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Contrats de sécurité incendie. Exemple d’une remise en concurrence de contrats : moins 61,64 % !

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Contrats de sécurité incendie. Exemple d’une remise en concurrence de contrats : moins 61,64 % !

 

 

Un conseil syndical adhérent à l’ARC - ayant constaté que le titulaire de ses contrats (la société BOUVIER) concernant le matériel de lutte contre l’incendie - exagérait sur certains points, a décidé de remettre en concurrence ses contrats :

 

  • auprès d’une autre société ayant pignon sur rue, RIF ;

  • auprès d’une des sociétés référencées par l’ARC, que nous appelons société P...... pour éviter que les non-adhérents ne saturent ses lignes téléphoniques (pour nos adhérents il suffit d’aller sur COPRO-DEVIS, le site de l’UNARC pour la mise en concurrence)..

 

Voici, brut, le tableau des résultats de cette consultation en comparaison avec les prix actuels de BOUVIER.

 

On notera que la proposition de la société référencée ARC est 61,64 % moins cher que celle de BOUVIER !

 

 

COMPARAISON DES CONTRATS DE SECURITE INCENDIE

(6 extincteurs, désemfumage et 58 blocs autonomes)

 

 

RIF

Société P...

BOUVIER

EXTINCTEURS

(6 actuellement)

237,33 € TTC

100,46 € TTC

356,06 € TTC

DESENFUMAGE

128,65 € TTC

107,64 € ttc

157,57 € ttc

BLOCS AUTONOMES

714,50 € TTC

645,23 € TTC

1 817,00 € TTC

Frais supplémentaires

34,08 € TTC

41,86 € TTC

33,60 € TTC

TOTAL (avec 6 extincteurs actuels)

1 114,56 € TTC

895,23 € TTC

2 334,23 € TTC

 

 

Quand on vous dit qu’il est facile de faire 15 % d’économie.

 

N’oubliez pas : les 22 et 23 mars 2012 les journées de la performance et de la mise en concurrence.

Voir : http://arc-copro.fr/site/actual/actudumo/0212/rdv.htm

 

 

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Conseil

CONSEIL N° 3047 - D.E.P. cabinet JOURDAN et termites

CONSEIL N° 3047 - D.E.P. cabinet JOURDAN et termites

I. Un abus sans fin : le cabinet JOURDAN

Les syndics n’arrêteront donc jamais de souscrire illégalement des contrats annuels et inutiles de « recherche » de termites sur parties communes sans accord NI des assembles générales NI des conseils syndicaux ?

 

Apparemment non. En tout les cas, ce n’est visiblement pas l’intention du cabinet JOURDAN (Boulogne).

 

Une adhérente qui est à la fois membre de l’UFC Que Choisir et de l’ARC nous fait part d’un abus particulièrement criant :

 

  • copropriété en béton vibré des années 1990 !

  • montant annuel du contrat « termites » (évidement jamais passé en assemblée générale et, naturellement renouvelable par tacite reconduction) : 1 500 € environ ;

  • aucun arrêté municipal concernant la prévention des risques de termites.

 

II. Une réponse très claire du maire de la Commune

Le Maire de la Commune (Ville de LEVALLOIS), Patrick BALKANY a d’ailleurs répondu de façon très claire à cette copropriétaire qui l’avait spécialement saisi au nom de l’UFC Que Choisir.

 

Voici la lettre de réponse du maire à notre adhérente :

« VILLE DE LEVALLOIS

Chère Madame,

Vous avez bien voulu me faire part de vos interrogations quant à la réglementation anti termites en vigueur dans notre ville, le syndic de votre copropriété du 23........ à Levallois prétendant détecter et traiter cet insecte dans les parties communes de cette résidence.

Je vous confirme que la lutte contre les termites est régie par le Code de la Construction et de l'Habitation, en ses articles L. 133-1 à L. 133-6 et articles R. 133-1 à R. 133-8.

