gratuite pour nos adhérents sous réserve d’une inscription préalable. Inscription des non-adhérents soumise à une participation de 10 €.

 

Contacts :

Albin Philipps, Association des Responsables de Copropriété

Inscription à adresser par écrit : albin.philipps@arc-copro.fr ; fax : 01 40 30 07 57

Adresse postale : A.R.C. Journée « porte ouverte », 25 rue Joseph Python, 75020 Paris

 

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Bientôt les contrôles de comptes annuels. Pour vous aider, le cahier de « contrôle de comptes pour tous » : nouveau et ré-vo-lu-tion-naire

Bientôt les contrôles de comptes annuels. Pour vous aider, le cahier de « contrôle de comptes pour tous » : nouveau et ré-vo-lu-tion-naire

 

I. Un énorme besoin

 

Le contrôle des comptes annuel des copropriétés est un exercice indispensable pour tous ceux qui veulent maîtriser leurs charges et améliorer la gestion de leur copropriété.

Hélas, cet exercice n’est pas toujours fait de façon suffisamment approfondie et cela pour une raison toute simple : souvent les copropriétaires ne se sentent pas assez sûrs d’eux pour effectuer un vrai contrôle qui aille au-delà du simple et décevant « pointage » des factures.

 

Nous avons eu beau rédiger des guides très pratiques (« Les comptes de sa copropriété » « Savoir maîtriser les charges de sa copropriété », etc.), rien n’y a fait et une grande partie de nos adhérents ont toujours beaucoup de mal à faire un vrai contrôle sans assistance.

 

Certes, notre service d’audit de comptes permet, en partie de pallier cette situation, mais ce service est vite saturé en période de « pointe » (malgré le fait que nous ayons huit contrôleurs en exercice), et de toute façon ne répond pas forcément aux besoins des petites copropriétés qui n’ont pas toujours besoin d’un auditeur niveau « expert-comptable » doublé d’un spécialiste de la gestion des copropriétés.

 

II. Enfin, une réponse

 

C’est pourquoi, après nous être beaucoup interrogé et avoir beaucoup cherché, nous avons trouvé la solution, voire LA solution.

 

Nous avons mis au point un cahier simple et pédagogique d’une quinzaine de pages qui permet de procéder à un contrôle d’une quarantaine de points, ceci sans connaissance particulière préalable.

 

Ce « cahier » est téléchargeable gratuitement sur la « zone adhérents » de notre site Internet. Il suffit ensuite de suivre les « consignes » fournies par le « cahier » sur chaque point ainsi que le mode d’emploi pour repérer les problèmes et les anomalies, puis demander les corrections et redressements qui s’imposent au syndic.

 

Comme nous savons qu’un certain nombre de conseillers syndicaux - même dotés d‘un « cahier » très simple - risquent de ne pas franchir le pas faute de confiance en eux, nous avons aussi prévu (pour ceux qui le souhaitent) une formation de 3 heures (payante, 20 €) à l’utilisation complète de cet outil ainsi qu’un accompagnement, (ceci après contrôle), toujours s’ils le souhaitent.

 

Bref, nous fournissons la canne à pêche mais aussi le cours de pêche pour apprendre à chacun à « pêcher » par soi-même.

 

III. Cerise sur le gâteau

 

En plus de ce qui s’apparente à un beau cadeau de début d’année nous profitons de la formation spéciale prévue concernant la bonne utilisation du « cahier du contrôle des comptes » pour revenir sur les « 5 annexes comptables » (adressées obligatoirement par TOUS les syndics à TOUS les copropriétaires) et dont chacun sait qu’elles ne sont comprises que par un copropriétaire sur mille, et encore !

 

Précisons que le guide des 5 annexes comptables (analyse pas-à-pas de TOUS les comptes) est lui aussi disponible gratuitement sur la « zone adhérents » de notre site Internet.

 

Ce n’est pas un cadeau, c’est un chariot entier de cadeaux !

 

Si vous avez la chance d’être déjà adhérents collectifs à l’ARC, vous pouvez donc :

 

  • consulter ou télécharger le « cahier de contrôle des comptes pour tous » ;

  • consulter ou télécharger le guide des « 5 annexes comptables » également gratuitement,

 

et si vous le voulez nous retourner le bulletin ci-dessous.

 

À noter : les séances de formations (3 heures en après-midi ou en soirée pour que tous puissent venir) sont payantes [20 € ], ceci pour deux raisons :

 

  • d’abord éviter que trop d’adhérents s’inscrivent uniquement « pour voir » ;

  • ensuite pour pouvoir rémunérer convenablement les « super » formateurs qui vont assurer ces formations.

 

 

 

 

Si vous êtes intéressés par ces formations, vous pouvez nous retourner le présent document :

 

Nom :........................................................................................................................

N° d’adhérent collectif :...........................................................................................

Est intéressé par une formation :

 

en journée en soirée

 

Nous vous indiquons alors le calendrier des formations.

ARC - 27,29, rue Joseph Python - 75020 PARIS

Fax : 01 40 30 12 63. mail : unarasso@claranet.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dossier conseils
Conseil

ABUS N° 3122 - SQUARE HABITAT - Clermont-Ferrand ou l’art de la manipulation, de la double facturation et du droit à «géométrie» variable

ABUS N° 3122 - SQUARE HABITAT - Clermont-Ferrand ou l’art de la manipulation, de la double facturation et du droit à « géométrie » variable

 

Voici un article que nous adresse l’ARC-Auvergne.

Une copropriétaire adhérente nous a fait parvenir la convocation de l’assemblée générale de mars 2012 d’une copropriété gérée par Square Habitat à Clermont-Ferrand.

Après analyse et nous rapportant aux années antérieures, nous constatons les dérives suivantes

 

1. Forfait administratif

Le Contrat de Syndic voté en mars 2010 fait figurer les mentions suivantes faisant partie du forfait :

  • frais de tirage, d’affranchissements, d’acheminements, des appels de fonds ;

  • frais de tirage, d’affranchissements, d’acheminements, de la convocation à l’assemblée ordinaire ;

  • frais de tirage, d’affranchissements, d’acheminements, de diffusion des procès verbaux.

 

Le forfait administratif est facturé 9000 € TTC en plus des honoraires de gestion courante d’un montant de 39700 € pour 304 lots soit 29,60 € par lot principal pour les frais administratifs.

Première remarque : les appels de fonds doivent être pris en gestion courante.

Deuxième remarque : l’état des dépenses fait ressortir une facturation supplémentaire intitulée « frais d’affranchissement - envoi du procès-verbal d’assemblée générale du 30/03/2011 » pour un montant de 1118,98 € ce qui est en fait une double facturation !

Troisième remarque : nous avons, avec la poste principale de la ville de Montluçon, évalué le coût des envois ainsi que le coût des copies sur la base de 0,04 € (coût commercial pratiqué dans la même ville)

La fourchette, tenant compte de tous les envois des procès-verbaux en recommandés ou des 2/3, va de 5778 € à 6156 € soit un surcout pour la copropriété de 3000 € !

Quatrième remarque : une autre copropriété, 360 lots de la même ville se voit facturer les mêmes frais administratifs pour un montant de 5 700 €.

Cherchez l’erreur !

 

2. Contrat syndic illégal

Le contrat voté le 25 mars 2010, pour 3 ans, daté du 22 février 2010 se termine le 25 mars 2013.

Le Syndic confirme dans la résolution que les honoraires de gestion courante, 39000 € s’appliquent sur 2010, sans autre précision. En fait l’exercice allant du 01/10/2009 au 31/09/2010 est facturé sur cette base.

En règle générale la facturation indiquée sur le contrat intervient au plus tôt à partir de la signature de celui-ci.

Et généralement sur l’exercice à suivre puisqu’il s’agit d’un nouveau contrat. Il y a donc un décalage des honoraires au détriment de la copropriété.