Conformément aux articles L. 133-5 et R. 133-4, un arrêté préfectoral n° 2004/355 du 22 décembre 2004 a été pris, classant l'ensemble des Hauts-de-Seine en zone contaminée ou susceptible de l'être par les termites. Aussi, en cas de vente d'un appartement dans une copropriété, il y a obligation au vendeur de produire un état relatif à la présence de termites (article L. 133-6), mais cela ne concerne que les parties privatives du logement (cet état est valable 6 mois).

J'ajoute qu'il n'y à jamais eu, depuis l'arrêté préfectoral de 2004, d'arrêté municipal enjoignant aux propriétaires d'immeubles de procéder à la recherche de termites (article L. 133-1 ), le seul arrêté existant aujourd'hui est celui pris par le Préfet en 2004.

Ainsi, pour les parties communes, la seule obligation faite aux copropriétaires est celle, aujourd'hui, prévue à l'article L. 133-4 ; c'est-à-dire l'obligation de déclaration à la Mairie en cas de présence de termites.

Votre syndic peut donc proposer à votre copropriété une telle prestation, mais celle-ci n'est en aucun cas obligatoire en l'état actuel de la réglementation à Levallois.

Restant à votre disposition.

Je vous prie de croire, Chère Madame, en l'assurance de ma parfaite considération

Patrick BALKANY

Député des Hauts-de-Seine ».

Ne doutons pas que le conseil syndical n’obtienne sans tarder le remboursement des deux dernières années du contrat.


 

 

 

 

 

 



 

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Conseil

DOSSIER N° 3050 - Les officines de réduction des charges : qu’en penser ? pourquoi s’en méfier ?

DOSSIER N° 3050 - Les officines de réduction des charges : qu’en penser ? pourquoi s’en méfier ?

Aujourd’hui, c’est la crise. Poussent donc à nouveau (ce fut déjà le cas il y a quinze ans) des sociétés - que nous appelons des officines - qui prétendent assurer aux copropriétés des économies de charges grâce à leur compétence.

 

Or non seulement ces officines sont faiblement efficaces comme on va le voir, mais nous allons plus loin et pensons que leur action est même négative.

 

Voici nos analyses.

 

  1. Au lieu de former le conseil syndical et de lui apprendre à maîtriser les charges, ces officines font le travail à sa place (et pas forcément un bon travail).

 

Maîtriser ses charges est à la portée de tout le monde dès lors qu’on fournit aux personnes concernées les bonnes informations et les bons outils :

 

    • comment contrôler les entreprises, leurs devis et leurs factures ;

    • comment étudier et renégocier un contrat, y compris les contrats d’ascenseur ;

    • comment suivre les consommations d’eau ou de chauffage, repérer les anomalies et les traiter ;

    • comment contrôler les frais de syndic ;

    • comment contrôler le prix des fournisseurs et produits, etc.

 

Confier ce travail à un tiers a deux inconvénients :

 

    • cela coûte de l’argent... (et parfois beaucoup)

    • les copropriétaires n’apprennent rien et restent dépendants du tiers... pendant de longues années rémunératrices pour ce dernier !

 

  1. Ces officines ne font d’ailleurs qu’une partie du travail, le plus simple : la renégociation des contrats, et laissent de côté le travail essentiel mais beaucoup plus fin sur l’analyse des consommations d’eau ou le suivi du chauffage.

 

  1. Ces officines utilisent des sociétés non « contrôlées ».

 

Faire baisser le prix d’un contrat est à la portée de tout le monde, lorsque l’on s’adresse à des sociétés qui « cassent les prix ».

 

Le problème est : comment obliger ces sociétés à faire correctement le travail aujourd’hui et (SURTOUT) demain ?

 

En dehors d’un système de référencement désintéressé, de contrôle rigoureux et de sanctions en cas de besoin (ce que l’ARC a mis au point), obtenir un travail correct sur la durée est quasiment impossible faute d’avoir une prise sur ces entreprises.

 

Or, les « officines » qui font de la baisse de charges leur nouveau fonds de commerce n’ont AUCUN contrôle sur les sociétés qu’elles font travailler (on peut même supposer que ces sociétés ristournent ces officines pour obtenir du travail...).