La manipulation illégale : Square Habitat a joint à la convocation de cette assemblée 2012, un autre contrat.

On se demande pourquoi puisque celui en cours se termine le 25 mars 2013.

  • Aucune résolution à l’ODJ ne mentionne la présence de ce contrat !

  • Après examen nous avons constaté les points suivants sur cet autre contrat.

  • Augmentation de la mise en demeure de 60% (25 € à 40 €).

  • Augmentation de l’injonction à payer de 74 % (69 € à 12 €).

  • Ajouts : mutation 40 € pour l’actualisation et 40 € pour les informations destinées à l’établissement des diagnostics.

  • Remplacement de l’indice d’augmentation annuelle des honoraires, indice INSEE du coût des services, par l’indice du coût de la construction !

  • Augmentation des honoraires et du forfait de 3,4 %.

  • Le compte séparé restant à + 20 %

 

3. Application à « géométrie variable » de la loi

Troisième type de problème avec ce syndic : ses relations difficiles avec le Code civil.

En 2007 un copropriétaire demande au Syndic une résolution pour modifier la répartition des charges d’ascenseurs, les logements du premier niveau étant desservis par les ascenseurs et ne payant AUCUNE charge.

Le Syndic rédige une résolution proposée au vote sur la base de l’article 26 de la loi de 1965 ! Celle-ci n’est pas adoptée.

En 2011 la même résolution est reprise, mais cette fois le Syndic applique l’article 25.

Elle est votée à l’article 25-1, le syndic se faisant autoriser à faire calculer une grille par un géomètre expert.

Aucune opposition n’étant intervenue la décision est prise de faire calculer une nouvelle grille.

À l’assemblée de mars 2012, le Syndic rédige une résolution pour la seule acceptation de la grille de répartition, et cela à l’unanimité !

Allez donc y comprendre quelque chose ? L’incompétence de ce syndic est flagrante.

Nota. L’ordre du jour de 2012 comporte 26 résolutions, dont 7 uniquement, pour des honoraires supplémentaires. Il est vrai qu’avec 39000 + 9000 = 48000 € c’est peu pour ce Syndic.

 

Conclusion

Renégocier le contrat avec un premier exercice permettant une récupération massive d’honoraires ou changer de Syndic.

Coordonnées d’ARC-Auvergne : arcauvergne-centre@orange.fr

Abus

ABUS N° 3123 - ATRIUM Gestion - Guy SOUTOUL : un Syndic qui fait son Mea Culpa, à moitié...

ABUS N° 3123 - ATRIUM Gestion - Guy SOUTOUL : un Syndic qui fait son Mea Culpa, à moitié...

 

C’est un fait, le syndic doit gérer en bon père de famille. Chez ATRIM Gestion, qui a pour slogan « La compétence immobilière » on ne lésine pas avec la sécurité, même dans le doute.

 

Des copropriétaires adhérents à l’ARC décident de changer de mode de gestion, remercient le syndic ATRIUM-Gestion et élisent un syndic bénévole.

 

Cette copropriété située à Pantin découvre alors que leur syndic a souscrit sans accord de l’assemblée générale (ni du conseil syndical) un contrat de prévention contre les termites. Le réflexe du nouveau syndic, est de se renseigner auprès de leur mairie pour savoir si leur immeuble est situé dans une zone frappée par le risque termite. La réponse de la mairie est claire : c’est NON.

 

  1. Le syndic qui a un devoir de conseil a donc signé un contrat trop vite et sans accord.

  2. Le contrat de la société « 01 contrôle » stipule pourtant que 01 CONTRÔLE s’engage à indiquer si l’immeuble se situe dans un foyer d’infestation recensé.

  3. Parce que nous savons que l’erreur est humaine, nous décidons donc de décrocher notre téléphone pour demander au syndic le remboursement de cette prestation. Monsieur BOIS, l’un des directeurs D’ATRIUM GESTION, reconnait cette erreur, et fait une proposition de remboursement au nouveau syndic de 50 %. Comme faire son Mea Culpa dans le petit monde de l’administration de biens est une chose relativement rare, nous avons décidé de partager avec nos adhérents cette bonne nouvelle.

  4. À noter : le syndic bénévole vient de résilier le contrat. La société « 01 contrôle » lui a répondu non seulement que le contrat ne pouvait être résilié, car le préavis n’est pas respecté, mais qu’elle allait facturer la prestation 2012. Braves gens... Heureusement nous savons comment faire, et avons nos bombes insecticides contre les indélicats.

 

Nous attendons donc que la direction de « 01 contrôle » présente ses excuses, au nouveau syndic pour non-respect de son contrat et à l’ancien syndic « Atrium » et rembourse les autres 50 % restant à la charge du Syndicat.

 

 

Abus

ACTION N° 3121 - Les syndics veulent faire plus d’argent en développant des services : le cas de FONCIA

ACTION N° 3121 - Les syndics veulent faire plus d’argent en développant des services : le cas de FONCIA

 

I - Faire bien son travail de syndic ? pensez-vous...

 

Oui, un copropriétaire normal et un syndic normal pensent que l’objectif d’un syndic c’est de BIEN faire son travail de syndic.

 

Non, aujourd’hui un « gros » syndic qui se respecte c’est un syndic préoccupé :

 

  1. d’avoir les fichiers les plus « informés » (votre âge, votre sexe, vos biens, vos besoins, qui vous êtes, etc. ;

  2. puis de vendre ces fichiers à des gens qui vont pouvoir vous « prospecter » pour vous vendre des services en fonction de ce que vous êtes.

  3. ou encore d’utiliser les données de ces fichiers pour développer des services très rémunérateurs.

 

 

II - Foncia et les services d’aide aux personnes dépendantes

 

Par exemple, tous les syndics connaissent - immeuble par immeuble - le nombre et l’identité des personnes âgées ainsi que leur position sociale.

 

Dès lors, rien de plus simple que de leur « vendre » des services liés à la dépendance. Si vous êtes sceptique, lisez ce qui suit.

 

Mieux : il suffit de monter une société qui va spécialement - et grâce aux gestionnaires, ou même aux gardiens d’immeubles - aller voir ces personnes à domicile.

 

On imagine tout ce qui pourra leur être proposé (travaux d’adaptation, aide à la personne, domotique), en fonction de leurs revenus que le syndic connaît plus ou moins (plutôt plus que moins).

 

III - L’interview du « propriétaire » de Foncia

 

Vous pensez que nous fantasmons ? Alors, lisez cette interview sur BFM du nouveau propriétaire de FONCIA, le patron du fonds d’investissement d’EURASIO transcrite mot par mot par un adhérent suffoqué.

 

« Patrick Sayer - Président du Directoire de la Sté d’Investissement d’EURAZEO

 

 

Journaliste : Foncia on revient en France on est sur les services à l’immobilier

 

 

« FONCIA : on n’est pas exactement sur l’Immobilier, on est sur des services à l’immobilier on est sur un métier qui est de vous rendre service, de rendre service aux consommateurs, de rendre service aux propriétaires de rendre services aux collectivités de copropriétaires

 

Journaliste : Et de ne plus faire de transactions, de désengager totalement Foncia ... ?

 

FONCIA : Non il y 14 % du chiffre d’affaires qui est fait avec des transactions.

Si moi je suis l’entreprise qui vous aide à gérer pour votre compte votre bien immobilier c’est quand même plus naturel que vous tourniez vers moi le jour où vous voulez en sortir pour des raisons patrimoniales ou autrement que d’aller vers un concurrent c’était quelques chose qui n’était pas fait suffisamment chez Foncia.

On a mis en place tout récemment un nouveau patron qui vient du groupe ADECCO, Francois Davy quelqu’un de grand talent et qui est complètement tourné vers l’animation du réseau et il va effectivement complètement réveillée Foncia, voire aller vers d’autres types de services.