 

  1. Ces officines font des économies faciles et parfois dangereuses.

 

Exemple : il est facile de rénégocier à la baisse un contrat d’assurance : on accepte des franchises ou des exclusions et la prime peut baiser de 25 %.

 

Les problèmes surviennent lorsque viennent les sinistres : indemnités écornées, sinistres parfois non couverts, etc.

 

  1. Ces officines font des économies qui peuvent être des économies en trompe l’œil. Pire, elles font des économies qui peuvent être « temporaires » et cacher des augmentations futures.

 

Ainsi, si la formule d’indexation est mal négociée, en trois ou quatre ans, le nouveau contrat qui semblait si bien négocié, peut facilement retrouver le niveau de l’ancien contrat.

 

  1. Ces officines font le travail du syndic et sont rémunérées pour cela, sans qu’il y ait baisse d’honoraires du syndic pour autant.

 

En effet, la maîtrise de la baisse des charges, c’est le travail du syndic. En faisant appel à ces officines de baisse de charges, on paye EN PLUS une nouvelle prestation mais sans baisse des honoraires du syndic...

 

  1. Ces officines ne donnent AUCUN outil d’autonomisation aux conseils syndicaux.

 

Nous insistons sur ce point. Ces sociétés « font » (et parfois mal, comme on l’a vu) le travail à la place des conseils syndicaux sans lui assurer pour autant la formation nécessaire ni la transmission d’outils pertinents. Quel intérêt ?

 

Conclusion.

 

D’une part ces officines n’ont que peu d’intérêt et d’autre part elles ont même un rôle négatif :

 

  • elles font (et facturent) le travail du syndic ;

  • elles font des économies partielles et faciles sachant que ces économies peuvent être payées cher au final (mauvaises entreprises, mauvais contrats) ;

  • elles ne forment pas le conseil syndical à agir efficacement lui-même, mais font le travail (en partie d’ailleurs) à sa place ;

  • elles ont, au final, un coût non négligeable.

 

À côté il y a le vrai modèle associatif :

 

  • donner aux conseils syndicaux les « clefs » des économies et les former ;

  • s’attaquer à TOUS les problèmes, y compris ceux qui requièrent un suivi dans le temps ;

  • viser un modèle où les contrats sont maîtrisés et les sociétés contrôlées (ou évincées si elles ne donnent pas satisfaction).

 

Si vous voulez faire des économies, vous pouvez utiliser tous les outils de l’ARC (voir le LIEN dossier du mois de février 2012) .

 

Rappelez-vous, par ailleurs que les 22 et 23 mars 2012 nous organisons les Journées de la Performance et de la mise en Concurrence :

http://arc-copro.fr/site/actual/actudumo/0212/rdv.htm

 

 

 

 

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Conseil

ACTION N° 3044 - FONCIA et sa clause inadmissible : l’ARC et l’UNARC saisissent les Ministres de la Justice et de la consommation

ACTION N° 3044 - FONCIA et sa clause inadmissible : l’ARC et l’UNARC saisissent les Ministres de la Justice et de la consommation

 

Si vous n’avez pas lu LIEN l’abus numéro 3017 sur FONCIA intitulé : « FONCIA, de pire en pire », lisez-le et revenez ensuite ici même.

 

Nous publions, en effet, cette semaine la lettre adressée au Ministre de la Justice et celle adressée à Monsieur Frédéric LEFEVBRE à ce sujet, trop étant décidément trop .

 

 

 

Monsieur MERCIER

Ministère de la Justice

13, place Vendôme

75001 PARIS

 

Paris, le 26 Janvier 2012

Objet : FONCIA

 

Monsieur le Ministre,

 

Le plus grand syndic de France - le groupe FONCIA - est une fois de plus en train de démontrer le peu de cas qu’il fait des lois et du respect des droits des copropriétaires.

 

Il est décidemment bien regrettable que, suite aux pressions des syndics, vous ayez décidé de retirer le projet de loi qui concernait ces mêmes syndics et aurait permis de réguler leurs pratiques.