On peut imaginer des tas de services par exemple compte tenu de la taille de Foncia, on pourrait très bien imaginer qu’elle va jouer un rôle vers la dépendance et la dépendance à domicile ; à partir du moment où on gère 10% de l’immobilier locatif français on peut très bien sur une telle base jouer l’effet d’échelle pour rendre des services.

Donc non seulement c’est résiliant mais on va avec François Davy lancer des tas de pics de croissance ».

 

Quel fascinant langage, n’est-ce pas ? les copropriétaires ne pourront pas dire qu’ils ne sont pas au courant : « FONCIA va lancer des tas de pics... de croissance » [Pic de croissance : ça fait du bien aux actionnaires ; ça fait du mal aux clients !] en développant n’importe quel service pourvu que FONCIA utilise bien ses « fichiers » (voir abus LIEN numéro 3086, 3097 et 3115) et profite à fond de SA situation.

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CONSEIL N° 3124 - Refusons les indexations sur la partie « entretien » des contrats de compteur d’eau ou de répartiteurs et compteurs de chaleur

CONSEIL N° 3124  - Refusons les indexations sur la partie « entretien » des contrats de compteur d’eau ou de répartiteurs et compteurs de chaleur

Des sociétés comme ISTA, PROXISERVE, etc. n’hésitent pas à prévoir dans leur contrat l’indexation annuelle de la totalité de leurs prestations de location et relevé de compteurs d’eau (froide ou chaude) ou de répartiteurs de chaleur.

 

Ils ont tort. Il faut d’autant plus agir et réagir que certaines sociétés comme ISTA ont mis au point des formules diaboliques et illégales d’indexation.

 

Voir LIEN abus numéro 3019 et notre lettre de relance auprès de la DGCCRF (voir LIEN abus numéro 3949).

 

Pour savoir pourquoi et comment refuser l’indexation sur une partie des contrats ISTA, PROXISERVE, suivez nos conseils :

 

Une société luxembourgeoise avec qui nous sommes en contact pour négocier des prix d’intervention (pose, relevé, changement) en matière de comptage (eau, chauffage) et de répartition nous écrit ceci :

 

« En ce qui concerne les indexations de contrats, celles-ci ne portent chez nous -comme partout au Luxembourg, mais aussi en Allemagne où nous travaillons beaucoup - que sur les frais de « relevé » (main d’œuvre).

Sur le matériel (où il n’y a aucun entretien et qui est changé au bout d’une certaine durée), il n’y a pas indexation, car le prix du matériel non seulement n’augmente pas, mais baisse. Nous ne comprenons pas pourquoi, en France, il y a indexation sur le prix du matériel ».

 

Hé oui :

 

  • les contrats de comptage qui - en France (exemple ISTA) - parlent « d’entretien » sont trompeurs ;

  • ces contrats sont par ailleurs malhonnêtes puisqu’ils prévoient l’indexation d‘un matériel dont les prix baissent.

 

Nous allons poursuivre nos négociations et d’ici quelques semaines pourrons présenter un contrat type qui - comme au Luxembourg ou en Allemagne - n’est pas indexé sur la partie improprement appelée par nos sociétés « entretien ».

 

En attendant, vous savez quoi faire : faire supprimer toute indexation sur la partie « entretien - remplacement » de votre contrat de relevé - « entretien » de compteurs ou répartiteurs.

 

À noter : prenons un contrat de départ à 50 € par logement, dont 30 € pour le matériel. Au bout de dix ans, avec une indexation annuelle à 2 %, ces 30 € donneront 36,56 € soit plus de 22 % !

 

Et voilà comment - petit à petit - les charges s‘envolent.

 

Merci qui ?