 

Nous espérons néanmoins que vous aurez à cœur d’intervenir pour stopper les pratiques nouvelles de FONCIA dont nous allons faire état ci-dessous.

 

La nouvelle clause introduite par FONCIA dans ses contrats est, en effet, la suivante :

 

« Informatique et libertés :

Les données à caractère personnel recueillies par l’agence Foncia, responsable de traitement font l’objet d’un traitement automatisé destiné à la gestion de copropriétés, à la gestion des copropriétaires [Note de l’ARC : on gère les copropriétaires ?] et à la réalisation d’opérations relatives à la prospection, et plus généralement à l’ensemble des démarches nécessaires à l’exercice des misions découlant du présent contrat.

 

Ces données sont destinées à l’agence. Sauf opposition de la part des copropriétaires, ces derniers acceptent que certaines [Note de l’ARC : lesquelles ?!?] de leurs données soient transmises aux entités Foncia à des fins de prospection ou à des partenaires dans le cadre des activités liées à l’exécution du mandat.[ ??]

 

Conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, les copropriétaires disposent d’un droit d’interrogation d’accès de rectification et d’opposition pour des motifs légitimes au traitement de leurs données à caractère personnel, ainsi que d’un droit d’opposition à la prospection qu’ils peuvent exercer après du Correspondant Informatique et Libertés, Foncia Groupe, 13 avenue Lebrun 92188 Antony cedex - cil@foncia.fr en joignant à leur demande une copie d’un titre d’identité ainsi que le nom de l’agence Foncia syndic de l’immeuble ».

 

Il faut lire au moins trois fois cette clause incroyable pour en comprendre toute la dimension négative :

 

  1. FONCIA inclut, en effet, une clause (dans un contrat global non négociable par clause) qui lui permet de vendre à des fins de prospection TOUTES les données qu’il pourrait détenir - comme mandataire des syndicats de copropriétaires - sur les copropriétaires.

 

  1. « Toutes les données » est une expression qui en copropriété recouvre un champ très important. Rappelons que le syndic détient un fichier où l’ensemble des mentions figurant sur l’état civil d’une personne sont stockées.

Mais un syndic peut par ailleurs posséder bien d’autres informations sur un copropriétaire : sur son patrimoine, par exemple.

 

  1. En faisant voter un tel contrat FONCIA obtient de fait une autorisation d’utilisation commerciale de ces données personnelles sans limite.

 

  1. Si certains copropriétaires ne sont pas d’accord, ils devront effectuer une démarche personnelle en faisant copie d’une pièce d’identité et sans avoir aucunement la garantie que les données les concernant n’auront pas - dès le lendemain de l’assemblée générale - déjà étaient vendues.

 

  1. Lorsque ces mêmes copropriétaires saisiront FONCIA, comment FONCIA pourra-t-il garantir que les sociétés à qui il aura vendu ses données respecteront la demande de retrait ? De qui se moque FONCIA ?

 

Cette clause incluse dans les contrats de FONCIA - premier syndic de France - est gravissime et lourde de conséquence possible pour les libertés individuelles. D’autant que, comme souvent, FONCIA va vite faire école.

 

Nous vous demandons, Monsieur le Ministre, d’intervenir auprès des dirigeants de FONCIA, premier syndic de France, par tous les moyens à votre disposition, pour stopper cette nouvelle dérive et rappeler ses responsables aux respects des libertés individuelles d‘une part, à leurs obligations de mandataire d’autre part.

 

Vous en remerciant vivement par avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

 

Fernand Champavier Ketty EVEN

Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC.

 

P.J : copie de la clause dans le contrat de syndic FONCIA ».

 

 

 

 

 

Monsieur Frédéric LEFEBVRE - Ministre

Ministère de l’Economie

139, rue de Bercy

Télédoc 144

75572 PARIS CEDEX 12

 

Paris, le 26 Janvier 2012

Monsieur le Ministre,

 

Nous attendons toujours avec impatience d’obtenir de votre part une réponse à nos demandes de réforme de l’arrêté du 19 mars 2010 pour y intégrer les recommandations de la Commission des Clauses Abusives concernant les contrats de syndic.

 

Nous vous adressons par ailleurs copie de la lettre que nous envoyons au Ministre de la Justice, Monsieur Michel MERCIER, au sujet d’une nouvelle dérive contractuelle constatée dans le contrat du premier syndic de France, le groupe FONCIA.

 

Vous trouverez ci-jointe copie de cette lettre ainsi que sa pièce jointe, en espérant que vos services pourront aussi se saisir des problèmes très graves que nous mettons en avant.

 

Vous en souhaitant bonne réception et vous remerciant de l’attention portée à notre démarche, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

 

Fernand Champavier Ketty EVEN

Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC.

 

P.J : courrier à Monsieur le Ministre de la Justice Michel MERCIER ».

Actions et Actus
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ACTION N° 3049 - ISTA et sa nouvelle formule d’indexation : l’ARC et l’UNARC relancent la DGCCRF

ACTION N° 3049 - ISTA et sa nouvelle formule d’indexation : l’ARC et l’UNARC relancent la DGCCRF

 

I. Retour sur la formule d’ISTA

 

Il y a un an, ISTA estimant que ses contrats n’augmentaient pas assez d’une année sur l’autre ? a inventé une nouvelle formule incluant une augmentation automatique de ses prix (quels que soient par ailleurs les indices et même en cas de baisse de ceux-ci) [ voir Abus n°2543 : 17 02 11 ].

 

Nous avions écrit à la DGCCRF une première fois puis - sans réponse - une deuxième fois.

 

Etant à nouveau sollicités par des adhérents à ce sujet, nous avons donc réécrit à la DGCCRF en espérant que cette troisième fois sera la bonne.

 

II. Lettre à la DGCCRF

 

DGCCRF

Madame Nathalie HOMOBONO

Directrice

59, boulevard Vincent Auriol

Télédoc 071

75703 PARIS CEDEX 13

 

Paris, le 23 Janvier 2012

 

 

Objet : Formule d’indexation inflationniste et illégale d’ISTA, premier groupe français du comptage.

N/Courriers : du 1er février / 30 juin 2011.

 

 

Madame la Directrice,

 

Nous revenons vers vous faute de réponse à nos deux précédents courriers référencés, étant de plus en plus interpellés par nos adhérents à ce sujet.

 

Nous vous rappelons que nos courriers concernent :

 

  1. La nouvelle formule d’indexation de contrat de prestation de service mis en place par l’un des leaders mondial du comptage.

 

  1. Une formule qui nous paraît illégale structurellement car inflationniste et NON JUSTIFIÉE.

 

Au moment où chacun se préoccupe de l’évolution anormalement élevée des charges de copropriété, il nous semble que la DGCCRF ne peut se désintéresser de ce problème important et laisser les usagers confrontés aux pratiques abusives de ces sociétés puissantes qui exercent - dans leur domaine - un quasi-monopole.

 

Vous remerciant de vos réponses à une question posée il y a bientôt une année, je vous prie de recevoir, Madame la Directrice, l’assurance de mes salutations distinguées.

 

Fernand CHAMPAVIER

 

Le Président.

 

P.J : nos lettres du 1er février 2011 + 30 juin 2011 ».

 

 

Actions et Actus
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60 Millions de Consommateurs, l’ARC et LAMY-NEXITY

60 Millions de Consommateurs, l’ARC et LAMY-NEXITY

 

Voici les commentaires savoureux que l’on peut lire dans le dernier « 60 Millions de Consommateurs » sur LAMY-NEXITY et l’ARC :

 

« LAMY (NEXITY) imposant numéro 2 des syndics, avec 630 000 lots en gestion, LAMY dispose de 225 agences aux trois-quarts réparties dans les régions.

Il a été absorbé par le mastodonte de l’immobilier NEXITY. Claironné par une campagne de pub, son nouveau contrat standard a été salué début 2011 par la sourcilleuse Association des responsables de copropriété (ARC), qui a même parlé de « miracle ».