 

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Prêt à taux zéro (PTZ) : l’ARC remonte aux créneaux

3117

Prêt à taux zéro (PTZ) : l'ARC remonte aux créneaux

 

I. L'abandon du PTZ collectif

 

Suite à une communication de l’Association Nationale d’Information sur le Logement (ANIL) il est apparu que la mise en place du PTZ collectif que nous avions « arraché » fin 2011 avec le CLER (Comité de Liaison pour les Énergies Renouvelables) et qui était prévue par la loi pour avril était reportée à septembre (septembre ou peut-être jamais).

 

Inquiets de ce qui ressemble à un renoncement à la seule mesure qui avait été prise en faveur des copropriétés, nous avons réagit sans tarder et :

 

  • adressé une lettre à Madame Valérie PÉCRESSE ;

  • adressé un communiqué de Presse ;

  • saisi l’ensemble des associations et organisations concernées.

 

Vous trouverez ci-dessous :

 

  • le communiqué de Presse ;

  • la lettre adressée à Madame Valérie PÉCRESSE .

 

II. Communiqué de Presse :

 

 

Communiqué de Presse
Y’ a-t-il renoncement au prêt à taux zéro collectif ?

 

Paris, le 10 avril 2012

Mesdames, Messieurs,

 

Alors que nous avions réussi - en décembre 2011 et face à l’échec du prêt individuel à taux zéro en copropriété - à obtenir le bénéfice du PTZ collectif au profit des syndicats de copropriétaires, nous apprenons que la mise en œuvre de celui-ci serait - au mieux - reportée en septembre 2012... Cette annonce est d’autant plus désolante qu’il s’agissait d’un des rares dispositifs en faveur des copropriétés qui ont toujours autant de mal - comme chacun sait - à engager les nécessaires travaux de rénovation énergétique.

 

La raison avancée pour justifier de cette situation est l’absence de publication du décret d’application d’un article de la loi du 22 mars 2012 qui concerne les prêts en copropriété.

 

Malheureusement, la véritable raison est ailleurs : en effet, depuis près de quatre mois que la Loi des finances rectificative a été promulguée, aucun décret n’est venu préciser comment concrètement cette Loi des finances permettrait d’appliquer le PTZ collectif, ceci malgré trois relances de nos associations aux ministères concernés et au Président du Plan Bâtiment Grenelle (Philippe PELLETIER).

 

Nous pensons que le Gouvernement a finalement - après avoir profité de l’effet d’annonce dans le monde de la copropriété du PTZ collectif - décidé de faire des économies et de freiner ou d’empêcher la mise en place de ce dispositif. Certes, nous souhaitons nous tromper, mais nous sommes très pessimistes.

 

Si tel était le cas, ceci serait d’autant moins compréhensible que la copropriété souffre d’un retard énorme en matière de rénovation énergétique et que le PTZ collectif était l’un des rares dispositifs mis en place en faveur des copropriétés.

 

Nous avons écrit une fois de plus à Madame Valérie PÉCRESSE (ministre du Budget), Monsieur APPARU, Ministre du Logement, et à Monsieur Philippe PELLETIER (Président du Plan Bâtiment Grenelle) et espérons - enfin - être entendus au nom des copropriétaires dont nous défendons les intérêts.

 

Recevez, Mesdames, Messieurs, l’assurance de nos salutations distinguées.

 

M. Fernand Champavier Mme Ketty EVEN

Le Président de l’ARC. La Présidente de l’UNARC.

 

 

II. Lettre à Madame Valérie PÉCRESSE :

 

 

Madame Valérie Pécresse - Ministre

Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État

139, rue de Bercy

75012 PARIS

 

Paris, le 10 avril 2012

 

Objet : prêt à taux zéro collectif pour les copropriétés.

 

Madame la Ministre,

 

Nous sommes tout à fait surpris d’apprendre par la Presse que la mise en place du prêt à taux zéro collectif (PTZ) - tant réclamé par le monde de la copropriété et tant attendu par les copropriétés - sera reportée, au mieux, à septembre 2012.