La réalité du terrain est moins lumineuse : sur les vingt-deux contrats que nous avons étudiés, seuls cinq prévoient le compte bancaire séparé d’office, huit s’en croient exemptés et neuf le surtaxent de 14 % en moyenne. La tenue de l’assemblée générale annuelle est fixée pendant les heures ouvrables sans limite de durée, dans 19 contrats sur 22. Point positif : les relances simples ne sont pas facturées.

En revanche, de nombreuses prestations courantes restent taxées en sus : frais administratifs divers (de 5 à 30 € par lot), frais de location de salle au sein de l’agence pour tenir l’assemblée générale ordinaire… En cas de rejet du mode de paiement  des charges, les frais exigés sont hallucinants, jusqu’à 71 €, en plus des frais bancaires.

Bref, ce n’est encore pas « l’ami » des copropriétaires. « Après avoir fait croire qu’il pratiquait un contrat enfin conforme aux vœux des copropriétaires, LAMY-NEXITY montre un tout autre visage », a finalement déchanté l’ARC »

Merci à 60 Millions de Consommateurs qui rappelle :

 

  • que l’ARC a loyalement applaudi au nouveau contrat de LAMY ;

 

  • que LAMY a - dans les faits, joué un double-jeu et dans la majorité des cas - appliqué un autre contrat ;

 

  • que l’ARC a du, à juste titre, dénoncer cette duperie ;

 

  • que LAMY-NEXITY ou NEXITY-LAMY ou NEXITY (on ne sait plus avec cette girouette) se méfie : les copropriétaires trompés sont comme les sangliers blessés ; beaucoup plus dangereux encore.

 

 

Actions et Actus
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ABUS N° 3086 - FONCIA, toujours plus loin

ABUS N° 3086 - FONCIA, toujours plus loin

Un adhérent nous écrit suite à nos derniers abus sur FONCIA :

 

« chers Amis,

 

Ils ne s’occupent pas que des copropriétaires, mais aussi des locataires.

 

J’ai reçu un questionnaire où ils demandent le nom du locataire qui est dans les lieux. Ensuite, je suppose que le locataire doit recevoir un questionnaire particulier et que FONCIA revend AUSSI le fichier des locataires.

 

Vous avez raison : il faut absolument résister.

 

Bien cordialement ».

 

Merci, cher adhérent. Oui, nous résistons. Nous reviendrons sur le sujet bientôt, l’ARC et l’UNARC ayant saisi la CNIL (Commission nationale de l' informatique et des libertés).

 

 

Abus

ABUS N° 3085 - Le cabinet DEGUELDRE et les résolutions-gigognes illégales

ABUS N° 3085 - Le cabinet DEGUELDRE et les résolutions-gigognes illégales

 

Un de nos adhérents, nous a adressé cet « abus » que nous publions après en avoir contrôlé les sources.

 

Après s’être fait remarqué sur notre site pour non respect des règles de concurrence avec des honoraires dissimulés en frais administratifs (voir abus numéro 2582), le syndic parisien Degueldre,  membre de l’UNIS, récidive plus haut, et plus fort.

 

Cette fois-ci, il a fait voter dans une copropriété, une résolution unique et avec un seul vote (article 24) pour simultanément :

  • le renouvellement pour 10 ans d’un contrat d’exploitation de chauffage ;

  • 700 000 € de travaux (discutables), et surtout un emprunt de 300 000 € sur 10 ans pour les financer partiellement,

 

(propositions non liées pourtant par l’exploitant dans son offre).

 

Etonnant sens du raccourci (3 en 1 et pourquoi pas toute 1 seul résolution pour l’assemblée générale ?), mais surtout curieux sens de l’écoute des copropriétaires et du respect des lois .

 

Non content d’enfreindre la loi en globalisant les résolutions et en refusant de les faire voter séparées, malgré l’insistance de nombreux copropriétaires, ce syndic y a introduit subrepticement le vote à l’article 24 d’un emprunt collectif obligatoire qui retire aux copropriétaires tout choix du mode de financement

Or, le Ministère de la Justice l’a rappelé : les emprunts collectifs obligatoires sont illégaux, sauf à être approuvés à l’unanimité.

 

Plus fort encore, aucune information concernant le montant exact du prêt, le nom du prêteur le taux, la durée exacte, les garanties données, le coût des assurances, l’échéancier n’ont été données aux copropriétaires par le syndic et , ce, en contravention totale aux règles de l’information du consommateur en matière de crédit.

Seule est portée textuellement dans l’unique résolution proposée au vote, en sus de la mention redevance annuelle P1, P2 ,P3 ;  «  P4 financement 42000€ (estimation) » !!!

 

La Direction de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes (aujourd’hui Dgpp) parviendra-t-elle enfin à arrêter ces pratiques ?

 

A noter : fin 31/12/2011, le syndic DEGUELDRE dispose la trésorerie hors fonctionnement de cette copropriété en compte non séparé à hauteur de 310 000 € qui deviendront au 30/04/2012 650 000 €….toujours en compte…. non séparé !!! Les travaux ne seront pas commencés avant le printemps … !!! 
…A qui profite …le prêt ????

Abus

ABUS N° 3084 - Le cabinet CAZALIERES fait voter un ravalement à plus de 1.400.000 euros en toute illégalité

ABUS N° 3084 - Le cabinet CAZALIERES fait voter un ravalement à plus de 1.400.000 euros en toute illégalité 

 

Le 13 décembre 2011 se tenait l’assemblée générale d’une résidence située en région parisienne et ayant pour syndic, un cabinet du groupe ORALIA, le cabinet CAZALIÈRES à Paris.

A la lecture du procès-verbal, la profusion des irrégularités pour des montants faramineux (un ravalement à plus de 1.400.000 euros) constitue un exemple instructif des pratiques illicites distillées par des syndics professionnels, que les copropriétaires doivent débusquer, combattre avec la plus grande fermeté.

 

Cette situation préjudiciable a été facilitée par un stratagème du syndic consistant à multiplier les résolutions sur le même projet travaux, favorisant auprès des copropriétaires la confusion entre l’adoption d’un simple principe (sans caractère contraignant) et une véritable décision (opposable aux copropriétaires, sauf annulation avant leur exécution par une assemblée générale ou nullité prononcée judiciairement).

 

I. La confusion : un vote de principe

 

L’assemblée générale se prononçait tout d’abord sur le principe des travaux de ravalement (résolution n° 7), puisque bien qu’elle indiquait un montant HT envisagé pour l’opération, elle soulignait que les devis seraient présentés pour approbation lors d’une prochaine assemblée générale, mais aussi et surtout en omettant de fixer les moindres dates d’exigibilité des appels de provision.

 

Au regard de cette résolution, il semblait donc s’agir d’un simple vote de principe, sans caractère contraignant, tant qu’une nouvelle assemblée générale n’approuverait pas à la majorité requise les devis joints à la convocation (Cass 3e civ. 9 avril 2008, n° 07 - 11120).

 

Il existe certes une exception, l’article 25 alinéa a de la loi du 10 juillet 1965 prévoit la possibilité pour l’assemblée générale souveraine d’entériner des travaux d’entretien relevant de la majorité de l’article 24 de cette même loi, en déterminant son coût et ses modalités de financement (dates d’exigibilité des appels de provisions), tout en consentant une délégation de pouvoir par exemple au conseil syndical en ce qui concerne le choix de l’entreprise (CA Paris 22 mai 1998).

Ce qui n’était bien évidemment pas le cas d’espèce.

 

II. La réalité : une résolution travaux contestable mais adoptée.

 

Au fur de l’avancement de l’assemblée générale, le projet semblait tendre vers tout autre chose, qu’un simple vote de principe.

 

En effet, après avoir décidé dans une résolution n° 8 qu’il ne s’agissait pas d’une réfection à l’identique (finition pierre jointoyée) autrement dit que le ravalement envisagé représentait une amélioration.