 

Nous nous permettons de vous rappeler qu’il s’agit là d’une des rares mesures en faveur des syndicats de copropriétaires dont la rénovation énergétique reste aussi nécessaire que difficile.

 

Nous sommes également surpris par la raison avancée, à savoir le fait qu’il faille attendre la sortie du décret d’application de l’article 103 de la loi du 22 mars 2012.

 

En effet, ce décret très simple concernera uniquement la liste des informations que le syndic devra fournir en cas de prêt collectif. Ce décret peut donc être rédigé très rapidement comme nous venons d’ailleurs de le rappeler au ministre de la Justice et du Logement.

 

Par contre, et même si ce décret était signé, il resterait le problème principal à savoir la sortie du décret sur le problème du PTZ collectif de la quatrième loi des finances rectificative de 2011.

 

Cela fait d’ailleurs trois fois depuis fin décembre 2011 que nous sollicitons les services du ministère du Budget ainsi que ceux du Ministère de l’Écologie ainsi que le Président du Plan Bâtiment Grenelle à ce sujet, ceci sans obtenir la moindre réponse, ce qui nous a beaucoup surpris.

 

La conséquence en est que personne ne sait comment pourra se mettre en place concrètement ce prêt à taux zéro collectif, ce qui fait qu’aucun travail de préparation indispensable avec les banques ne peut se mettre en place.

 

Aussi nous vous demandons une nouvelle fois de bien vouloir prévoir sans tarder la publication de ce décret, ce qui nous permettra de commencer à mettre au point avec les banques et les syndics les modalités pratiques de mise en place de ce prêt : adaptation des logiciels ; élaboration des bordereaux permettant l’instruction, etc.

 

Naturellement nous sollicitons de notre côté une nouvelle fois les ministres concernés pour qu’ils accélèrent la sortie de l’autre décret, mais insistons sur le fait que ce qui prime c’est la publication du décret, dont votre ministère à la charge.

 

Dans l’espoir d’être entendu et vous en remerciant, nous vous prions de croire, Madame La Ministre, en l’expression de notre haute considération.

 

Fernand CHAMPAVIER Ketty EVEN

Le Président de l’ARC Présidente de l’UNARC ».

 

 

 

 

 

 

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3120 - Nouveau diagnostic amiante : l’impatience des syndics, des diagnostiqueurs et du groupe LOISELET. Les bons conseils de l’ARC et de l’UNARC

3120

 

Nouveau diagnostic amiante : l’impatience des syndics, des diagnostiqueurs et du groupe LOISELET.

Les bons conseils de l’ARC et de l’UNARC

 
 

Un conseil syndical adhérent ainsi géré par LOISELET nous adresse la dernière lettre de LOISELET : quatre pages pour parler du « complément » de diagnostic amiante ; quatre pages pour se désoler que l’arrêté d’application ne soit pas encore paru.

Vous vous rendez compte : toutes ces bonnes affaires que les diagnostiqueurs et les syndics vont manquer...

À la fin de ces quatre pages, on lit cette abomination :

«  Sachez que le coût du diagnostic et de l’établissement du Document Technique AUnifiémis à jour ne sera pas supérieur au prix du précédent diagnostic. Il dépendra évidemment de la taille de l’immeuble, mais variera de quelques dizaines à quelques centaines d’euros pour les immeubles dits traditionnels »./abus3009.htm

  1. Si les diagnostics ont été bien faits (ce qui est le cas des diagnostics réalisés par les diagnostiqueurs référencés par l’ARC) il n’y a besoin d’aucun supplément.

  2. Visiblement le groupe LOISELET a fait appel à des diagnostiqueurs « myopes ».

C’est pourquoi soyez intransigeants et négociez des suppléments minima (une visite d’une heure) voire la gratuité.

On nous demande souvent ce qu’est la « garantie » GOLD chez LOISELET. C’est simple : c‘est la garantie en OR (gold=or) mais surtout pour les entreprises avec qui LOISELET travaille, voire les filiales de LOISELET.

 

 

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