 

Il est à noter, que cette option a été votée à la majorité de l’article 25, alors même que les travaux d’amélioration relèvent de la double majorité de l’article 26 (alinéa c) de la loi du 10 juillet 1965.

 

Enfin, l’assemblée générale décidait dans une résolution n° 10 de l’opportunité de fixer d’ores et déjà les dates d’exigibilité des appels de fonds pour le ravalement (le 1er à compter du 1er avril 2012), la boucle était ainsi bouclée en pas moins de trois résolutions distinctes et bien espacées.

 

 

Les syndics jouent régulièrement sur la réserve des copropriétaires opposants ou défaillants à engager une action judiciaire onéreuse en contestation de résolution d’assemblée générale dans le délai de deux mois à compter de la notification du procès-verbal de l’assemblée générale, conformément à l’article 42 de la loi du 10 juillet 1965.

 

Cet exemple atteste une nouvelle fois des libertés prises par de nombreux syndics professionnels avec la loi et les conséquences fortement dommageables pour les copropriétaires, d’où la nécessité d’analyser avec la plus grande minutie la convocation de l’assemblée générale, afin de requérir du président de séance :

 

- a minima l’amendement des résolutions illicites avant l’ouverture du vote ;

 

- a maxima le rejet des questions inappropriées et/ou irrégulières.

 

 

Abus

ABUS N° 3083 - Un nouvel exemple de syndic au dessus des lois

ABUS N° 3083 - Un nouvel exemple de syndic au dessus des lois

 

I. L’histoire - incroyable

 

Un syndic - le cabinet Atlantique Syndic et Gestion à Saint Jean de Monts qui fait partie du groupe Square Habitat - veut faire poser une palissade d’un coût de 1 906,74 € dans une des copropriétés qu’il gère.

 

Voici comment il s’y prend :

 

  1. au lieu de faire voter ces travaux en assemblée générale, il organise une simple « consultation » écrite : première illégalité ; mais bon, certains diront que c’est pour la bonne cause et que - même si la loi française l’interdit - cela évite parfois d’avoir à attendre la prochaine assemblée générale (ceci dit avec ce genre de raisonnement il n’y a plus de loi ; il n’y a que des « arrangements ») ; mais le pire est ailleurs.

 

  1. Voici, en effet, le résultat de la consultation (document émanant du syndic lui-même).

 

Copropriétaires

Pour la palissade

Contre la palissade

B.............

 

NON

B.............

 

NON par courrier

B.............

Le courrier en RAR nous est revenu

B.............

OUI par mail

 

B.............

 

NON par courrier

C............

 

NON par mail

C............

 

NON par courrier

C............

Sans réponse

 

C............

Sans réponse

 

C............

Sans réponse

 

C............

Sans réponse

 

D............

Sans réponse

 

D............

Sans réponse

 

F............

Sans réponse

 

G............

 

NON par fax

G............

Sans réponse

 

G............

Sans réponse

 

L............

 

NON par courrier

L............

 

NON par mail

L............

 

NON par courrier

L............

OUI par courrier

 

M...........

Sans réponse

 

M...........

 

NON par courrier

M...........

OUI par courrier

 

O............

Sans réponse

 

P...........

OUI par tél

 

P..........

Sans réponse

 

R..........

Sans réponse

 

R..........

Sans réponse

 

R..........

Sans réponse

 

S..........

Sans réponse

 

S..........

Sans réponse

 

T..........

OUI par courrier

 

23 POUR 10 CONTRE

 

 

N’importe qui voit qu’il y a 4 OUI, 18 abstentions, 1 « retour » et 10 NON.

 

Hé bien, le syndic, lui, y voit :

 

  • 23 POUR

  • 10 CONTRE,

 

et décide de commander la palissade.

 

 

Inouï !

 

La sanction ? C’est simple. Le syndic devra prendre en charge cette somme et retourner trois mois à l’école pour apprendre :

 

  • la loi ;

  • à compter.

 

A suivre.

Abus